spot_img

[Xalima Interview] Mactar Gueye: «A Boudouck, le vote n’est toujours pas accepté par l’autorité religieuse locale »

Date:

– INTERVIEW –    MAME MACTAR GUEYE, SECRETAIRE GENERAL DU RDS :

«Le dialogue politique c’est l’acceptation par tous les acteurs de l’arène politique du principe selon lequel nulle n’a le monopole de la vérité»

Avec sa double casquette de vice-président de l’Organisation islamique Jamra et de secrétaire général du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds), Mame Mactar Guèye aborde avec Xalimasn.com l’actualité politique et sociale récente, marquée par la recrudescence des saisies de stupéfiants, et son audience du 23 avril dernier avec le chef de l’Etat, assortie de la tenue du 3e Congrès de son parti, le Rds. Ce qui fut pour lui un prétexte tout trouvé pour faire sa rentrée politique. Entretien.

 

M. Guèye, une affaire de drogue dure vient encore une fois d’éclabousser la police, avec l’interpellation d’un agent de l’Ocrtis confondu de collusion avec des narcotrafiquants. Au moment où Jamra continue d’interpeler les autorités, avez-vous été surpris par cette énième affaire ?

L’actualité récente, en termes de saisie répétitive de drogue, donne aujourd’hui malheureusement raison à Jamra, qui n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les risques de voir notre pays basculer dans la «blacklist» de pays qualifiés de «plaque tournante du trafic de drogue». Et j’ai eu mal l’autre jour en entendant le représentant sous-régional de l’Onudc (Ndlr : Office des Nations unies contre la drogue et le crime) M. Pierre Lapague, dire que notre pays figure désormais dans le trio de tête, avec le Ghana et le Nigéria, en terme de production et de trafic de cannabis. En effet, en survolant les six derniers mois, on est saisi d’effroi par le volume de saisie de drogue opérée par les forces de sécurité. Au mois d’août déjà de l’année dernière, la brigade de douane de Rufisque a confisqué pas moins de 670 kilos de cannabis que les trafiquants convoyaient à bord de taxis. Deux mois plus tard, ce fut au tour de l’Ocrtis (Ndlr : l’Office central de répression du trafic du trafic illicite de stupéfiants) de stopper, à l’entrée de la Petite-Côte, à Mbour, un camion-benne, en provenance du Mali, avec un chargement de 800 kilos de cannabis. Ce record vient d’être battu, il y à peine deux mois, par une prise d’une tonne cinq cent, opérée par le Commissariat de Police de Yeumbeul, sur des pirogues en provenance de la Casamance, … Et tutti quanti, jusqu’à la prise d’il y à deux semaines des 260 kilos de cannabis effectuée à Rufisque par les hommes du Commissaire Mamadou Bop, que les trafiquants avaient d’ailleurs tenté de corrompre en leur proposant une somme de quatre millions de francs, pour que l’affaire fut classée sans suite. Mais ces vaillants policiers ont fait preuve d’un admirable patriotisme en préférant déférer les délinquants au Parquet plutôt que de toucher à cet argent issu de ce maudit commerce de «l’herbe qui tue»

 

Justement qu’est-ce qui explique cette singulière audace des trafiquants qui, même interpellés par la Police, n’hésitent plus à proposer allégrement de l’argent aux forces de sécurité, en échange de leur liberté ?

Parce qu’ils savent peut-être que leurs offres ont de fortes chances d’être acceptées, dans la mesure où il est connu que nos préposés à la lutte contre la drogue ont de modestes salaires. Et ces trafiquants, hyper-liquides, en tirent profit ! C’est de bonne guerre ! C’est pour cela qu’en annexe de la loi 2007-31, dite «Loi Latif Guèye», qui comme tout le sait renforce les sanctions pénales contre le trafic de drogue, le défunt député avait prévu, dans une seconde phase, de proposer à ses collègues l’adoption d’un système de dotation de primes aux éléments des forces de sécurité qui se distinguent dans de hauts faits d’arme, dans la lutte contre le trafic. Car vous n’êtes pas sans savoir que cette loi, en sus d’avoir criminalisé le délit de trafic de drogue, inflige parallèlement aux narcotrafiquants une amende qui fait le triple de la valeur de la drogue saisie. Au lieu de reverser ces sanctions financières au Trésor public, Latif comptait proposer au Parlement que l’on mette cet argent dans une sorte de «fonds de dotation», destiné à rémunérer les policiers, gendarmes, douaniers, agent des eaux et forêts qui se distinguent dans les saisies. Cette disposition est sensée les prémunir davantage contre les tentations de céder à la corruption. Il convient toutefois d’éviter la généralisation facile. Tous les agents qui luttent contre la drogue ne sont pas des corrompus, loin de là. Le Sénégal dispose de nobles investigateurs qui s’acquittent dignement et loyalement de leur mission, souvent avec de modestes moyens, sans jamais céder à la corruption. Ils méritent d’être de temps en temps décorés et récompensés. D’où la pertinence de cette proposition du défunt fondateur de Jamra, qui n’a malheureusement pas eu l’opportunité d’être conduite jusqu’à son terme. Aussi nous réitérons à ses collègues de la présente législature de prendre le relai, pour sa concrétisation, au grand bonheur de ce corps d’élite qui se sacrifie tous les jours que Dieu fait, pour protéger la société et préserver la santé mentale de nos enfants. Le Nation ne leur en sera jamais suffisamment redevable.

 

Quels risques encourt notre pays avec cette recrudescence du trafic ?

Si notre pays commet l’erreur de baisser la garde ou de faire preuve de laxisme face à cet odieux trafic, il n’est alors pas exclu que ce qui est arrivé à ce pays voisin qu’est la Guinée-Bissau, se reproduise ici, au Sénégal. En effet, depuis que les services de renseignement américains ont réussi à prouver qu’une bonne partie du financement du terrorisme international provient des milliards de dollars générés par le trafic de drogue, ils ne s’encombrent plus de protocole pour intervenir directement dans des pays supposés laxistes. Ainsi, après voir «blacklisté» la Guinée-Bissau comme un «Etat-narco», via l’Onudc, les Etats-Unis sont intervenus, au début de l’année écoulée, sans prendre de gants, sur le sol ce pays voisin. C’est un corps d’élite de la Dea (l’Ocrtis des américains) qui a violé en plein jour la souveraineté territoriale de ce pays, pour venir quasiment kidnapper le Contre-Amiral (Ndlr : chef de d’Etat-major de la Marine) José Na Tchuto. Confondu de collusion avec des caïds de la drogue de son pays et des cartels de narcotrafiquants sud-américains, ce haut gradé de l’armée bissau-guinéenne arrêté par les américains a été présenté, le 5 avril de l’année dernière à un juge fédéral américain qui l’a inculpé, placé sous mandat de dépôt sans possibilité de libération conditionnelle sous caution. Vous vous imaginez ! Se voir régler sa cuisine sécuritaire interne par un pays tiers ! Il n’y rien de plus humiliant  pour un Etat souverain ! C’est justement ce qui est à craindre pour notre pays, s’il commet l’erreur fatale de verser dans la complaisance, en terme de répression de ce commerce maléfique, qui déstabilise les économies, avec le blanchiment de l’argent sale, détruit la santé mentale des populations, tout en se posant comme un sérieux problème de sécurité publique, comme en attestent les statistiques policières de beaucoup de pays, qui s’accordent à constater que la recrudescence du trafic de drogue va souvent de pair avec la hausse de la criminalité. Il convient donc de renforcer la «Loi Latif Guèye» qui, quoiqu’on dise, a un effet fortement dissuasif, plutôt de chercher à la démanteler, sous prétexte qu’elle fait trop attendre les narcotrafiquants en détention préventive. Pourquoi ne pas créer une «session spéciale drogue», comme cela se fait dans certains pays anglo-saxons, en lieu et place de la Cour d’Assise ? Vouloir ôter à cette loi sa présente rigueur est inopportune ! Surtout dans ce contexte sous-régional délétère, où le trafic de stupéfiants n’a jamais battu autant de records, au point que le Sénégal est aujourd’hui classé par l’Onudc dans le trio de tête, aux cotés du Ghana et du Nigéria. S’attaquer à cette loi serait suspect, et constituerait incontestablement un bain béni pour les narco-rabatteurs. Car c’est sur ces derniers que s’abat la rigueur de cette loi, et non sur les grands narcos milliardaires, qui eux restent dans l’ombre à tirer les ficelles !

 

Vous êtes aussi acteur politique. Comment se porte votre parti, le RDS, relativement aux investitures en vue des prochaines élections locales du 29 juin prochain ?

Concernant les investitures pour les élections locales, le Rds, s’inspirant des déconvenues passées, a su cette fois-ci se prémunir à temps d’éventuelles mauvaises surprises. Le Rds est présents dans plusieurs localités, dans le cadre de différentes coalitions : à Dakar-Plateau, à la Médina, aux Parcelles-Assainies, à Yoff, etc. Et dans la banlieue, nous avons des investis Rds à Pikine-Nord, Pikine-Ouest, Yeumbeul-Sud, etc. Nous sommes également satisfaits des investitures dans les régions où nous sommes présents. Exceptée Tambacounda où le Rds a été frappé de forclusion, notre coordonnateur dans cette localité, Imam Thierno Alassane Bâ, qui devait faire liste commune avec l’ancien ministre Souty Touré – avec qui j’avais déjà tout réglé au téléphone -, ayant malheureusement été retenu à ce grand événement religieux qu’est le Dakka. Sinon le Rds est relativement ravi des investitures dans une région comme le Saloum, où nous sommes présents à Dya, Thiomby, Keur Baka, Kaolack-commune, Nioro du Rip, Ndiaffatt, Keur Socé et Kaolack-département. Je dresserai d’ailleurs prochainement un bilan exhaustif de nos investis, dans une communication publique.

 

Que pensez-vous du non-respect de la parité dans la liste de Touba ?

Cela repose la lancinante question du statut de cette grande communauté rurale, devenu une grande ville, et dont le titre foncier est toujours sensé appartenir à la grande famille de Serigne Touba, lequel réclame toujours d’ailleurs un statut spécial pour cette cité religieuse. Tant que cette problématique du statut de Touba n’est pas prise à bras-le-corps, des problèmes de cette nature s’y poseront toujours. Et Touba n’est pas la seule localité à être dans cette situation singulière. Il y a le cas du village de Boudouck, situé dans l’extrême Nord du département de Sédhiou, où l’acte citoyen qu’est le vote n’est toujours pas reconnu, encore moins accepté, par l’autorité religieuse locale. Si bien qu’à l’occasion de la présidentielle de 2007, le 18 mars précisément, une mission de la présidence de la République, conduite par le Ministre conseiller Balla Moussa Daffé, s’y était rendue pour tenter de faire plier le guide religieux, qui y interdisait toute forme de consultation électorale, encore moins de campagne électorale. Le marabout continuait de croire dur comme fer que l’interdiction du vote à Boudouk, telle que imposée par ces prédécesseurs ne pouvait être levée sous son magistère. Et c’est quasiment la même réplique qu’a servie le khalife des Mouride, sur la parité imposée par le code électoral pour tout mandat électif. Il est temps que l’Etat ouvre des discutions franche avec les pouvoirs spirituels des localités de Touba et de Boudouck pour obtenir un consensus, garantissant à la fois l’intangibilité de nos institutions et le respect des traditions religieuses ancestrales. Il y a un équilibre à chercher… Et qui peut être trouvé !

 

Vous avez été reçu, le mercredi 23 avril dernier, en votre qualité de secrétaire général du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds), par le Président de la République Monsieur Macky Sall. Quel est le sens de cette audience, et qu’est-ce que vous vous êtes dit tout les deux?

Cette rencontre n’a d’autres sens que celui de la reprise du dialogue politique auquel le Président Macky Sall croit fortement. Depuis que nous avons eu l’opportunité de partager la même coalition dans la précédente majorité, alors qu’il était premier ministre et directeur de campagne du président Wade, il nous a été donné de constater que l’attachement de Macky Sall au dialogue est constant. Lequel ne peut se faire unilatéralement, car pour discuter il faut au moins être deux ! Le Président Sall m’a fait l’honneur de me recevoir pendant prés d’un tour d’horloge, lors duquel j’ai été conforté dans l’idée que le fameux credo politique, qu’il n’a eu de cesse de mettre en exergue depuis son accession à la magistrature suprême, à savoir «la Patrie avant le parti», est resté une forte conviction chez lui. Je me suis même autorisé, avec sa permission, de lui proposer d’améliorer ce credo, en le conjuguant au pluriel, pour lui demandé de dire désormais «la Patrie avant LES partis», la première entité n’étant pas uniquement prédominante par rapport à son parti, l’Apr, mais par rapport à l’ensemble des partis politiques réunis. Et le Président Macky Sall a eu la modestie d’avoir accepté, pour ainsi dire, mon amendement ! Et je l’en remercie. Ainsi, en ma qualité de modeste membre de la patrie, le président de tous les Sénégalais a bien voulu m’impliquer dans son œuvre exaltante de relèvement des défis qui jalonnent cette route vers l’émergence, que notre pays a résolument empruntée, et naturellement j’ai accepté sans façon, étant entendu que ce pays nous appartient à tous et que nous devons le construire ensemble. Et comme j’ai eu à le rappeler dans ma déclaration de sortie d’audience, le parti que j’ai l’honneur de diriger (après avoir été démocratiquement investi de la confiance des militants et responsables du Rds, lors de notre congrès du 18 avril 2010 au Cices), a toujours cru aux vertus du dialogue politique. Lequel, sans être forcément synonyme d’entrisme, ne devrait pas être une exception, mais une règle de tous les jours, comme dans les grandes démocraties. Et à l’occasion de ma rentrée politique du 17 avril passé, au Cices, j’ai réitéré cet appel à l’endroit des leaders de l’ancienne majorité pour leur demander de bien vouloir accepter la main fraternellement tendue par le président Macky Sall, parce qu’au-delà de nos positions partisanes respectives, nous sommes tous acquis à l’idée que ce pays, qui nous appartient à tous, ne peut se construire que dans la stabilité et la paix.

Pensez-vous que votre appel sera entendu, avec notamment le retour au bercail  mouvementé du l’ancien président Abdoulaye Wade, qui semble se radicaliser dans posture de nouvel opposant…

Au-delà de nos positions partisanes respectives, il faut que nous développions cette culture du dialogue politique, si nous voulons nous prémunir des soubresauts sanglants qui agitent présentement des pays africains tous proches. C’est l’intolérance politique et sociale qui sont souvent à la base de tous ces maux. Chacun d’entre-nous, acteur de l’arène politique, devrait accepter le principe selon lequel nulle n’a le monopole de la vérité. A l’instar des occidentaux, nos aînés dans l’expérience démocratique, il faut que nous nous appropriions ce credo. C’est une nécessité vitale pour avoir une bonne respiration démocratique. Un exemple pertinent nous en a été donné lors des préparatifs du Conseil de l’Europe, en 2008, sur le projet de constitution européenne. Avant de se rendre à Bruxelles pour ces discussions, le président français de l’époque, Sarkozy, avait reçu, à titre consultatif, tous les leaders politiques français : libéraux, gaullistes, centristes, démocrates-chrétiens et même le leader de l’Extrême-droite Jean-Marie Lepen ! Et une fois arrivé à Bruxelles, prenant la parole devant ses pairs, il n’a pas dit «Voilà ce que moi Sarkozy je pense du projet de constitution européenne». Mais plutôt «Voilà la position de la France, sur le projet de constitution européenne». Il est fondamental que nous arrivions à ce niveau de fair-play pour avoir une démocratie apaisée, susceptible de mettre à profit toutes les expertises et ressources humaines de ce pays, en impliquant notamment toute l’élite à la réflexion, libérant ainsi toutes les énergies créatrices, pour que notre pays puisse s’engager résolument sur la voie vers l’émergence.

 

Et Wade dans tout ça ?

Concernant le président sortant, Me Abdoulaye Wade, je reste optimiste à son égard, depuis qu’il a eu à dire qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour conquérir le pouvoir. Et c’est ce qu’il a fait. Il a démocratiquement battu le président Abdou Diouf, candidat du parti socialiste, parti avec lequel l’opposant Wade avait croisé le fer pendant 27 ans de combat démocratique. Et je crois que Wade n’a pas changé. C’est un démocrate dans le sang. Il m’a fait l’honneur de me recevoir entre les deux tours de la présidentielle de 2012. J’étais venu, par loyauté, lui rendre compte de la visite qu’était venu me rendre un des sergents-recruteurs du candidat Macky Sall. Nous avions discuté en profondeur et je puis témoigner ici que le président Wade nourrit une franche affection pour Macky Sall. Il me l’a dit de vive voix. Et lorsque j’ai fait part à Macky Sall, quand il me recevait le 23 avril dernier, en présence d’un témoin (Ndlr : le docteur Cheikh Kanté) de cette affection filiale que nourrit toujours Me Wade à son égard, j’ai failli verser des larmes en entendant Macky Sall me répondre : «Ne t’inquiète pas, c’est réciproque». Je crois qu’ils sont tous les deux dans de bonnes dispositions pour pacifier leurs relations. Il reste seulement que l’un ou l’autre fasse les premier pas ! Ce que je souhaite de tout cœur c’est qu’ils prennent langue. C’est serait la première phase d’un dégel qui désarmeraient littéralement les «faucons», qui fourmillent aussi bien dans le camp de Wade que celui de Macky Sall. Je ne les condamne pas. Je crois qu’il convient plutôt de les convaincre de la nécessité de ces retrouvailles, ne fut-ce que pour rassurer les institutions de Bretton Woods et les partenaires financiers privés, qui ont récemment octroyé au Sénégal, lors du dernier Groupe consultatif de Paris, en février, un volume de crédits qui était allé au-delà des attentes du Président Sall (3729 milliards au lieu des 1.853 milliards de frs initialement sollicités). Il est évident que les procédures de décaissement pourraient être considérablement facilitées s’il est avéré que le président sortant et le président en exercice sont en de bons termes. Car il est indéniable que la paix sociale et la stabilité politique occupent désormais des places prépondérantes dans les nouvelles conditionnalités de ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Et ils n’ont pas tort !

 

Vous avec dit, du haut de la tribune, lors de votre rentrée politique, qu’il était impératif de «briser ce mur de glace entre Wade et Macky Sall», avez-vous depuis lors noté quelques frémissement concourant à ce dégel ?

Parfaitement ! Au moins trois responsables du parti du président sortant m’ont amicalement joint pour me dire leur satisfaction, par rapport à cette initiative. Et l’un d’entre eux va même allé plus loin en échangeant régulièrement, à travers ma page facebook, des messages très positifs, dans lesquels il me dit sans détour sa totale disponibilité à œuvrer dans ce sens et même à m’accompagner au besoin dans ma démarche. Je l’en remercie. Je suis convaincu qu’il y a encore d’autres bonnes volontés, tant dans le camp du président Macky Sall que dans celui du président Abdoulaye Wade, qui sont prêts à s’investir, parce que convaincus de l’impérieuse nécessité de préserver ce précieux legs social qu’est la paix civile, que beaucoup de pays africains nous envient. J’ai bon espoir que Dieu entendra toutes les prières !

 

Interview realisée par la Redaction de Xalima.com

1 COMMENTAIRE

  1. ENFIN, UN LEADER DU SÉRAIL POLITIQUE qui ose mettre les pieds dans le plat en pointant la plaie du doigt ! C’est irréfutable, il faut libérer le soldat Macky! Voilà des initiatives qui peuvent lui ouvrir une brèche, afin qu’il s’y engouffre pour échapper aux griffes sataniques des faucons. Macky doit se réconcilier avec sa famille politique naturelle. Sinon, j’en connais qui vont continuer à le bercer d’illusion jusqu’à l’orée de 2017, pour le pousser dans une tombe beaucoup plus profonde que celle où ils ont précipité Wade un certain 25 mars. ILS SONT HYPER-DANGEREUX CES GROUPUSCULES de maîtres-chanteurs TROTSKYSTES, COMMUNISTES ET AUTRES RATS DE NAVIRES politiques et éternels perdants !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Jutice : l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr en garde à vue à la Section des Recherches

XALIMANEWS-L'ancien ministre de l'Énergie, Samuel Sarr est placé en...

Affaire Amir Abo, Makhtar Diop Soubatel:  » je ne suis mêlé ni de près, ni de loin »

XALIMANEWS - Makhtar Diop, patron de Soubatel Music, a...

Qui pour présider la prochaine Assemblée ?

XALIMANEWS: “La prochaine Assemblée, la 15e du genre, s’annonce...