XALIMANEWS : « Une maison à la famille de tout militaire tombé au combat ». L’information est donnée par le Colonel Cheikhna Dieng, Directeur de l’Action Sociale des Armées (DASA). Dans un entretien avec Le Soleil, il explique que cette action s’inscrit sous le sceau d’une intervention « différenciée et ciblée » impulsée par le nouveau CEMGA, le général de corps d’armée Cheikh Wade, dans le cadre de la prise en charge des besoins sociaux. C’est ainsi que signale-t-il, « la qualité de veuve a été précisée ».
Ainsi, détaille-t-il : « Elle se limite aux épouses (ou aux époux) de militaires décédés en activité. Si elles se remarient ou si leurs enfants accèdent à la majorité de 21 ans, elles ne seront plus considérées comme des veuves. Ce choix s’explique par la nécessité de maîtriser une cible qui doit correspondre aux personnes les plus démunies. »
Dans ce cadre, « la mise à jour opérée récemment par les assistantes sociales représentent toutes les zones militaires a permis une meilleure maîtrise de cette population et d’avoir plus d’impact pour les bénéficiaires », ajoute le DASA.
Déjà, « à l’occasion du Ramadan 2021, en plus du soutien habituel apporté aux militaires du rang et sous-officiers, les 1 451 veuves musulmanes inscrites ont bénéficié d’un soutien en denrées alimentaires pour une valeur totale de 63 millions de F CFA. » Pour la Tabaski, « l’allocation attribuée à chaque veuve musulmane a été portée à 75 000 à 100 000 F CFA. Les veuves chrétiennes bénéficient évidemment d’un soutien identique à l’occasion des principales fêtes de leur communauté. »
Il y a aussi, « la prise en charge sociale des veuves dans les premiers mois de viduité avec un accompagnement mensuel financier de 50 000 F CFA jusqu’au paiement de la pension de réversion. Cette allocation qui était allouée sur la base bimensuelle, est désormais mensuelle, sur décision du CEMGA. »
Cependant, « la mesure phare est l’octroi à compter du 1er janvier 2022, d’une maison de la Comico à la famille de tout militaire tombé au combat en opérations intérieures, et d’un terrain, toujours de la Comico, à tout militaire blessé au combat sur présentation d’un certificat d’origine de blessure conforme ».
Avec Emediasn