Le Grand Rende-Vous du vendredi 13 décembre 2013
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En quelle langue Française monsieur Ka s’exprime ? J’ai écouté attentivement ce monsieur sur ce plateau comme sur d’autres, mais j’ai du mal à comprendre qu’il parle comme les amis de mon papa, vendeurs de cola en provenance du Mali dans les année 50.
On peut ne pas aimer Djibo Ka, mais on ne peut pas nier que c’est le meilleur ministre du Senegal de tous les temps… Dans tous les ministers qu’il a diriges, Djibo a fait ce que personne n’a pu faire. Il est juste le meilleur et c’est dommage qu’il n’a pas eu la chance d’etre president de la republique. merci djibo, tu es et resteras le meilleur minister de tous les temps…
Nous sommes des dizaines de millions d’Africains à avoir de la sympathie pour Mouammar Kadhafi, mais cette sympathie ne doit pas nous aveugler sur ses dérives dont les plus affreuses nous ont été révélées par ses proches après sa mort qui fut un scandale pour tout panafricain. Monsieur Kemi Séba dont le panafricanisme ne peut être mis en doute, voyait certainement les aspects les plus folkloriques du personnage, ainsi que l’aide accordées à beaucoup de pays d’Afrique noire. Nous fûmes quelque – uns au Sénégal à vouloir intégrer son armée au nom de ce panafricanisme affichée de Mouammar, mais la réalité était plus complexe que ne veut bien le reconnaître notre Kemi.
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Ghassan Charbel journaliste et écrivain libanais vient de faire paraître « Sous la tente de Kaddafi » (les compagnons du Colonel révèlent les secrets de son règne). Cinq compagnons de route du Guide Libyen ont accepté de se confier à notre confrère qui a rassemblé ces entretiens dans un livre en arabe. Orgie sexuelle, acte contre-nature et mégalomanie, exécutions sommaires, tout y passe.
Son ancien ministre d’Etat et Directeur du protocole Nouro el-Mismari, l’une des sources parmi cinq autres, raconte que le frère Guide était caractériel. Parfois, il se réveillait et disait : « Ramène-moi le nègre, en parlant bien sûr d’un chef d’Etat africain. Et après l’entretien : « Le nègre est parti. Donnez-lui quelque chose » […]
Quand il était en conflit avec sa femme Safia, il se retirait dans son bunker sous Bab el-Aziziya. Il y avait son harem avec éphèbes et concubines. Il y restait un mois ou deux et on savait alors qu’il plongeait dans le stupre (ébauche et obscénité) et la fête.
Il prenait aussi des anabolisants. « Lors d’une partie de chasse en Roumanie, il a fait tuer un des officiers libres, Salah Boufaroua, car il détenait des preuves que la mère de Kaddafi était juive. Deux diplomates en poste à Rome ont été exécutés pour la même raison ».
« Il était sadique avec les femmes. J’ai été témoin de deux cas d’agression contre une universitaire nigeriane et contre l’épouse d’un homme d’affaires suisse. La première a reçu un « dédommagement » de 100 000 dollars. L’autre affaire a été couverte par un investissement avec la société suisse.
Bachir Saleh son ancien Directeur de cabinet m’a raconté que le président gabonais Omar Bongo lui avait fait écouter un enregistrement de communications téléphoniques entre son épouse et Kaddafi.C’était une conversation galante. Bongo était très en colère.
Abderrahmane Chalgam son ancien ministre des Affaires étrangères et représentant permanent à l’Onu raconte qu’il était très condescendant avec les jeunes dirigeants arabes. Il appelait Mohamed VI, Abdallah II de Jordanie et Bachar al-Assad « mon fils ».
Kaddafi a été marqué par ses origines. Il a grandi dans le désert de Syrte. Son père était un pasteur très pauvre. Il devait marcher dix kilomètres pour aller à l’époque. Parfois quand il n’y avait pas de transport, il dormait dans une mosquée nous apprend les bonnes feuilles du best-seller lu par Jeune Afrique.
Coquille : ce panafricanisme affiché……