Dans un texto envoyé au fils du Président Wade, avant-hier à 18h 42mn, Pierre Goudiaby Atepa présente ses excuses à Karim. Il a expliqué que les propos tenus, samedi dernier, à l’Université polytechnique ouest-africain (Upoa) étaient de la boutade et n’étaient pas destinés à être publiés (voir Le Quotidien n°2576). Pierre Goudiaby Atepa a présenté ses excuses au fils du Président. Dans le texto qu’il a envoyé à Karim Wade, avant-hier à 18h 42mn, M. Atepa écrit : «Je suis désolé de l’interprétation que les journalistes (seul Le Quotidien a relayé ses propos : Ndlr) ont fait de mes propos. Je te présente mes excuses. Je veux te rencontrer dès que tu seras disponible.» Contacté, Pierre Goudiaby Atépa a fourni cette réponse : «J’ai effectivement envoyé un Sms à Karim pour lui présenter mes excuses, parce que c’était une simple boutade (sic !) à l’endroit des jeunes avec qui je m’entretenais pour leur dire qu’ils étaient trop pressés. Dans la vie, il faut avoir de l’expérience pour pouvoir faire certaines choses. Je lui ai présenté mes excuses parce que comme je l’ai dit ; cette boutade, en fait, ne devait pas être publiée et j’ai dit : ‘’Je vais vous faire un petit Off dans un sens pas méchant du tout.’’ Et malheureusement, l’usage qui en a été fait a profondément dérangé, parce que ce n’était pas l’intention. C’est la raison pour laquelle, effectivement, je lui ai présenté des excuses.»
Et M. Goudiaby Atepa de poursuivre : «J’ai émis le souhait de le rencontrer, parce que Karim m’avait invité, il y a de cela deux mois ; il m’avait invité à dîner ou à déjeuner avec lui. Après cet incident malheureux …puisque moi je ne veux offenser personne – et effectivement ça l’a offensé -, j’ai souhaité qu’on se retrouve et qu’on discute entre parents (sic !).»
A la question de savoir si Karim Wade est disposé à le recevoir, Atepa répond : «S’il est prêt à me rencontrer ? Ça, c’est à lui qu’il faut demander. Moi en tout cas, je suis prêt à déférer à l’invitation qu’il m’a faite il y a deux mois. Encore une fois, Karim Wade n’est pas mon ennemi. C’est clair : je ne peux pas dire partout que je suis l’ami du Président et être l’ennemi de son fils. Seulement moi, j’ai des libertés. Je pense ce que je pense ; je dis ce que je pense. Et des gens interprètent ce que je dis …Ils l’interprètent avec un brin de méchanceté (sic !). Et ça m’a fait très mal. Dites à votre journaliste, que prochainement quand c’est de la boutade c’est de la boutade et qu’il n’illustre pas avec des photos où j’accuse des gens comme si j’étais en guerre. Je ne suis en guerre contre personne. J’ai des vérités, mais on a un pays où on a besoin que les gens s’entendent entre eux. Ce n’est pas parce qu’on ne m’entend pas sur un concept, sur des choses, qu’on va faire des gens mes ennemis. Ça, je ne l’admets pas. Encore une fois, je dis que son père est un ami.