Pour des rapports sexuels forcés avec une «fille de joie», Mouhamed Ndiaye risque 6 mois de prison dont 2 ferme, malgré ses dénégations. Il a comparu hier au Tribunal des flagrants délits de Dakar pour viol suivi de vol.
Serveur dans un restaurant de la place, Mouhamed Ndiaye, poursuivi par la Togolaise Amétane Akwélé pour viol suivi de vol, risque 6 mois de prison dont 2 ferme si, au prononcé de son délibéré fixé au 2 septembre prochain, le tribunal suivait le réquisitoire du parquet
Arrivée au Sénégal en provenance du Togo, il y a juste 9 mois, Amétane Akwélé, qui venait de faire la connaissance de Mouhamed Ndiaye, le 16 juillet dernier, aux environs de minuit, s’est fait inviter par ce dernier à la Zone B. en fait, il s’agissait d’une partie de relations sexuelles moyennant 10 000 F. La jeune dame s’est présentée à la chambre de Mouhamed Ndiaye, lieu du rendez-vous. Mais, au lieu de ce seul rapport initialement prévu, elle est séquestrée par son bourreau sous la menace d’un couteau jusqu’à 4 heures du matin pour 4 rapports sexuels non protégés. Mais pendant qu’elle subissait les assauts de Mouhamed Ndiaye, elle réussit à subtiliser la photo de son bourreau pour l’utiliser comme moyen de pression afin de réclamer à ce dernier 50 000 F, l’équivalent d’une nuit de travail. Voulant quitter les lieux, son client s’y oppose car voulant reprendre sa photo, alors que la femme réclamait en contrepartie son argent. Finalement, il chipe à son tour les 2 téléphones portables de la fille, 2 flacons de parfum et quelques objets de valeur appartenant à celle-ci. Il faut noter que cette fameuse photo servira à mettre la main sur le sieur Ndiaye après une plainte déposée pour viol suivi de vol.
Devant le juge pénal, hier, les deux parties se sont livrées à un jeu de ping-pong, chacune essayant de charger l’autre. Ainsi Mouhamed Ndiaye soutient que les rapports sexuels ont été consentants alors que la Togolaise persiste : «Il m’a violée à 4 reprises. Et si j’avais été d’accord, comme il le prétend, je ne ferais jamais de rapports sexuels sans préservatif». Mais ses tergiversations, tout au long du procès, ont fini par susciter des soupçons sur sa personnalité. N’ayant pas commis d’avocat, elle a réclamé la somme de 35 000 F pour les dommages et intérêts. À sa suite, le parquet a émis des doutes quant à l’accusation. Selon le représentant du ministère public, seule la conjonction sexuelle était constante dans cette affaire. Estimant que le bon sens ne peut pas cautionner la version fallacieuse de la victime, il a requis 6 mois dont 2 mois ferme contre le mis en cause pour le délit de vol et écarté le viol. Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé la relaxe pure et simple. À défaut, la clémence. Pour lui, une victime de viol ne peut réclamer 35 000 F pour les intérêts civils, encore faudrait-il qu’un certificat médical soit versé au dossier a-t-il estimé.
Arrivée au Sénégal en provenance du Togo, il y a juste 9 mois, Amétane Akwélé, qui venait de faire la connaissance de Mouhamed Ndiaye, le 16 juillet dernier, aux environs de minuit, s’est fait inviter par ce dernier à la Zone B. en fait, il s’agissait d’une partie de relations sexuelles moyennant 10 000 F. La jeune dame s’est présentée à la chambre de Mouhamed Ndiaye, lieu du rendez-vous. Mais, au lieu de ce seul rapport initialement prévu, elle est séquestrée par son bourreau sous la menace d’un couteau jusqu’à 4 heures du matin pour 4 rapports sexuels non protégés. Mais pendant qu’elle subissait les assauts de Mouhamed Ndiaye, elle réussit à subtiliser la photo de son bourreau pour l’utiliser comme moyen de pression afin de réclamer à ce dernier 50 000 F, l’équivalent d’une nuit de travail. Voulant quitter les lieux, son client s’y oppose car voulant reprendre sa photo, alors que la femme réclamait en contrepartie son argent. Finalement, il chipe à son tour les 2 téléphones portables de la fille, 2 flacons de parfum et quelques objets de valeur appartenant à celle-ci. Il faut noter que cette fameuse photo servira à mettre la main sur le sieur Ndiaye après une plainte déposée pour viol suivi de vol.
Devant le juge pénal, hier, les deux parties se sont livrées à un jeu de ping-pong, chacune essayant de charger l’autre. Ainsi Mouhamed Ndiaye soutient que les rapports sexuels ont été consentants alors que la Togolaise persiste : «Il m’a violée à 4 reprises. Et si j’avais été d’accord, comme il le prétend, je ne ferais jamais de rapports sexuels sans préservatif». Mais ses tergiversations, tout au long du procès, ont fini par susciter des soupçons sur sa personnalité. N’ayant pas commis d’avocat, elle a réclamé la somme de 35 000 F pour les dommages et intérêts. À sa suite, le parquet a émis des doutes quant à l’accusation. Selon le représentant du ministère public, seule la conjonction sexuelle était constante dans cette affaire. Estimant que le bon sens ne peut pas cautionner la version fallacieuse de la victime, il a requis 6 mois dont 2 mois ferme contre le mis en cause pour le délit de vol et écarté le viol. Pour sa part, l’avocat de la défense a plaidé la relaxe pure et simple. À défaut, la clémence. Pour lui, une victime de viol ne peut réclamer 35 000 F pour les intérêts civils, encore faudrait-il qu’un certificat médical soit versé au dossier a-t-il estimé.
Gaston MANSALY (Stagiaire)