Sans aucun doute l’ombre du fils du président sortant en prison depuis le 13 avril 2013 a plané sur la réunion du Comité Directeur (CD) du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Rencontre tenue ce jeudi et où il était question du prochain candidat dudit parti à la présidentielle de 2017. Ce, malgré qu’il soit en prison. Car en a croire, Babacar Gaye, porte-parole du PDS, Wade-fils garde toutes ses chances.
Interpellé sur la question, il dira premièrement : «Je ne suis pas un devin ». Mieux, «nous n’avons pas parlé de Karim Wade ». Mais sur insistance de la presse, Babacar Gaye lâchera finalement le morceau : «Tous les membres du PDS ont le droit de se présenter y compris ceux qui sont en prison». Le PDS à l’heure de la prochaine présidentielle de 2017, Me Wade a présidé le CD du PDS aujourd’hui. Les inscriptions ouvertes ce jeudi, les candidats ont une semaine pour se signaler.
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Certains médias ont appelé cela insulter l’intelligence des membres du PDS. Ils ont écrit que Wade prépare sa succession pour son « rejeton ». Le mot choisi n’est pas neutre. Il affiche la bassesse d’une certaine presse qui ne peut plus faire marche arrière face à la bêtise. Pourquoi Karim ne serait pas candidat ou que sa candidature ne peut être déposée par un autre ? Pourquoi cette perspective est une insulte ? Quand on y regarde de près, on se dit que pour certains journalistes la seule chose qui ne serait pas une insulte est que la candidature de Karim ne puisse jamais passer, autrement dit que cet autre plan de Macky Sall, qu’une certaine presse se censure en évitant d’en parler, réussisse.
Moi, j’aurai proposé au PDS un autre plan: Un congrès dés Janvier 2015 et le choix d’un autre candidat (de préférence S. Ndené ou S. Mbacké Ndiaye). Cela aura pour conséquence automatique la libération de Karim. Puis une autre solution pour faire de lui un candidat, même indépendant qui serait soutenu par une majorité, c’est sûr. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face: si le PDS choisit un autre candidat, Karim sera automatiquement libéré.