Le Président de la République du Sénégal, Me Wade a décidé, à partir de la France, de se rendre à Benghazi, protégé par des avions de chasse français, pour apporter son soutien à la rébellion libyenne et demander à son vieil ami et complice Kadhafi, de renoncer au pouvoir, renseigne une déclaration du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) de Magued Thiam. Un tel « acte inqualifiable » aux yeux du Secrétariat du Comité Central du Pit, « s’inscrit dans sa quête (Ndlr : celle du Président Wade), désormais devenue aussi désespérée que démentielle, d’imposer son fils aux Sénégalais ».
A cette fin, il vient de révéler, dira le Pit, qu’il ne reculera devant rien pour assouvir ses fantasmes. « C’est bien la raison pour laquelle il s’est mis, toute honte bue et aussi ostensiblement que cela, au service de la France et de l’O.T.A.N », font remarquer les camarades de Magued Thiam.
Pour le Pit, le « comprendre, en mesurer l’extrême gravité, commande à tous les dignes fils du pays, à tous les patriotes conséquents, de resserrer les rangs pour faire face au monstre et à ses sombres desseins ».
Magued Thiam et ses camarades soutiennent que le Président de la République, en se comportant ainsi, réveille de vieilles blessures, péniblement cicatrisées. « Il met son Peuple en devoir de lui dire qu’il a cessé de le représenter, de parler et d’agir, légitimement, en son nom », renseigne la déclaration. Et d’ajouter : « Précisément parce que les Sénégalais tiennent à leur dignité. Ils ne se veulent les vassaux d’aucun pays au monde. Ils ne souhaitent pas, que de l’étranger, il leur soit dit qui doit les gouverner. Ils reconnaissent donc au Peuple libyen et à lui seul le droit de décider de ses propres affaires ».
Les Sénégalais diront à leurs frères africains qu’ils ne sont pas et ne veulent pas être « ce dos qui se courbe et se penche sous les coups de fouet de midi » ! Ils leur promettent de « se venger et de les venger de cette gifle retentissante qu’Abdoulaye Wade vient, encore, d’administrer à tous les fils du continent. Ils prennent l’engagement de faire tout ce qui dépendra d’eux pour se libérer de cet homme dont les actes ignobles ont fini de franchir les frontières nationales ».
Une chose est sûre et certaine : « si aucune génération n’est comptable de son histoire- entendue au sens de son passé-, chaque génération a, néanmoins, l’obligation d’assumer son présent. Et, de ce point de vue, les Sénégalais sont interpellés », souligne le Pit. sudonline.sn