Le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) estime que le président de la République est le seul garant de la stabilité du climat social scolaire. Pour Mademba Sock, «cette situation ne peut plus perdurer. Nous vous invitons à faire des efforts pour rencontrer les syndicats d’enseignants et faire plus que le gouvernement. Vous ne pouvez plus envoyer des délégataires. Vous n’avez plus le délai et le choix. Jouer votre partition».
Suffisant pour le président de la République apporte son grain de sel sur l’allocution du Secrétaire général de l’Unsas en l’invitant aussi à parler des syndicats d’enseignants pour sur la situation de l’école. «Ce que vous demandez au président de la République, faut le faire aux syndicats d’enseignants. Si vous voulez être juste. On n’est pas sorti du néant. Le gouvernement est le bras armé du président de la République. Il met en œuvre la politique publique. Vous ne pouvez pas créer une dichotomie entre le gouvernement et le président », dixit Macky Sall qui exhorte les syndicats à ne pas être unilatéral devant une situation aussi grave où l’école publique est menacée par la récurrence des grèves au quotidien.
Pour Mamadou Diouf de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (Csa), «il est nécessaire de poser le problème du consensus national au tour de l’école. Les instruments retenus lors des Assises de l’éducation qui peuvent amener une stabilité, ne sont pas appliqués. C’est une urgence. Mais nous avons comme l’impression que le gouvernement ne soit pas conscient de cette urgence depuis que les Assises se sont tenues».
Baïdy Agne du Comité national du patronat (Cnp) embouche la même trompette en déclarant que «l’école publique est le plus grand stabilisateur social qui assure le mieux la promotion sociale. Nous nous proposons en tant que privé de participer aux négociations sur l’enseignement compte tenu de nos performances dans le privé et dans le cadre du tripartisme social».
sud quotidien
L’heure est grave. La situation de l’école publique est des plus inquiétante. Le Président doit se calmer et analyser sereinement la situation pour y apporter les réponses idoines. Qu’il n’oublie pas qu’il est le président de l’espoir, au delà de toutes autres considérations. Et ce mot Jakar n’est pas vide de sens.
Wa Salam
Le pays est mal barré. Un président qui passe son temps à se quereller avec tout le monde, à fuir ses responsabilité en tant que chef de l’exécutif. Il me fait honte ce type.