CDM : La Belgique réussit une remontada incroyable et file dans les quarts

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XALIMANEWS: Il y aura bien une affiche Brésil-Belgique en quarts de finale de la Coupe du monde. Mais, il ne s’en est pas fallu de beaucoup pour que les ‘Diables Rouges’ manquent à leur mission en échouant contre le Japon en 8es de finale. Dans cette rencontre, la sélection de Roberto Martinez a attendu d’être menée par deux buts d’écart pour commencer à imposer sa loi. Son mérite, cependant, a été de ne pas douter et avoir su renverser le score au prix d’un remarquable sursaut d’orgueil. S’ils n’en ont pas encore tous les attributs dans le jeu, les Belges ont le mental des champions.

Le Japon a cru à l’exploit

Il faut remonter à 1970 pour retrouver la trace d’une équipe ayant su remonter un retard de deux buts lors d’un match à élimination directe d’un Mondial (La RFA contre l’Angleterre). Cela en dit sur la nature de l’exploit réalisé par les ‘Diables Rouges’. Néanmoins, ces derniers se seraient bien passés de pareille performance et des sueurs froides qu’ils ont connues. Beaucoup moins fringants offensivement qu’ils ne l’ont été durant la phase des poules et fébriles défensivement, ils ont laissé leurs opposants leur mettre au supplice et les punir de leurs largesses.

La première période s’est écoulée sans but marqué et sur un rythme monocorde. Cependant, il y a déjà eu une première alerte japonaise, juste avant la pause (44e), signée Osako. Une occasion qui aurait pu réveiller les Belges. Cela n’a pas été le cas. Peut-être trop sûrs d’eux, les hommes de Martinez ont attaqué la seconde période avec très peu de hargne. À ce niveau-là, cela ne se pardonne pas, à fortiori si la défense n’est pas attentive sur les longs ballons venus de derrière. Comme cela a été le cas sur le but inscrit par Haraguchi (48e). L’ailier japonais a réussi un très bel enchainement contrôle, accélération puis frappe croisée, mais c’est surtout le marquage défaillant et la lenteur de Vertonghen qui furent criants sur cette action.

A 0-1, les têtes belges étaient dans le seau et les Japonais ne se sont pas privés pour les y enfoncer. A peine quatre minutes plus tard, Inui doublait la mise pour les Asiatiques. Servi à 20 mètres des buts, le joueur d’Eibar ne s’est pas posé de questions et a décoché une superbe frappe à mi-hauteur. Le ballon a fini au ras du poteau sans que Thibaut Courtois le touche. Ça faisait 2-0 et les Blue Samurai avaient alors fait le plus dur en vue d’une qualification. C’est ce qu’eux et aussi tous ceux qui ont assisté à ce match ont cru.

Le contre assassin des Belges sur le gong

Mais, la Belgique a montré ensuite qu’elle était capable de se remettre des situations les plus compliquées. Que la maturité qu’on lui vantait était bien réelle. Après avoir eu besoin d’une dizaine de minutes pour retrouver ses esprits, la sélection du plat pays a multiplié les offensives et les Japonais, qui ne savent pas fermer le jeu, ont dû progressivement plier. Le sursaut a été amorcé à la 69e quand une tête de Jan Vertonghen, à première vue anodine, a totalement lobé Kawashima. Ensuite, cinq minutes plus tard, le rentrant Marouane Fellaini reprenait victorieusement un centre d’Eden Hazard. La parité était rétablie et le match est alors devenu totalement fou.

Sans calculer, les deux équipes se sont alors données à fond pour inscrire un troisième et sceller le sort de l’empoignade. Les Japonais ont eu leur chance, mais ils n’en ont pas profité, à l’instar de Honda (89e et 94e). Leurs opposants, eux, n’ont pas raté le coche. Kawashima a repoussé l’échéance en s’interposant devant Chadli, Lukaku (86e) et Vertonghen (87e) mais il a fini par céder au plus mauvais moment. Juste avant le coup de sifflet final, il s’inclinait sur une reprise de Chadli au point de pénalty. Sur ce coup, il n’avait cependant rien à se reprocher car ce but a résulté d’un contre belge assassin où tout était parfait, à commencer par la remontée de balle de De Bruyne, la passe décisive de Meunier ou alors le jeu de corps de Lukaku pour tromper la défense japonais et laisser le coéquipier dans son dos conclure tranquillement. Une touche finale à ce match magnifique et où tous les amateurs de ce jeu ont dû se régaler.

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