Preparation de l ‘Independance du Senegal : repetition du Defile civil
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Pour un plus grand respect de la femme noire et des noirs en gĂ©nĂ©ral nous devons inciter le gouvernement du SĂ©nĂ©gal, Ă interdire, lors du dĂ©filĂ© commĂ©morant notre accession Ă l’IndĂ©pendance, Toutes mèche, cheveux dits naturels posĂ©s sur la tĂŞte, et les perruques. Nos personnels fĂ©minin des ArmĂ©es, de la police, de l’Administration pĂ©nitentiaire , les filles qui composent les MAJOTETTES qui dĂ©files, font honte Ă tout SĂ©nĂ©galais qui a une conscience de la valeur des caractĂ©ristiques raciales que la nature Ă gratifiĂ©es Ă sa race noire ! Le monde nous regarde, particulière en cette journĂ©e de dĂ©filĂ© civil et militaire, et notre image doit reflĂ©ter la fiertĂ© du peuple SĂ©nĂ©galais. Quand on sait que pour les RACISTES Boers de l’Afrique du Sud, les cheveux de la race noire Ă©taient si laids qu’il fallait en faire la marque spĂ©cifique pour savoir si un blanc, un indien avait du sang nègre, il est inadmissible que les femmes noirs d’Afrique se fassent poser ses faux cheveux ou des cheveux prĂ©levĂ©s sur des dĂ©funtes, ou pèlerins Indiennes et mĂŞme de vrais cheveux prĂ©levĂ©s sur des femmes blanches. Les invitĂ©s du SĂ©nĂ©gal, Ă l’occasion de cette fĂŞte, ne comprendraient pas que notre jeunesse fĂ©minine soit si inconsciente que c’est une injure de leur race qu’on leur fait en leur imposant cette mode de cheveux d’une autre « race »! Nos femmes intellectuelles, nos Ă©tudiantes, nos ministres et DĂ©putĂ©s sont pires que les pauvres paysannes qui ne font que suivre la Ville!