« L’heure est grave ! Dans cette situation il devrait y’ avoir des diligences et des assises autours d’une table. Parce que notre première démarche depuis qu’on nous a annoncé qu’il y’aura session unique et que la coordination des étudiants est dissoute à été d’essayer de discuter avec les autorités autours d’une table », déclaré le porte parole des étudiants de l’université Alioune Diop ce mercredi lors d’un point de presse.
Le porte parole explique, « d’ailleurs, c’est pourquoi on avait demandé aux étudiants de retourner dans les amphithéâtres pour rependre les cours à la demande du représentant du Khalif général des mouride en attendant que le problème soit résolu dans la paix et dans la stabilité. Malgré tout cela, les jours passaient et on ne voyait pas de résultats. Aucun problème n’a été réglé, le manque d’eau perdure au niveau de l’université, les bacheliers de l’années dernière n’ont toujours pas reçu leurs cartes, le manque d’infrastructures est flagrant et les étudiants font leurs TD au niveau du lycée. C’est tous ces problèmes qui nous ont poussé à sortir pour manifester afin qu’il ait de l’avancement ». Ajoute « on avait décrété 48h grève après avoir introduit un préavis sans réponse. Les autorités ont fait la sourde oreille. C’est dans cette dynamique que nous avons reconduit une grève de 72h et toujours aucune réaction des autorités universitaires jusqu’à que l’on décrète 96h de grève et malheureusement il n’y’avait aucune réaction. C’est pourquoi on était descendu sur la route pour manifester pacifiquement, et c’était une seule fois, un jeudi », indique le responsable.
Le porte parole de continuer, « c’est par la suite que les autorités ont pris des décisions injustes. Mais nous étions toujours calmes. Les autorités continuaient de nous manquer de respect. Aucune de nos revendications n’a été satisfaite et le restaurant continuait à servir des aliments pourris jusqu’à ce qu’il ait mort d’homme à cause d’une intoxication alimentaire ».
Il termine par demander « le retrait immédiat des forces de l’ordre au sein du campus, un éclaircissement sur la mort de notre camarade Badara Diagne pour que les responsabilités soient situées afin que l’on puisse sanctionner les responsables. Il faudra aussi régler le problème des infrastructures car on en manque réellement ».
Par Cheikh Ousmane Diallo