La vive polémique qui s’est installée au Sénégal suite à la sortie d’un rapport de l’ONG suisse Public Eye, qui fait état de la vente de produits pétroliers toxiques au Sénégal et dans d’autres pays Africains, a fait réagir le Comité National des Hydrocarbures (CNH).
En effet, le CNH à travers une note rendue publique hier, s’interroge sur les motivations réelles de cette ONG. «Les méthodes utilisées par Public Eye dans le prélèvement des échantillons à l’insu des Etats concernés et le fait de cibler certaines sociétés font que l’ampleur que l’on peut donner à ce scoop doit être relativisée», tempèrent les membres du CNH.
Le comité assure «que le Sénégal, comme la plupart des pays organisés, a mis en place un dispositif législatif et règlementaire pour garantir la sécurité de l’approvisionnement en produits pétroliers et le respect des normes de qualité».
D’ailleurs, précise la note lue par «Enquête», c’est le décret 2014-961 du 04 août 2014 qui fixe les spécifications applicables aux hydrocarbures raffinés au Sénégal.
Selon le CNH, ce décret oblige la Société Africaine de Raffinage (SAR) et tous les importateurs à «procéder au contrôle de qualité des produits raffinés sur la place ou importés avant leur mise en dépôt».
Ainsi, note le comité, la SAR qui détient 60 % des parts de marché procède, de façon régulière et rigoureuse, à des contrôles «dans le respect des procédures d’un laboratoire accrédité et qui fait l’objet de tests circulaires avec d’autres laboratoires».
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