La première pierre de la Zone industrielle de Touba (Zit) sera posée ce mercredi 5 janvier. Une belle manière, pour les promoteurs, de débuter l’année 2011, qui sonne comme 11 milliards de FCfa, coût évalué d’un investissement qui vise à promouvoir la vitalité économique et la réduction considérable du chômage dans la région.
Un complexe agro-alimentaire, un complexe textile confection et artisanat d’art, un complexe électromécanique- menuiserie-électronique, un complexe de services, des écoles de formation auxquels vient s’ajouter un site d’hébergement et d’activités culturelles. La Zone industrielle de Touba (Zit) ainsi conçue sera érigée sur une superficie de 30 ha, dans le périmètre de la ville du nom, à l’entrée de Mbacké, sur l’axe Diourbel-Touba. Là, dans environ 11 mois, les premières infrastructures de démarrage noieront la première pierre symbolique qui y sera posée ce mercredi 5 janvier 2011 , dans le cadre d’une cérémonie présidée par le Ministre d’Etat, Ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des Pme, Abdoulaye Baldé, en présence de ses collaborateurs notamment le Directeur de l’Industrie, Ibrahima Basse, du promoteur du projet Ahmadou Badaviyou Mbacké, président de Touba-Bogo-Industrie S.A, entre autres personnalités et notabilités.
Pour un investissement évalué à terme, à près de onze (11) milliards de nos francs dont une première phase de 3 milliards de FCfa, la ZIT envisage d’aménager environ 75 espaces PME/PME, en plus d’autres infrastructures. Avec un nombre d’emplois à créer estimé au bas mot à plus de 2000, toutes activités confondues, on mesure dès lors l’envergure mais surtout l’importance du projet pour la région, mais encore pour le pays, étant entendu qu’il n’existe plus sur le territoire national et depuis belle lurette, de bâtiments industriels prêts à l’emploi encore moins de foncier industriel. La Zit répond ainsi à un besoin crucial et entre en droite ligne avec la « décentralisation industrielle » déclinée par ailleurs dans la lettre de politique sectorielle dénommée ‘Politique de redéploiement industriel (Pri)’ qui ambitionne, à travers sa composante ‘Développement industriel endogène’, d’impulser une dynamique interne de valorisation optimale des potentialités nationales, ainsi qu’une une correction de la faible intégration de l’industrie locale par la remontée des filières.
Longtemps pensé, l’étude de faisabilité de la Zit avait pourtant été enclenchée en 2007 et la première mission dépêchée alors à Touba par le ministère de tutelle était dirigée par MM. Ibrahima Basse et Mamadou Sylla, respectivement directeur de l’Industrie et chef de la Division des opérations et stratégies industrielles (Dosi) ; c’était le 2 avriI 2007.
Depuis, beaucoup de sable a été soulevé mais le projet connut un coup d’arrêt, notamment après la disparition brutale de Serigne Saliou Mbacké dont le projet avait obtenu la bénédiction et même l’engagement. Morcellement du site affecté à d’autres activités privées qui n’avaient rien à voir avec le projet initial…
Pour que la mayonnaise prenne
Finalement, il semble que la détermination du promoteur, M. Ahmadou Badaviyou Mbacké, président de Touba-Bogo-Industrie S.A, ainsi que l’utilité bien comprise du projet de par son potentiel de création de richesses et d’emplois pour les jeunes de Touba (2ème ville du Sénégal par sa population) et ses environs, ont eu raison de toutes les pesanteurs et autres contraintes.
Aussi, dans cette Zit, on devrait dans quelques mois, assister à l’émergence d’un site vert, constitué de voies piétonnes, de plan d’eau, d’espaces verts mais surtout de bâtiments industriels « intelligents », capables d’accueillir dans les meilleures conditions de travail et d’épanouissement, des activités industrielles et de services à haute valeur ajoutée. Le tout managé par une société de gestion dotée, entre autres, de missions tel que la prospection d’entreprises, la sélection des entreprises candidates à l’implantation, la promotion de l’emploi, bref, l’accompagnement nécessaire à une bonne prise… de la mayonnaise.
C’est en tout cas le pari fait par le promoteur et ses partenaires financiers basés à Abhu Dhabi, d’un concept d’aménagement écologique de rang supérieur, alliant qualité de vie et compétitivité des activités qui y seront menées. D’où les objectifs spécifiques déclinés à la Zit et qui tournent, entre autres, autour de la création et le développement d’un tissu de Pme/Pmi, la création et le développement de modules de formations qualifiantes pour les jeunes sans travail et sans métier, l’hébergement d’institutions de financement désireuses de se rapprocher d’un site d’activités industrielles à forte valeur ajoutée. Une véritable fourmilière, dira-t-on.
sudonline.sn
touba mérite + que ça car c’est une ville peuplée.Sauf que ses habitants doivent payer l’impots et honnorer aux paiement des factures d’eau.Une ville qui réclame tout et ne participe pas aux effort fournit par le contrubiable hormis les geste singuliers de quelques particulier cela ne peu pas continuer.
Mais pourquoi quand on lit un article bien fait c est toujours de SUD QUOTIDIEN, pourquoi les autres journaux manquent énormément de professionnalisme ? oh my god je suis content de votre travail…..