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[Video et photos] La Police française tue Lamine Ndour , vendeur à la sauvette: il a reçu une décharge électrique de 750 volts en tombant sur les rails. TF1 a t-elle tenté de noyer l’affaire?

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Un reportage de TF1 corrigé par… un reportage de TF1

C’était le 30 août dernier. Laurence Ferrari annonçait un salutaire coup de rabot contre une odieuse niche fiscale. « Un coup de filet ce matin près de la tour Eiffel : une cinquantaine de vendeurs à la sauvette ont été arrêtés par la police. » Ainsi ont été mis hors d’état de nuire ces hors-la-loi qui se fichent de l’Urssaf et de la TVA.


« Deux cents hommes étaient mobilisés
 sur le terrain », poursuivait Laurence Ferrari, oubliant que les forces de l’ordre sont aussi féminines. « Bilan : une cinquantaine d’interpellations et des centaines de colifichets saisis », précisait le reporter. Vous imaginez le manque à gagner pour l’Etat si tous ces « colifichets » avaient été vendus sous le manteau ? « Presque de la routine dans un quartier où des centaines de revendeurs venus d’Afrique ou du Pakistan causent un sérieux préjudice aux commerçants. » Et aux recettes de l’Etat.

Jean-Luc Mercier, rien moins que « directeur territorial adjoint de la sécurité de proximité de Paris », détaillait devant les micros les enjeux de l’opération. « On est présents de manière importante, ça justifie leur agressivité, le fait qu’ils s’en prennent maintenant aux fonctionnaires de police et aux touristes. Donc ça justifie aussi le fait qu’aujourd’hui on fasse une petite opération pour les interpeller de manière importante. » Si je comprends bien, c’est la présence policière qui justifie la présence policière de manière importante.

« Approvisionnés en tours Eiffel made in China par des commerçants asiatiques ayant pignon sur rue, les revendeurs risquent six mois de prison et 3750 euros d’amende,
 expliqua le commentaire. Dans la pratique, la plupart d’entre eux écopent d’un rappel à la loi, sauf les clandestins qui risquent l’expulsion. » Quoi ? Ils ne subissent même pas un redressement fiscal ? Quel laxisme ! Alors, forcément, « rien pour l’instant ne semble enrayer le phénomène. Les plus chanceux de ces camelots peuvent gagner des centaines d’euros par jour. » Des centaines d’euros par jour ?!? Mais c’est énorme ! Si ces revenus étaient soumis à l’impôt, François Fillon n’aurait pas besoin d’imposer son plan de réduction des déficits publics…


Changement de décor.
 Dimanche soir, dans Sept à Huit, toujours sur TF1. Harry Roselmack lance un nouveau reportage consacré à cette gigantesque escroquerie au fisc. « On compte près de 400 vendeurs à la sauvette sur Paris et sa région. Si on vous parle d’eux, c’est que leur activité, illégale, est de plus en plus combattue par la police. La tension, déjà palpable, est montée d’un cran depuis le grave accident dont a été victime un jeune Sénégalais qui tentait de fuir un contrôle. »Une tension palpable. Je me demande à quel cran. Mais quelle est cette histoire de « grave accident » d’un Sénégalais alors que, dans le reportage précédent, ce sont les vendeurs à la sauvette qui « s’en prennent maintenant aux fonctionnaires de police » ?

Le reportage est cette fois signé Pauline Liétard et Wassila Kamli pour le compte d’Elephant et Compagnie, la société d’Emmanuel Chain qui produit Sept à Huit. Il démarre « sous les jupes de la Dame de Fer, où se joue un curieux manège. Des vendeurs ambulants arpentent le parvis les bras chargés de souvenirs. Mais combien leur rapporte ce petit bizness ? » Pour le savoir, le journaliste aborde en caméra cachée quelques marchands. « En quelques secondes, les prix peuvent baisser de façon vertigineuse : les deux porte-clés pour 1 euro passent rapidement à cinq pour 1 euro. » D’après les informations fournies par le précédent reportage, il faudrait donc que le vendeur écoule quotidiennement 2500 porte-clés pour parvenir à un revenu de « quelques centaines d’euros par jour ». Facile.

« Ils gagnent de 20 à 100 euros par jour », conclut le reporter au terme de sa petite enquête. Quoi ? Les « quelques centaines » du lundi précédent sont devenus quelques dizaines… Avec des bénéfices divisés par dix, la tour Eiffel en plastoc n’est plus une affaire en or. D’autant que la concurrence s’accroît. « Ces vendeurs à la sauvette n’étaient qu’une trentaine dans les années 80, principalement des Sénagalais. Mais depuis trois ans, des Indiens viennent leur disputer ce territoire. » Je croyais que c’était des Pakistanais… Il n’empêche que, Pakistanais ou Indiens, ces maudits Asiatiques viennent manger le pain de nos Sénégalais.


« Leur nombre a explosé. Alors cet été, la police a décidé de multiplier ses interventions. » 
C’est parti pour la séquence action avec descente de la BAC, policiers en repérage à bord de « motos civiles » et course-poursuite à pied sur les quais. « Les interpellations vont s’enchaîner toute la matinée. Les policiers vont arrêter trois autres “sauvettes”, comme ils les appellent. Deux autres vendeurs de souvenirs et un vendeur de bouteilles d’eau. » Un dealer de bouteilles d’eau !? Dans un endroit où les familles se promènent en famille ? C’est criminel !

« Mais la partie ne s’arrête pas là
 (…), c’est le début d’une chasse au trésor. » Le reporter accompagne les forces de l’ordre dans la recherche des caches où les « sauvettes » stockent leur matériel. Un millier de tours Eiffel sont saisies. Tania, policière : « Il faut toucher là où ça fait mal. Le nerf de la guerre c’est l’argent, s’ils n’ont plus de matériel à vendre on ose espérer qu’on va endiguer le phénomène. »Au mépris de l’environnement, « les saisies partent automatiquement à la destruction », alors que l’on pourrait facilement recycler toutes ces tours Eiffel en Mont-Saint-Michel.

Le reporter rejoint le commissariat où il suit l’audition d’un Indien de 22 ans « en situation irrégulière » depuis quatre ans en France et « déjà arrêté une dizaine de fois ». « On voit les mêmes personnes revenir presque tous les jours », constate la fonctionnaire qui interroge le gardé à vue. « Chaque semaine, cette brigade arrête une cinquantaine de vendeurs, reprend le commentaire. La justice débordée renonce souvent à poursuivre ce genre de petit délit et même à expulser ces vendeurs. » Alors, le cache-cache continue, « un cache-cache qui, malheureusement, peut aboutir à des drames ».


« Il est tombé là. »
 Les vendeurs qui, depuis le début du reportage, fuyaient les journalistes et leur caméra, les prennent maintenant à partie et les emmènent dans le métro. « Une heure plus tôt, un vendeur à la sauvette poursuivi par les policiers a reçu une décharge électrique en tombant sur les rails. 750 volts qui l’ont envoyé directement à l’hôpital. » Il s’appelle Lamine. A l’hôpital où il est en réanimation, les reporters rencontrent Aminata, « sa tante, sa seule famille en France ».

 


Nouveau changement de décor
 – ou plutôt, de point de vue. Le reportage semblait se contenter d’être « embedded » avec les policiers quand « ce drame a bouleversé les vendeurs sénégalais et nous a ouvert les portes de cette communauté ». Dans le studio de Lamine, ses colocataires parlent de leur vie et de leur ami. « Vendeur à la sauvette, c’est un métier qu’on fait quand on n’a pas d’autre choix. Vaut mieux vendre à la sauvette que faire des bêtises, voler le portefeuille des autres. »


Les reporters recueillent aussi les confidences,
 le chagrin d’Aminata. Au fil de ces témoignages, le vendeur à la sauvette anonyme et flouté des policiers – et du20 heures de TF1 – devient un être humain, avec une histoire, des craintes, des espoirs. En l’espèce, « un garçon sympa, gentil, posé. » Marié et père de deux enfants, Lamine a quitté le Sénégal parce son métier de tailleur ne lui permettait plus de faire vivre sa famille et s’est trouvé contraint de devenir vendeur à la sauvette, n’ayant pas de papiers pour trouver d’autre travail. « Lui-même m’a dit qu’il était fatigué et que ça ne pouvait pas continuer, se souvient Aminata. Il avait peur de la police, il voulait trouver du travail comme tailleur. Ce sont les dernières paroles que Lamine m’a adressée, quelques jours avant son accident. »


« Lamine est mort
 une semaine plus tard, le 26 août. Les vendeurs se sont cotisés pour faire rapatrier son corps au Sénégal. » Ils ont aussi manifesté pour dénoncer le harcèlement policier. D’où « l’agressivité » dont les accusait Jean-Luc Mercier, « directeur territorial adjoint de la sécurité de proximité de Paris ». D’où l’« opération coup de poing » relatée dans le 20 heures du 30 août. Mais les reporters du JT, ce jour-là, n’avaient pas le temps de remonter le temps. Pas même pour évoquer une mort intervenue quatre jours plus tôt. Ils ont fait du journalisme à la sauvette.

 

Samuel Gontier

http://television.telerama.fr

17 Commentaires

  1. je suis désolé de le dire mais Les États Africains sont très laxistes.Ils savent pas qu’on est entrain de tuer leurs propres fils à tort.

    ils n’osent même pas daigner mot.c’est scandaleux
    imaginez si c’était un français qui a été tabassé par un de nos GMI ?

    La CPI va être sollicitée

  2. c triste et voila c k c imbecil ns pay apres avoir combatu pour eu pendan les 2 guerr mondio on vs a liberer sinon actelema on aller parler de lallman en france ou st les dirigen africain tous des brebi galeuse wallah dieu va vs juger on vs entan mm pa pa de reaction de votre par keskon atan pour reagir par ns mm doulllllllllllllllll la france
    et si gete president walllah sa va sarreter ou on me tu

  3. Ben dites-donc, si cela continue, le fisc et la police vont s’intéresser aux vendeurs et vendeuses de maïs (ou de boissons faites maison) « à la sauvette ». Là aussi on trouve pêle-mêle sénégalais, maliens, pakistanais, indiens et peut-être d’autres ! Avec un maîs à 1 euro pour les pakistanais et 50 cents pour les africains (africaines), on peut difficilement croire qu’il seraient susceptibles d’être soumis à l’impôt sur la fortune !
    Honnêtement il y a mieux à faire dans l’utilisation de l’argent du contribuable français. Les fraudes au fisc, aux allocations, aux assurances chômage, à la sécurité sociale, cela représente VRAIMENT quelque chose de significatif. Et les meilleurs dans ces fraudes, ce ne sont pas des « sans-papiers » mais bel et bien des VRAIS français !

  4. Il fauteuils oser le dire en France les dirigeants pollitiques au pouvoir Sontag DES fachos .ils Sont pret a tout pour contrecarrer le fn. Nos dirigeants DES gors jeegens ou DES hommes qui ne ban dent pas Doncaster DES sans couilles main tenant que voulez vous ?

  5. desolant ,emigres senegalais de tous les pays ,unissons nous prenons notre destin en main les politiques ne pensent qu en leurs interets personnels et familiaux l heure a sonner qu on s engage dans la politique en ayant notre poprpe candidatvisiter snr senegal.org

  6. VRément désolé cela montre que la france colonise toujours notre pays a qui la faute nos dirigeants, parties politique,les médias de ce pays la france n’a pas rendu la monnaie a notre tirailleurs qui leurs a donné leur indépendance

  7. ce que tf1 A DIT Cé faut ce sont les séresse qui l ont suivi jusqu a la ligne 6 a trocadéro y a des caméra dans ts les station de métro il faut montré ts seras claire elle disent controles de papiers mensonge on es là je jr
    cé faut les policiers sont couris derriére luit cf est eux qui l ont tué cette t affaire cé l été par l eté si le senégal est un pays qui aiment ça population ts seras clair le consul il a des preuveut il faut allé jusqu au bou la france est un pays racisme il aime les noirs que ça soit ce qui est imigrès ou ce qui est n es içi en france pariel il recpecte pas la pot noir ns smme toujours des esclave
    ts ça se sont les chefs d etat il y a trop de choses je peu pas dire ts ect les chefs d états d africain maffié vs de les fils qui sont à l extérieur on as des parent comme vs des femme cmme vs en plus ont vx construire cmme vs rester chez ns tranquille
    merçi

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