“En 2048, il y aura plus de poissons en Afrique »

Présent en Afrique depuis 1980, le bateau Arctic Sunrise avec à son bord, les membres de Greenpeace mènent une campagne de sensibilisation sur les dangers qui peuvent entraîner la raréfaction ou plus tard la disparition de poissons dans les côtes Africaines. C’est dans cette perspective que les membres de Greenpeace ont tenu une conférence de presse hier, mardi 30 mars au bord de l’Arctic Sunrise au Mole 2 de Dakar. A cette occasion, la Directrice exécutive de Greenpeace Afrique, Mme Michelle Ndiaye Ntap a rappelé que leur structure vise à « veiller à la protection des côtes Sénégalaise, Mauritanienne, Gambienne et Marocaine ».

Ayant son siège à Amsterdam, « le Greenpeace est en Afrique pour conscientiser les gouvernants sur la problématique de la pêche », selon la Directrice exécutive de Greenpeace Afrique. Parmi ces problèmes, il y a « la surpêche, les outils des pêcheurs artisanaux, la pêche inégale, les crimes environnementaux, entre autres », renseigne Mme Michelle Ndiaye Ntap. C’est pourquoi, il faut mettre « des mécanismes de surveillance », estime Mme Michelle Ndiaye Ntap. Avant de renchérir que « la supêche n’est pas un problème d’octroi de licences ou pas mais dû à un manque de surveillance ».

C’est dans ce sillage que le chargé de campagne d’Océans, Emmanuel Buovolo, a informé que Greenpeace cherche le développement de la biodiversité et la création de réserve marine. Le chargé de campagne d’Océans est revenu sur la mission des bateaux de Greenpeace.

Selon Emmanuel Buovolo, »Greenpeace est un endroit spécial, pas seulement parce que leurs équipages sont des ambassadeurs de l’environnement mais aussi parce qu’ils sont composés de gens venant de divers endroits du monde, partageant les mêmes valeurs ». Plus de 30 nationalités ont été représentées dans les équipements Greenpeace qui fait escale à travers le monde pour témoigner des destructions de l’environnement. Ainsi, le chargé de campagne d’Océans de rappeler que sans un appui des concernés, « les attentes de Greenpeace ne seront pas atteintes ».

Une visite guidée à bord du bateau Arctic Sunrise a servi à l’assistance menée par Julia de s’enquérir des réalisations. Les endroits remarquables du bateau ont été visités. L’Arctic Sunrise avec sa coque arrondie qui ne possède pas de quille est un bateau brise-glace de 50 mètres. La poupe arrière avec un pont d’envol pour hélicoptère marqué d’un grand « H ». Celle de l’avant a un pont qui porte des canots de sauvetage.

Le bateau Arctic Sunrise requiert un équipement de 12 personnes pour le fonctionnement et la maintenance. Il est souvent dans des zones de glace. Les membres d’équipage viennent de toutes les parties du monde.

sudonline.sn