Aujourd’hui les contractions s’accélèrent pour ces millions d’accompagnants qui, dans l’intimité de l’isoloir, se devront de choisir une destinée. Et en un laps de temps, toute une vie de douze ans de revenir en surface à une vitesse galopante. Les lois Ezzan, Sada Ndiaye, les nombreux viols subis par la Constitution sénégalaise, l’impunité érigée en règle, la corruption comme méthode de gouvernance, l’arrogance de nos gouvernants,… de défiler à la vitesse grand V, même si en sous impression apparaissent l’Autoroute à péage, la prolongation de la Corniche Ouest, le tunnel de Soumbédioune, le monument de la Renaissance… Et un sourire de s’afficher sur le visage, très vite remplacé par un rictus de douleur rien que de penser à tous ces milliards dépensés dans la plus grande opacité. Douze ans donc que l’on propose de rectifier en prenant les mesures idoines pour un nouveau départ avec un pacte de confiance renouvelé. Une proposition qui va tarauder les esprits de ces millions de personnes dans l’intimité de l’isoloir.
Dans cette intimité, les pensées d’un jour nouveau vont aussi poindre avec en filigrane les Assises nationales et une ambiance aux fortes odeurs de mars 2000. Mais chat échaudé craignant l’eau froide, l’esprit d’être assailli de nombreuses interrogations sur cette perspective nouvelle qui s’offre à ce Sénégal qui en a vu des vertes et des pas mûres en un laps de temps.
Alors de quoi demain sera fait ? Qu’est-ce qui va ressortir de toutes ces contractions et autres cogitations ? La réponse se trouve sans conteste dans la carte d’électeur. Cette arme des citoyens. Cette arme qui a fait mouche le 26 février dernier sans bruit, sans heurt, va ressortir de son fourreau pour apporter la décision finale. Pour sanctionner ? Positivement ou négativement ? Choisir entre l’aube d’un jour nouveau ou le Sopi dans le statut quo ?
Ce dimanche 25 mars 2012, ces cartes d’électeur et d’identité, symboles de la citoyenneté, se doivent de confirmer leur suprématie sur la violence verbale, physique, morale et économique. Le citoyen sera au centre du combat pour la dernière marche dans cette compétition. Il se doit de se manifester pour que le politique réapprenne à le respecter et à le servir.
Cette dernière marche, le peuple sénégalais doit la gravir uni. Uni autour de la volonté de se choisir son prochain Président, uni de ramener le citoyen au cœur du débat, uni de réaffirmer la maturité de la démocratie sénégalaise tant chantée, bien que très éprouvée ces dernières années. Une dernière étape qui va tuer les derniers espoirs du «Maître» ou de «l’Apprenti», du père ou du «fils». Et c’est à ce prix uniquement que toute velléité de détourner la volonté populaire sera annihilée. Car ce qui est sûr, c’est que le Sénégal ne laissera à personne le privilège de lui dicter son choix, à plus forte raison de lui chiper ses suffrages. Pas besoin d’attendre sur ce point la Communauté internationale, le Sénégalais va donner le ton. Pour le respect de son choix.
Aujourd’hui les contractions s’accélèrent pour ces millions d’accompagnants qui, dans l’intimité de l’isoloir, se devront de choisir une destinée. Et en un laps de temps, toute une vie de douze ans de revenir en surface à une vitesse galopante. Les lois Ezzan, Sada Ndiaye, les nombreux viols subis par la Constitution sénégalaise, l’impunité érigée en règle, la corruption comme méthode de gouvernance, l’arrogance de nos gouvernants,… de défiler à la vitesse grand V, même si en sous impression apparaissent l’Autoroute à péage, la prolongation de la Corniche Ouest, le tunnel de Soumbédioune, le monument de la Renaissance… Et un sourire de s’afficher sur le visage, très vite remplacé par un rictus de douleur rien que de penser à tous ces milliards dépensés dans la plus grande opacité. Douze ans donc que l’on propose de rectifier en prenant les mesures idoines pour un nouveau départ avec un pacte de confiance renouvelé. Une proposition qui va tarauder les esprits de ces millions de personnes dans l’intimité de l’isoloir.
Dans cette intimité, les pensées d’un jour nouveau vont aussi poindre avec en filigrane les Assises nationales et une ambiance aux fortes odeurs de mars 2000. Mais chat échaudé craignant l’eau froide, l’esprit d’être assailli de nombreuses interrogations sur cette perspective nouvelle qui s’offre à ce Sénégal qui en a vu des vertes et des pas mûres en un laps de temps.
Alors de quoi demain sera fait ? Qu’est-ce qui va ressortir de toutes ces contractions et autres cogitations ? La réponse se trouve sans conteste dans la carte d’électeur. Cette arme des citoyens. Cette arme qui a fait mouche le 26 février dernier sans bruit, sans heurt, va ressortir de son fourreau pour apporter la décision finale. Pour sanctionner ? Positivement ou négativement ? Choisir entre l’aube d’un jour nouveau ou le Sopi dans le statut quo ?
Ce dimanche 25 mars 2012, ces cartes d’électeur et d’identité, symboles de la citoyenneté, se doivent de confirmer leur suprématie sur la violence verbale, physique, morale et économique. Le citoyen sera au centre du combat pour la dernière marche dans cette compétition. Il se doit de se manifester pour que le politique réapprenne à le respecter et à le servir.
Cette dernière marche, le peuple sénégalais doit la gravir uni. Uni autour de la volonté de se choisir son prochain Président, uni de ramener le citoyen au cœur du débat, uni de réaffirmer la maturité de la démocratie sénégalaise tant chantée, bien que très éprouvée ces dernières années. Une dernière étape qui va tuer les derniers espoirs du «Maître» ou de «l’Apprenti», du père ou du «fils». Et c’est à ce prix uniquement que toute velléité de détourner la volonté populaire sera annihilée. Car ce qui est sûr, c’est que le Sénégal ne laissera à personne le privilège de lui dicter son choix, à plus forte raison de lui chiper ses suffrages. Pas besoin d’attendre sur ce point la Communauté internationale, le Sénégalais va donner le ton. Pour le respect de son choix.
lequotidien.sn
Bilah hi pabi moo niakk fayda.alla boni wade.