Une biographie de Michael Jordan – »Michael Jordan: The Life » – est sortie aux Etats-Unis mercredi. On y retrouve des déclarations étonnantes de l’ancienne star des Chicago Bulls (6 titres, 5 fois MVP en NBA). « Durant ma jeunesse, j’étais contre tous les blancs », avoue notamment « His Airness ».
Michael Jordan a grandi dans l’état de Caroline du Nord dans les années 1970, une époque où l’influence du Ku Klux Klan (organisation raciale) gagnait du terrain aux Etats-Unis. L’ancienne star des Chicago Bulls, considérée logiquement comme le meilleur basketteur de tous les temps, n’a pas échappé aux insultes.
« N-word »
Dans son école, Michael Jordan a été victime d’un incident avec une jeune fille banche. Elle venait de l’appeler « n-word » (un euphémisme pour désigner la population noire).
« Je lui ai jeté un soda. J’étais réellement en rébellion. Je me considérais à l’époque comme quelqu’un de raciste. Fondamentalement j’étais contre tous les blancs », a avoué Michael Jordan.
La haine raciale de « His Airness » a disparu après plusieurs discussions avec sa mère.
Affaire Sterling
Des propos qui tombent à pic suite à l’affaire Donald Sterling. Il y a une dizaine de jours, le propriétaire des Los Angeles Clippers avait tenu des propos racistes.
« En tant que propriétaire (ndlr: Michael Jordan s’occupe des Charlotte Bobcats), je suis évidemment dégoûté qu’un propriétaire d’équipe puisse tenir des propos aussi nauséabonds et agressifs. En tant qu’ancien joueur, je suis complètement outré. Je suis consterné que ce type d’ignorance existe encore dans notre pays et au plus haut niveau de notre sport. Dans une ligue où la majorité des joueurs sont afro-américains, nous ne pouvons pas et ne devons pas tolérer la discrimination à tous les niveaux », a conclu Michael Jordan.
Par 7sur7.be