-5 ans de prison ferme et une privation des droits civiques. C’est la sanction que risque le secrétaire général de « Convergence socialiste » Malick Noël Seck dont le procès s’est ouvert ce mardi 18 octobre au tribunal des flagrants délits de Dakar.
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Le procès a commencé à 11h 24 mn. Face aux juges, le jeune socialiste, poursuivi pour outrage à magistrat, menace et offense au chef de l’Etat, est revenu sur le contenu de sa lettre adressée au Conseil.
Tout en assumant ses propos, Malick Seck a soutenu qu’il n’a ni outragé, ni menacé ou offensé personne. Il a soutenu que le commanditaire de sa lettre, n’est personne d’autre que son fils de… 15 mois, nommé Mamadou Seck dont il craint pour l’avenir.
Il a ajouté qu’il a écrit la correspondance pour sensibiliser le Conseil constitutionnel et le peuple sénégalais sur l’immoralité de la candidature de Wade.
Mais pour le parquet, les délits reprochés au prévenu sont constants. C’est pourquoi Mouhamadou Moustapha Sarr a demandé au tribunal de condamner Malick Noël Seck à 5 ans de prison ferme et à une privation de ses droits civiques.
Le procès se poursuit avec la plaidoirie des avocats du jeune socialiste.
A rappeler que Malick Noël Seck a été lacé sous mandat de depuis mercredi dernier pour avoir écrit une lettre au Conseil constitutionnel. A la tête d’un groupe de militants, il s’était rendu au domicile du président Cheikh Tidiane Diakhaté pour lui remettre la missive, sans succès. Il s’est alors rendu au siège du Conseil pour le faire…
Dans ladite lettre, Malick Noël Seck dit au président du Conseil constitutionnel : « Nous sommes venus vous rappeler aujourd’hui, le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en acceptant votre statut de membre du conseil constitutionnel. Vous avez juré de fidèlement remplir vos fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Il nous semble aujourd’hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, et que vos séminaires, vos rassemblements, ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée. »