(Envoyé Spécial) Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, a profité hier, lundi 14 mars, de la visite de courtoisie qu’une délégation de députés lui a rendue pour plaider en faveur d’un régime spécial en direction des agents de l’administration territoriale en service dans le sud du pays. La situation de crise que vit la région justifie une telle demande, selon le chef de région.
Les députés membres des Commissions de Santé et des Finances de l’Assemblée nationale sont à Ziguinchor dans le cadre d’une visite de travail sur les chantiers de l’Hôpital de la Paix dont les travaux avaient démarré en 1999 et qui peinent à se terminer. Les élus vont échanger aujourd’hui, mardi 15 mars, sur la question avec les leaders d’opinion de la région.
Le gouverneur de Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dieng, a plaidé pour l’application d’un régime spécial en faveur des agents de l’administration territoriale de la région de Casamance où sévit une crise qui dure depuis trente ans. Les agents de l’administration, a-t-il dit, sont toujours sur le qui-vive à cause des attaques et des braquages. Malgré l’insécurité, ils ont obligation d’être sur le terrain pour rendre compte à leurs supérieurs. Suffisant alors, selon le gouverneur, pour justifier cette discrimination positive par rapport à leurs collègues des autres régions où il n’existe aucune crise.
Le gouverneur a fait ce plaidoyer hier, lundi 14 mars, devant une délégation de députés composés des membres des Commissions Santé et Finances de l’Assemblée nationale, venus visiter les chantiers de l’Hôpital de la Paix de Ziguinchor, dont les travaux peinent à se terminer depuis 1999, et s’entretenir avec les leaders d’opinions pour en savoir davantage sur l’exécution des travaux qui ont démarré depuis maintenant douze ans.
Devant les honorables députés conduits par le Dr Omar Ndoye et Alé Lô, respectivement Président de la Commission Santé et de l’action sociale et des Finances, Cheikh Tidiane Dieng a expliqué que la situation d’insécurité fait que « nous(les agents de l’administration territoriale, Ndlr) n’osons pas sortir de Ziguinchor sans escorte. Et il faut payer le carburant pour l’escorte. Quand il y a braquage, il faut se déplacer ».
Le représentant du président de la République dans la région a expliqué aux députés les ressorts sociologiques de la crise et s’est dit convaincu d’une chose : c’est que ce sont seulement les populations, les hommes politiques, les élus, les chefs religieux, les élèves… de la région qui peuvent se mobiliser pour convaincre leurs frères, fils, petit-fils, de baisser les armes. Pour lui, cette crise ne doit pas être l’apanage du Président Wade et encore moins celui du gouvernement. Elle doit au contraire, indiquera le gouverneur, fédérer les synergies pour marginaliser les « égarés », à défaut les ramener, pour le moment, à de meilleurs sentiments.
Sur un autre registre, le gouverneur Dieng a lancé un appel pressant aux députés pour la finition des travaux de l’hôpital de la Paix. Et de faire remarquer en ce qui le concerne que chaque mois, il fait le point avec les responsables et les techniciens qui travaillent sur les chantiers de l’Hôpital. La mise en service de cet hôpital devrait ouvrir par ailleurs des perspectives. Il est question en effet, dès octobre prochain, de la création d’une faculté de médecine à l’Université de Ziguinchor. Les étudiants pourront ainsi faire leurs pratiques au niveau de cette infrastructure hospitalière et au niveau de l’école de santé. Cela permettra de fixer les médecins qui pourront ainsi bénéficier en même temps de la formation continue.
Dans sa réponse, le Président Alé Lô a rassuré le Gouverneur pour ce qui est de la finition des travaux de cet hôpital. En tout cas, en ce qui concerne les députés, ils joueront leur partition, a-t-il dit. C’est d’ailleurs le sens de leur présence à Ziguinchor, a indiqué Dr Omar Ndoye, dans son introduction. Le député a expliqué au gouverneur qu’il s’agit d’une visite de courtoisie destiné entre autres à l’informer de l’importance de la mission. « Nous sommes venus voir ce qui se passe réellement sur le terrain. Nous allons visiter les chantiers de l’hôpital, écouter les techniciens et les députés poseront des questions pour en savoir davantage sur les travaux. Les élus vont ensuite regrouper tous les leaders d’opinion de la région, les représentants de l’administration et les techniciens de la Cde , du ministère de la santé et de l’Apix, pour des discussions approfondies », a souligné le président de la Commission Santé et de l’Action sociale de l’Assemblée nationale.
Rappelons que dans la délégation des élus figurent, entre autres, Mme Fatou Younous Aïdara, Seydou Diouf, Madiop Bitèye, Sékou Sambou.
SUDONLINE.SN
il faut juste à cette partie du Sénégal un gouverneur militaire à la trempe du général DIENG et des préfets militaires le problème et vite régler pour ses barbares.
slt à tous j’aimerai dire à Monsieur le gouverneur k l’administration térritorial c pas seulement les prefets et les gouverneurs dans vos actes vous oubliez vos agents qui n’ont ni primes ni indémnités leurs heures supp sont payés par trois mois 40.000f là ou les autres ministeres perçoivent 80.000f on ne vous a jamais entendu parler pour que c pauvres agents puissent etre traité comme les autres ministéres vous les gouverneurs et préfets vous ne pensés qu’à vous l’etat vous a mis dans d’exellente condition oubliant sciament vos subalternes qui font le gros du travail et vous continuez de rclamer plus. pensé à vos agents y’en a marre