Même s’il avait reculé après avoir signé un décret permettant à global Voice de contrôler et collecter des taxes sur les appels téléphoniques entrant, le président Abdoulaye Wade tient cette fois-ci à aller jusqu’au bout. Il l’a fait savoir clairement, lors du conseil présidentiel de mercredi dernier.
« J’irai jusqu’au bout de cette affaire. Le gouvernement gouverne et moi j’ai été élu par le peuple. Quand je prends une décision, je n’ai besoin de personne. Maintenant, si vous n’êtes pas contents, attendez les prochaines élections », a déclaré le président de la République lors du Conseil présidentiel sur les appels entrants tenu mercredi dernier. Des propos rapportés par « L’As ».
Le président de la République parlait ainsi au Président Directeur général de la Sonatel, Cheikh Tidiane Mbaye et aux syndicalistes de la Sonatel, présents lors de cette rencontre. Le président de la République justifie sa décision par le fait que « ce que Sonatel propose ne rapporte que 10 milliards ». Pointant un doigt sur les travailleurs de la Sonatel, le chef de l’Etat a déclare : « Pourquoi vous prenez la défense de France télécom alors qu’elle est la seule à se sucrer ? ».
Des propos qui ont fait sortir Cheikh Tidiane Mbaye de sa réserve. D’un ton ferme, le Directeur général de la Sonatel a démenti le chef de l’Etat. « L’année dernière nous avons fait entrer en droits et taxes 175 milliards dans les caisses de l’Etat. Et cette année nous verserons probablement 200 milliards », dit-il.
Sur les appels internationaux entrants, le Pdg de la Sonatel a réaffirmé son refus.« Monsieur le président de la République, vous connaissez ma position dans cette affaire. Je suis contre. Le Conseil d’administration dans lequel siège un représentant de l’Etat est contre. Et ce conseil d’administration a notifié son refus à l’Etat », a déclaré Cheikh Tidiane Mbaye.
nettali.net
Ablaye wade reviendra sur sa décision comme toujours.
S’il dit j’irai jusqu’au bout c’est bon signe, cela signifie qu’il se déjugera il en a l’habitude il fera du wakeet.
Sa parole ne vaut rien selon lui-même; donc il ne faut pas y tenir compte.