La coordination nationale du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour encadrer et accompagner les victimes et parents des victimes dans le cadre de la procédure judiciaire, annoncent ses conseils, Mes William Bourdon et Vincent Brengarth. Ce, après avoir « appris par voie de presse que le parquet de Dixinn avait invité les victimes et parents des victimes, plus généralement toute personne susceptible d’éclairer la justice, à se faire identifier. »
Les plaignants, qui soulignent qu’il est indispensable que les victimes soient entendues et surtout écoutées, apprécient que les personnes visées par les poursuites, soit Alpha Condé et 26 responsables de son régime, aient été interdits de sortie du territoire, dans un document reçu à Emedia. Lequel réaffirme « leur souhait » que la justice guinéenne fasse « toute la lumière » sur les exactions présumées commises sous le pouvoir d’Alpha Condé et « que l’ensemble des moyens nécessaires à cette mission lui soient donnés. »
Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, au nom du FNDC, plaident pour le respect, dans le déroulement des investigations, « des droits de l’ensemble des parties prenantes ».
En Guinée, la justice a annoncé des poursuites pour « assassinats » contre l’ancien président Alpha Condé et 26 autres personnalités et hauts responsables sous son règne, faisant suite à la répression « brutale » des protestations, à partir d’octobre 2019, contre un troisième mandat d’Alpha Condé.