Dans une partie de la capitale centrafricaine, les boutiques des musulmans sont pillées, une fois les soldats français partis. Des familles musulmanes sont même exfiltrées pour les protéger.
La rumeur court dans Bangui, capitale de la République centrafricaine, sur les groupes armés qui ont tué deux soldats français dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 décembre. La population accuse les ex-rebelles de la Séléka, appelés « Tchadiens ». Le calme est loin d’être revenu dans la ville. Une mosquée est saccagée et incendiée par une partie de la population, qui demande la démission du président en intérim Michel Am-Nondokro Djotodia.
Dans cette partie de Bangui, les boutiques des musulmans sont pillées, une fois les soldats français partis. Des familles musulmanes sont même exfiltrées par mesure de précaution. A peine deux jours après le début de l’opération internationale pour restaurer la sécurité dans le pays, les reporters de France 3 ont pu constater l’exacerbation de la violence.
Par Francetv