Depuis près d’un an, B. F. surveillant général du collège d’enseignement moyen (Cem) Mamadou Diaw au moment des faits, est incarcéré à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Thiès. Il est prévenu d’avoir détourné et violé la mineure de 17 ans S.D.W, alors élève en classe de troisième dans son établissement. Même s’il est confondu par le test Adn, il continue à nier les faits avec véhémence.
Une affaire de viol suivi de grossesse a éclaboussé le collège d’enseignement moyen (Cem) Mamadou Diaw de Thiès. Et le présumé auteur n’est autre que le surveillant général du dit établissement, et la victime une élève de troisième âgée de 17 ans. B.F, deux épouses, une quinzaine d’enfants, comptabilisant 34 ans de carrière dans l’éducation dont 14 dans l’établissement, est ainsi au cœur d’une affaire de mœurs, alors qu’il est à un an de la retraite.
Cependant, beaucoup de zones d’ombre ont été soulevées dans cette affaire qualifiée de douloureuse par toutes les parties, même si la fille a laissé entendre qu’avant le jour des faits, elle a eu à rejeter des avances de son surveillant général. En effet, les supposés faits de viol ont eu lieu le jeudi 18 février 2010, mais n’ont été découverts que 6 mois plus tard. Selon la version donnée par la fille, le jour des faits, ils étaient en train de faire cours au niveau du Bloc scientifique, quand un garçon est venu demander au professeur de dire à S.D.W d’aller répondre au surveillant général. Ce qui fut fait. Elle raconte ensuite que quand elle est entrée dans le bureau, le surveillant général lui a offert un morceau de pain.
Elle a décliné dans un premier temps, mais devant l’insistance de son surveillant général, elle a fini par en consommer. C’est ainsi qu’elle a perdu connaissance, pour ne retrouver ses esprits que le lendemain. Et pourtant, elle déclare être retournée en classe pour récupérer ses affaires, avant de rentrer seule chez elle. Interrogée sur le rapport sexuel, elle déclare ne rien en savoir, ajoutant qu’elle n’a jamais constaté de traces de sang ou un liquide de quelque nature que ce soit sur son slip, encore moins sur le pantalon jean qu’elle portait. En clair, elle n’a pas pu affirmer que B.F a effectivement eu un rapport sexuel avec elle.
B.F confondu par le test Adn
C’est en fait la mère de la présumée victime qui a constaté des changements dans le comportement de sa fille. Après des questions restées sans réponses convaincantes de la part de la fille, elle finit par contacter un gynécologue qui détecte un état de grossesse. La fille, après un moment de réflexion, se rappelle la scène qui avait eu lieu dans le bureau du surveillant et désigne ce dernier comme étant l’auteur de la grossesse. C’était le 5 août 2010. Interpellé dans son bureau, B.F n’a pas dans un premier temps nié les faits, selon la mère. Mais une fois à la gendarmerie, il a changé le fusil d’épaule pour dégager carrément en touche. A en croire B.F, il n’a jamais appelé S.D.W dans son bureau et ne lui a jamais donné du pain à manger. En plus, il jure n’avoir jamais reçu la dame dans son bureau. Et pourtant, deux témoins dont un professeur et un surveillant ont confirmé cette fameuse rencontre. Toujours est-il que pour éclairer cette affaire, le magistrat instructeur a ordonné un test Adn dont les résultats ont confondu le surveillant général. Mais le test est contesté par le prévenu et ses conseils, qui réclament une contre-expertise. Sur toutes les questions soulevées, le juge rendra sa décision le 7 juin prochain.
Mbaye SAMB
lasquotidien.info
Chers journalistes, ayez un peu plus de respect pour vos lecteurs et vérifiez vos sources ou réfléchissez sur ce que vous écrivez.
Ça m’étonnerait que l’affaire puisse se passer un 5 Août car à ma connaissance les classes sont fermées à cette période de l’année. Comment l’élève pouvait elle se trouver en classe?
Il est dit :
« En effet, les supposés faits de viol ont eu lieu le jeudi 18 février 2010, mais n’ont été découverts que 6 mois plus tard »
Février + 6 mois = Aout date de la découverte de la, grossesse
Monsieur Meissa, je fais mon mea culpa