Ca a chauffé hier au conseil des ministres entre Wade et son fils Karim

Date:


Le Conseil des ministres s’est réuni le jeudi 25 novembre 2010, à partir de 10 heures, au Palais de la République, sous la présidence de son excellence Maître Abdoulaye WADE, président de la République

« Le Populaire » informe qu’en conseil des ministres, Karim Wade a émis le désir le couper le courant des collectivités locales, mais le président Wade lui a dit niet. Ce qui fait dire au journal « Le Populaire » que « Njomboor (Wade) s’oppose à Rimka (Karim) sur l’électricité ».

« L’As » confirme : « Wade désavoue Karim Wade (qui voulait couper le courant aux mairies débitrices de la Senelec) »
Karim Wade, qui était décidé à délester les mairies présentées comme de mauvais payeurs. Pour le président Wade, ‘’ce sont les populations qui vont payer les pots qu’ils n’ont pas cassés’’, note L’AS.

Nattali.net, aps.sn (extrait revue de presse) avec xalimasn.com

DELESTAGE DES MAIRIES DÉBITRICES DE SENELEC
Wade s’oppose à la proposition de Karim Wade

Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie a réitéré hier en Conseil des ministres sa proposition de délester, dans les 48 heures, les Mairies qui doivent à Senelec 17 milliards de F Cfa. Un discours qu’il avait déjà tenu devant les députés. Mais le chef de l’Etat l’a désavoué, en écartant toute idée de délestage des Municipalités, estimant que ce sont les populations qui vont payer les pots qu’ils n’ont pas cassés. La situation que traverse Senelec, avec des délestages tous azimuts, a occupé une bonne place de la rencontre du Conseil des ministres.

La situation catastrophique que traverse Senelec, avec le retour en force des ténèbres dans les foyers depuis quelques jours, s’est invitée hier à la traditionnelle rencontre du Conseil des ministres. C’est le ministre d’Etat Karim Wade lui-même qui a exposé à ses collègues et au chef de l’Etat l’état des lieux, avant un débat qui aura pris une bonne partie de la rencontre. Des sources autorisées renseignent que le successeur de Samuel Sarr a évoqué, entre autres, l’ardoise de 17 milliards de F Cfa que les Mairies doivent à la Senelec. Lors de son passage à l’Assemblée nationale, Karim Wade avait menacé de délester ces Municipalités, citant nommément les cas de Thiès et de Dakar. Hier encore en Conseil, il a proposé que ces localités soit délestées dans les prochaines 48 heures, à défaut de paiement, car « la situation exige de prendre des mesures fermes à l’égard des Communes ».

Contrairement au soutien qu’il attendait de « son père », ce dernier l’a désavoué. Le chef de l’Etat s’est opposé à la mesure. D’autant que, dans son propos, Me Wade a expliqué qu’en délestant les Mairies, ce sont les populations qui trinqueraient. N’empêche, cela le conforte dans ses convictions, lui qui dit avoir toujours soutenu que les Mairies ne pouvaient pas prendre en charge des questions comme l’éclairage public, puisque les Communes n’ont pas assez de ressources, pour s’en charger. Au lieu de délester les Mairies, il a été retenu de trouver des palliatifs, notamment en sollicitant l’appui de l’Etat. Pour autant, Me Wade a insisté pour que Karim Wade et Ibrahima Sar trouvent des solutions rapides.

Mais où est passée la commission ?

Comme le soutenait L’As, le problème de la Senelec est pour l’essentiel un problème de trésorerie. Entre les créances sensibles (des villes religieuses doivent 200 millions de F Cfa par exemple), l’absence de la compensation de l’Etat, la fraude et l’ardoise des Mairies, la boîte étouffe. C’est cette tension de trésorerie, qui fait qu’Itoc, son fournisseur en fuel, a refusé de décharger un bateau de 35.000 tonnes de combustible, si Senelec ne lui payait pas 10 milliards de francs, qui se sont ajoutés à 14 autres milliards de F Cfa, dont 6 milliards dus sur l’avant-dernière cargaison. Même si le fournisseur, après moult négociations, a soulagé Senelec avec 5000 tonnes de fuel, ne représentant pas plus de quatre jours de consommation, même si Total a promis de faire un « geste ».

Outre le manque de fuel, ce sont l’arrêt de quatre machines à la Cap des Bîches, notamment trois à C3 et un à C4 qui sont à l’origine des délestages. Hier soir encore, les techniciens de Senelec cherchaient des solutions et l’éventualité de faire appel à Manantali était étudiée. Le déficit occasionné pour l’arrêt de ces quatre machines est de 40 mégawatts. Il faut ajouter à cette donne l’arrêt, depuis plusieurs jours, de la machine principale de la Société africaine de raffinage (Sar). Qui aussi fait face à une tension de trésorerie puisque le bateau de deux millions de barils de fuel stationné au Port depuis plus d’un mois n’a pas été déchargé faute de ligne de crédit. C’est dire que la situation est préoccupante, et le fait que les discussions autour de Senelec aient occupé une bonne partie du conseil le confirme encore.

Pour autant, l’histoire se répète, pourrait-on dire. En proposant de plonger dans le noir les mairies débitrices, Karim Wade suit les traces de son…prédécesseur, Samuel Sarr. L’ancien ministre de l’Energie avait instruit Senelec de délester les mairies débitrices, y compris celles qui étaient dirigées par des membres du gouvernement. Senelec était passée à l’acte avant qu’à la suite d’une rencontre avec les mairies, le Premier ministre n’ordonne le branchement des mairies. Une commission avait été mise en place à la suite d’une rencontre entre les mairies, Senelec et le ministre de l’Energie. Alors que le président de la République s’opposait aux délestages des mairies, certains ministres ont poussé le bouchon jusqu’à demander l’installation de…délégation spéciale chez les mauvais payeurs. Qu’est devenu ce comité ? Telle est la question que beaucoup de gens se posent.

Cheikh Mbacké GUISSE

LASQUOTIDIEN.INFO

6 Commentaires

  1. Comme vous ledites, le problème de SENELEC est uniquement un problème de trésorerie. Quand on a craint les délestages au cours de la Coupe du Monde, on a annoncé 20 miliards? et c’est resté correct jusqu’au moment où l’argent est venu à manqué et on a acheté du carburant de sakanal qui a créé le désordre. Quand ce désordre a failli allumer les rues, on a remis de l’argent et c’est redevenu correct. Ces jours-ci si les populations protestent chaudement la situation se règle illico presto, sans qu’il faille acheter de nouvelles machines ou autres mensonges. On a joué avec la trésorerie pour créer une situation decrise pour appeler ensuite Monsieur le Compétent (avec de l’argent). Comme on envoya naguère Farba à l’ASECNA,créer le bordel, pour qu’après un Monsieur providentiel vienne régler le problème…

  2. on s´en fou de ce qu´ils font ou ce qu´ils pensent ces gens lá,on doit les mettre dehors tous, c´est pas normale qu´un pays comme le senegal ai seulement une source d´energie.
    pourquoi on n´a pas d´autres compagnie d´electricité, parce qu´ils bouffent tout le fric de ce pays.

  3. on s´en fout de ce qu´ils font ou ce qu´ils pensent ces gens lá,on doit les mettre dehors tous, c´est pas normale qu´un pays comme le senegal ai seulement une source d´energie.
    pourquoi on n´a pas d´autres compagnie d´electricité, parce qu´ils bouffent tout le fric de ce pays.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Les transhumants (Par Makane)

Du camp défait par les urnesEn rangs épars, temps...

Concession des chantiers de réparations navales de Dakar : Bassirou Diomaye Faye convoque l’ancien ministre de la pêche et le DG de la Sirn...

XALIMANEWS-Le nouveau gouvernement accorde une attention particulière aux contrats...