La Bourse de New York progressait vendredi à l’ouverture de la dernière séance du mois d’août, toujours portée par la désescalade des tensions commerciales sino-américaines.
L’indice vedette de la cotation new yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, montait de 0,42% à 26.473,72 points vers 13h45 GMT.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, gagnait 0,39% à 8.004,61 points et l’indice élargi S&P 500 à points s’appréciait également de 0,39% à 2.936,04 points.
Wall Street avait fini nettement dans le vert la veille avec l’espoir d’une reprise des négociations entre les deux premières économies mondiales: le Dow Jones avait pris 1,25% et le Nasdaq avait gagné 1,48%.
Le président américain, Donald Trump, a indiqué jeudi que des responsables américains et chinois du commerce devaient s’entretenir dans la journée, réaffirmant par ailleurs que les deux parties avaient été en contact la semaine dernière.
Plus tôt jeudi, le porte-parole du ministère du Commerce chinois a laissé entendre que Pékin pourrait ne pas riposter aux dernières surtaxes douanières américaines sur ses produits, arguant que la guerre commerciale menaçait la croissance mondiale et qu’une reprise des négociations restait possible.
« La main tendue par la Chine revigore le marché pour le moment », a commenté Patrick O’Hare de Briefing.
Une nouvelle augmentation des tarifs douaniers visant les biens chinois doit entrer en vigueur dimanche aux Etats-Unis, tandis que Pékin a prévu d’imposer de nouveaux droits de douane sur 75 milliards d’importations américaines en deux temps, le 1er septembre puis le 15 décembre.
« Les discours sur le commerce ont plus de poids que les actes et font monter les valeurs boursières de plusieurs milliards de dollars sans qu’il y ait de raison fondamentale à cela », a souligné M. O’Hare de Briefing.
Les investisseurs attendaient par ailleurs plusieurs indicateurs économiques publiés plus tard dans la journée, dont l’enquête de l’Université du Michigan sur la confiance des consommateurs lors du mois écoulé.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine remontait pour s’établir à 1,52%, mais restait inférieur au rendement à deux ans sur les bons du Trésor américain(1,54%).
Ce phénomène, que les économistes qualifient d' »inversion de la courbe des taux », est souvent considéré comme un indicateur avancé de récession. AFP