Xalima News: Le jeudi 19 avril prochain risque d’être chaud. Alors que le régime en place campe sur sa position de faire passer le fameux parrainage, Y’en a marre appelle à la mobilisation. Lors de leur point de presse, les camarades de Fadel Barro ont demandé aux Sénégalais e faire face à ce qu’ils appellent « une violation de la Constitution ». « Le Mouvement Y EN A MARRE a marqué son adhésion au principe et au souci de rationaliser les partis politiques et réguler le nombre de candidats aux différentes élections. Par la même occasion, le mouvement a manifesté sa désapprobation quand à la démarche unilatérale et cavalière empruntée par le pouvoir dans ce projet de parrainage des candidats. (…). Il faut constater que depuis lors, les positions n’ont pas évolué. Le Président Macky Sall s’entête à vouloir coûte que coûte accélérer ce processus, à moins d’une année de l’élection présidentielle. Pourtant, il a eu tout le temps car la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique était le premier point du référendum constitutionnel organisé il y a deux ans », indique le communiqué dont nous avons copie.
Et face à cette volonté du pouvoir en place de faire le « forcing », Y’en a marre a décidé de jouer sa partition. « La posture actuelle du Président Macky SALL nous rappelle l’épreuve malheureuse du 20 mars 2016, quand il avait fait valider son Wax Waxeet sur la durée de son mandat par le référendum constitutionnel. Aujourd’hui encore, ce même régime embarque le peuple Sénégalais dans cette situation lourde de dangers, au regard de toutes les conséquences qui pourraient découler de son obstination à rompre avec la tradition de consensus sur le processus électoral, un des principaux fondements de la démocratie sénégalaise. Mais le pouvoir reste sourd et est sur le point d’ouvrir une période de tensions et d’instabilité pré-électorales. Il appartient à chaque Sénégalais de faire face à ses responsabilités en s’érigeant en sentinelle de la Démocratie. Il n’y a pas de destin forclos, il n’y a que des responsabilités désertées », déclarent les membres de Y’en a marre.