XALIMANEWS – L’union des femmes transformatrices de Kafountine va recevoir un financement de près de quatre millions de francs de la part de l’Association ouest africaine pour le développement de la pêche artisanale (ADEPA).
« C’est un financement qui permettra aux femmes transformatrices de Kafountine de mener leurs activités dans de meilleures conditions. Nous sommes ici pour définir et valider les différents contours de projet avant le début des opérations de financement », a expliqué Aminata Mané membre du Conseil d’administration de l’ADEPA.
Elle s’exprimait samedi au cours d’un atelier de cadrage de l’action collective de l’Union des femmes transformatrices de Kaffountine dans le cadre du projet de renforcement de la bonne gouvernance de secteur de la pêche au service des organisations de la pêche artisanale.
Ce programme est en cours d’exécution dans les sept pays membres de la Commission sous régionale des pêches en Afrique de l’ouest (CSRP). Mis en œuvre par l’ADEPA en partenariat avec CCFD-Terre solidaire, l’Agence française de développement et FPH, ce projet couvre la Gambie, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Cap-Vert, la Sierra Leone et le Sénégal.
« Nous sommes là pour échanger avec les bénéficiaires de ce projet que sont les femmes membres de l’UFTK pour recadrer le projet, orienter et prioriser les différentes composantes du projet qui a été ficelé par les femmes elles-mêmes », a indiqué Aminata Mané, par ailleurs présidente de l’Union régionale Santa Yalla, une organisation de promotion et de développement du leadership féminin basée à Ziguinchor.
« Dès que le projet est fini d’être recadré, ce sera le début du financement avec des appels d’offres et le déroulement des différentes activités qui seront retenues pour l’exécution », a poursuivi Aminata Mané dont l’organisation a été sélectionnée en Afrique de l’ouest pour être membre de l’ADEPA.
Elle a plaidé pour des « organisations féminines plus structurées, plus respectueuses des standards d’organisation en mettant l’accent sur les critères de qualité pour une promotion d’organisations-modèle au Sénégal ».
« Nous avions dans un premier temps formé 21 leaders ouest-africains, soit trois leaders par pays dans les sept pays membres. Après évaluation de la première phase, l’ADEPA a formé 24 nouveaux leaders. Ce qui donne un total de 45 leaders formés dans la sous-région », a ajouté Assane Thiam, membre de l’ADEPA.
Selon Assane Thiam, ‘’Tous ces leaders africains ont été formés à travers cinq modules que sont la gestion des écosystèmes marins, le commerce international, la valorisation des produits, les techniques de communication et la capacité de porter un plaidoyer’’.
« Ceci va permettre une meilleure connaissance de la chaîne de valeur, un développement d’un réseau entre les organisations féminines, une meilleure valorisation des ressources et un plaidoyer efficace auprès des instances de décision et des pouvoirs publics », a poursuivi M, Thiam.
Source: Aps