Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, la question de la dissolution de l’Assemblée Nationale se pose avec acuité. Au-delà des considérations légales, il devient urgent de s’interroger sur la légitimité et l’adéquation de cette institution avec les aspirations profondes du peuple sénégalais. Les leaders de la révolution opérée au Sénégal au mois de mars dernier, comme le tandem ou simplement le Duo PR. Diomay Faye et Pm Ousmane Sonko, validés par une population avide de changement, doivent pouvoir déployer leurs projets de société sans être entravés par un cadre institutionnel devenu inadapté.
1. La légitimité populaire en première ligne
Le résultat des récents scrutins a révélé une volonté incontestable du peuple de voir émerger de nouvelles voix, celles de leaders qui représentent des valeurs et des idéaux en phase avec les attentes citoyennes. La légitimité accordée à Faye et Sonko, à travers leur projet de société, est l’expression d’un désir collectif de renouvellement. Cette légitimité doit être protégée et soutenue par des institutions qui non seulement les reconnaissent mais qui leur donnent également les moyens de mettre en œuvre leurs ambitions politiques.
2. Les blocages institutionnels comme freins au changement
L’Assemblée Nationale actuelle, souvent perçue comme une extension des manœuvres du régime en place, ne facilite pas l’émergence de propositions innovantes. Les récentes luttes politiques et les couacs des opposants du régime montrent que l’Assemblée pourrait davantage servir d’obstacle que de tremplin aux initiatives porteuses de changement. En dissolvant cette assemblée, le Sénégal pourrait alors embrasser une période de transition où de nouvelles figures politiques pourraient non seulement émerger mais aussi proposer un cadre législatif plus en phase avec les enjeux contemporains.
3. Une nouvelle Assemblée, un nouveau souffle politique
La dissolution de l’Assemblée Nationale pourrait s’accompagner de la création d’une nouvelle institution où la diversité politique serait renforcée. En impliquant des représentants de la société civile et des jeunes, potentiels acteurs du changement, cette assemblée renouvelée pourrait incarner les vraies aspirations d’un Sénégal en quête de modernité et de justice sociale. Les projets de Diomay Faye et Sonko trouveraient alors un écho favorable dans un environnement où la voix du peuple serait enfin entendue.
4. Redéfinir les règles du jeu politique
La dissolution de l’Assemblée Nationale offrirait également l’opportunité de redéfinir les règles et les procédures qui régissent le système politique sénégalais. En éliminant les anciennes pratiques qui ont conduit à la désaffection citoyenne, le nouveau cadre législatif pourrait ouvrir la voie à un fonctionnement plus transparent et inclusif, permettant ainsi de rétablir la confiance entre les élus et le peuple.
Conclusion
La situation actuelle du Sénégal appelle à une réflexion profonde sur la légitimité des institutions. La dissolution de l’Assemblée Nationale, loin d’être un simple acte politique, pourrait être le premier pas vers une véritable reconquête de la confiance et de l’engagement citoyen. Pour Duo Diomay Faye et Ousmane Sonko, ce serait une chance de donner corps à leurs projets et d’incarner avec succès les aspirations légitimes d’un peuple qui rêve d’un avenir meilleur. Le Sénégal mérite une Assemblée qui ne soit pas seulement un reflet des luttes de pouvoir internes, mais un vecteur d’évolution et de progrès au service de tous.
Dr. Seydina Oumar SEYE.