Alioune Tine de la RADDHO révèle « Il y a beaucoup de Dominique Strauss Kahn chez les hommes politiques et autres hommes riches au Sénégal »

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À en croire le chef de file de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), on n’a pas besoin de triturer nos méninges, pour se rendre compte que des Dominique Strauss Kahn, il y en a à gogo chez nos hommes politiques et autres richards. Des cas similaires à l’affaire Nafissatou Diallo qui défraie la chronique dans le monde courent nos rues, comme en attestent des témoignages d’avocats, mais ces abus sexuels sont toujours gérés loin des médias. Car les personnalités souvent impliquées tremblent de peur l’idée que les viols et autres écarts de conduite sur des femmes ne s’ébruitent sur la place publique. Les Organisations féminines de la Société civile africaine gardent encore vivace dans leur mémoire la libération de Ismaïla Fall dit Mathiou, en dépit des accusations graves contre lui portées.

C’est le patron de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) qui l’a révélé. Alioune Tine a déclaré hier, lors de la conférence de presse animée par les Organisations de la Société civile africaine, qu’il y a beaucoup de femmes et filles sénégalaises victimes d’abus sexuels qui portent les empreintes de nos hommes politiques et autres richards. À l’en croire, on compte beaucoup de cas de viols, mais généralement l’affaire ne s’ébruite pas. Parce que les victimes ne souhaitent pas qu’une publicité entoure les exactions qu’elles ont subies. Pour convaincre les plus sceptiques, Alioune Tine renchérit : « on enregistre fréquemment de gros scandales sexuels dont sont souvent objet des femmes ».

Même s’il y a beaucoup de Dominique Strauss Kahn au Sénégal et parfois à des niveaux insoupçonnés, ajoute-t-il, « d’après les confidences d’avocats, ces derniers et les bourreaux des victimes finissent la plupart du temps par négocier ces viols et autres actes inhumains. Et les hommes puissants cités dans ce genre de faits tremblent par crainte que le scandale se retrouve sur la place publique ». Dans ces cas de figure, on ne peut que respecter le principe de la protection de la victime, explique le chef de file de la Raddho.

Les Organisations féminines de la Société civile assimilent Mathiou à DSK

Plus formelle, la porte-parole des Organisations féminines mobilisées derrière les victimes présumées, Fatou Kiné Camara, cite nommément Ismaïla Fall dit Mathiou. Qui, dit-elle, a été libéré en dépit de la gravité des faits qui lui ont été reprochés sur des lycéennes. Idem pour les membres du cercle des pédophiles qui monnayaient des parties de jambes en l’air avec deux jumelles de 10 ans contre 100 francs. Au sujet de l’affaire du viol de Nafissatou Diallo et dans laquelle l’ex-patron du Fonds monétaire international est cité, les Organisations de la Société civile se « disent indignées et fortement choquées par l’agression sexuelle dont la femme de chambre à l’hôtel Sofitel à New York s’est déclarée la victime ».

Aussi, elles expriment leur réprobation la plus totale par rapport à toute stratégie consistant à fouiller dans le passé de la victime en vue de la salir, de la discréditer, de jeter l’opprobre sur elle, afin d’inverser les rôles, les valeurs et la vérité. Car son seul tort est d’être pauvre, de venir d’un pays pauvre et d’habiter un quartier pauvre. La porte-parole desdites Organisations de préconiser le renforcement du système d’alerte et de veille dans tous les pays, au profit des milliers de victimes d’agressions sexuelles.

Ces dernières, sur notre Continent, vivent ce drame au plus profond de leur chair dans le silence et la défiance de communautés qui les victimisent et stigmatisent. Mais pour ce qui concerne le cas Nafissatou Diallo, Fatou Kiné Camara et Cie n’écartent pas de mener des actions de terrain afin de manifester leur soutien sans faille à la présumée victime de DSK.

Daouda THIAM

lasquotidien.com

2 Commentaires

  1. Il faut d’abord commencer par interdire la polygamie.
    Ensuite criminaliser le fait de faire des dizaines d’enfants sans s’occuper d’eux ni leur trouver un endroit pour dormir.
    Aprés cela il faut interpeller et mettre hors d’état de nuire ces prétendus marabouts qui exploitent les enfants avec l’accord tacite de leur géniteur.
    Puis, fxer des pensions alimentaires avec des sanctions pénales en cas de non paiement comme cela se fait dans tous les pays.
    Aprés cela, vous pouvez vous époumoner sur le cas de cette dame des états unis dont vous ignorez tout de son affaire.

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