L’armée sénégalaise a annoncé lundi rechercher cinq soldats portés disparus en Casamance après une attaque la semaine dernière d’un cantonnement militaire dans cette partie sud du pays, par des rebelles présumés, qui avait fait « plusieurs tués » dans les rangs des militaires.
Elle s’était soldée par « plusieurs tués » parmi les soldats, selon plusieurs sources militaires sur place, alors que l’armée nie des morts dans ses rangs.
Lors des opérations de ratissage menées après l’attaque, deux militaires ont été « blessés, dont un par un engin explosif », selon le communiqué qui précise par ailleurs qu’un soldat « a perdu la vie, victime de l’explosion d’une mine » vers Nyassia, dans une autre zone de Casamance située à une quinzaine de km de sa ville principale, Ziguinchor.
Le 21 novembre, dix civils, partis chercher du bois dans une forêt, « peut-être une base de repli » des rebelles, avaient été tués par des rebelles présumés à une trentaine de kilomètres de Ziguinchor.
Depuis le déclenchement de la rébellion en 1982, la Casamance a été, avec plus au moins d’intensité, le théâtre d’attaques, braquages et affrontements entre des militaires et des membres réels ou supposés de la rébellion, qui ont fait des milliers de morts, bien qu’aucun chiffre n’ait jamais été rendu public.
Une faction du MFDC, mouvement divisé en plusieurs branches politiques et armées, a organisé samedi et dimanche à Ziguinchor les « états-généraux pour la paix », en présence d’environ 150 personnes, dont des représentants de la société civile