Après la messe Hélène Tine se déchaîne: « Ce n’est pas la libération d’un « gouniasso »apprenti assassin qui va nous choquer »

Date:

A l’instar de tous les Diocèses du Sénégal, celui de Thiès fête chaque année la Journée Mondiale de la Jeunesse (jmj), instituée par le Pape Jean Paul II. L’édition de cette année coïncide avec le jubilé d’argent, c’est-à-dire le 25ème anniversaire.

La paroisse Saint Pierre julien Eymard de Koudiadiéne, située entre les départements de Thiès et de Tivaouane, a accueilli l’évènement. Au cours de la messe, Abbé Jacques Sarr a conseillé aux jeunes qui avaient gardé la croix que le Pape Jean Paul II leur avait confiée : « Cette croix, gardez-là, tenez-la dans votre cœur, car c’est votre source de vie. « Après la messe, Madame Hélène Tine, responsable politique de l’afp, et 1ère vice -présidente au Conseil Régional de Thiès, s’est exprimée sur la libération de Massaly. »Je suis venue à Koudiadiène ; dans la délégation spéciale du Conseil Régional et en même temps pour représenter mon parti. Je me réjouis de cette belle célébration ; marquant le 25e anniversaire de la Journée Mondiale de la Jeunesse, une grande idée du Pape Jean Paul II. » Et d’ajouter « Aujourd’hui, nous ne sommes plus jeunes mais quand le Pape confiait la croix, nous étions dans cette catégorie ».

Après avoir dit qu’elle était en communion avec l’Evêque de Thiès sur le fait que la jeunesse est l’avenir du pays, Hélène Tine a déploré son instrumentalisation par les politiques. « Les jeunes ont des soucis, et des angoisses par rapport à demain et, au moment où la fête se passe agréablement, des milliers de jeunes souffrent » ajoute telle. La responsable de l’afp invite les politiciens à respecter ces innocents ; qui doivent avoir du soutien, paternel, maternel et fraternel pour diminuer leurs soucis.

S’agissant de la liberté provisoire accordée à Massaly, elle a déclaré ne pas être surprise. « Quelqu’un qui a mis le feu à une tribune où il y avait des dizaines de personnes, composées de responsables politiques venus librement exercer leur droit. Dans le cadre d’une démocratie, ces faits ont été qualifiés par le tribunal, comme étant une destruction de biens appartenant à autrui. « Ce qui fait mal ajoute telle, c’est la manière par laquelle il a été libéré. Au moment où nous fêtons nos cinquante ans d’indépendance, qu’une introspection s’imposait, que l’un des plus grands malfaiteurs de ces derniers temps soit libéré, comme s’il s’agissait d’un héros qui vient d’une guerre de libération ».

africanglobalnews.com

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE