XALIMA NEWS – Il a aussi noté que d’autres responsables de la Fonction publique auraient dû être entendus. Pour Me Cissé, la somme qui est reprochée à son client à savoir 20 milliards est une somme pour des projets bien définis. Il a même rappelé que l’Agent judiciaire de l’Etat n’a pas déposé de plainte. Rappelant au tribunal que son client est en détention depuis 2013, il a plaidé pour une application de la présomption d’innocence. A sa prise de parole, l’Agent judiciaire de l’Etat s’est opposé à la demande de liberté provisoire, rappellant que c’est Abdou Aziz Diop qui a été l’ordonnateur des crédits du plan Jaxaay. Pour lui, rien n’a changé dans la procédure, et le prévenu ne remplit pas les conditions de sa mise en liberté provisoire.
Le procureur de la République a abondé dans le même sens en s’opposant à la mise en liberté provisoire d’Abdoul Aziz Diop. Selon le maître des poursuites, quelqu’un qui est accusé de détournement de deniers publics ne peut pas remplir les conditions d’une mise en liberté provisoire. Le dernier mot revenant toujours à la défense, Me Alioune Cissé a voulu reprendre la parole. Mais le président, lui a fait savoir qu’il se faisait tard et que d’autres dossiers étaient pendants. Il a ainsi fixé le délibéré sur la mise en liberté provisoire au 26 mars, la même date de renvoi du procès.
Le Populaire