L’homme d’affaires, propriétaire de la chaîne cryptée, relativise la perte des droits de retransmission de la Ligue 1 à compter de 2020.
« C’est présenté comme la fin du monde mais pardon, c’est une tempête dans un verre d’eau microscopique. » C’est ainsi que Vincent Bolloré, propriétaire de Canal+, a réagi aujourd’hui à late des droits télé de la L1 par sa chaîne pour la période 2020-2024. Mardi, l’agence espagnole Mediapro a en effet raflé la majorité des droits de retransmission, beIN Sports conservant également une partie des rencontres.
La Ligue de football professionnel a annoncé que ce nouveau contrat s’élevait à 1,153 milliards d’euros par an, soit une hausse de 60% par rapport au cycle en cours. « Canal, c’est une chaîne qui achète des droits à des prix où ils peuvent les vendre sans faire de perte, a justifié Vincent Bolloré à Reuters. Canal ne va pas être ruiné et les équipes ont extrêmement bien fait de ne pas suivre des enchères folles. »
Si Mediapro a annoncé jeudi qu’elle ne comptait pas revendre certains de ses lots, le nouvel acteur espère en revanche conclure des accords avec Canal+ et les opérateurs de télécoms afin de distribuer sa futur chaîne « 100% Foot » au plus grand nombre.
L’Équipe