Un Nigérian d’une quarantaine d’années a été tué puis pendu à un arbre dans les cimetières musulmans de Tilène à Ziguinchor. La police essaie de percer le mystère de ce crime.
ZIGUINCHOR – Le corps d’un homme tué puis pendu à un arbre a été découvert, hier, aux cimetières de Tilène, à Ziguinchor, plongeant les riverains dans la stupeur. Selon nos sources, ce sont des enfants qui ont fait l’horrible découverte avant d’alerter les riverains. Aussitôt informés, les sapeurs-pompiers qui se sont déportés sur les lieux n’ont pu toucher le corps sans vie de l’homme avant l’arrivée d’un inspecteur de la police. C’est après les premières enquêtes des limiers que les sapeurs-pompiers ont fini par transporter la dépouille mortelle à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. «Arrivés sur les lieux aux cimetières de Tilène, on a trouvé un homme pendu. Automatiquement, on a alerté les policiers. Quand l’inspecteur est arrivé, il a relevé quelques indices et nous a ordonné de détacher le corps et de l’emmener à la morgue de l’hôpital régional», a confié après constat le lieutenant Mbacké Cissé, commandant de la 41e Compagnie d’incendie et de secours de Ziguinchor.
Signalons que l’identité de la victime reste jusque-là inconnue, même si certains ont su identifier le visage. Toutefois, il faut préciser que la thèse du suicide aurait été rejetée par les enquêteurs, après constat. Car, selon des sources proches de la police, la victime, qui serait de nationalité nigériane, âgée d’une quarantaine d’années, aurait été tuée dans la nuit du jeudi au vendredi avant d’être pendue à l’intérieur des cimetières musulmans. D’ailleurs, le corps de la victime portait de graves blessures au niveau de la tête et ses pieds étaient maculés de boue. Suffisamment d’indices qui ont poussé les policiers à évacuer la thèse du suicide et à ouvrir une enquête pour détecter les circonstances réelles de ce drame en s’appuyant sur les résultats de l’autopsie.
Signalons que ces cas de pendaison assimilés à des suicides sont d