Code électoral – Cacophonie autour du recours de Bokk Gis-Gis, Bas les masques et debout pour la République !!!

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Quelques heures après le vote du projet de loi N° 11/2014 abrogeant et remplaçant la Loi N° 2012-01 du 03 janvier 2012 portant code électoral (partie législative) par la majorité parlementaire, les divisions de la classe politique sur les échéances électorales du 29 juin prochains semblent plus que jamais exacerbées. Même si la majeure partie des députés qui ont pris la parole ont fait état de la non-conformité de cette loi à la Constitution ainsi qu’au protocole de la CEDEAO, il reste que la neutralité affichée par une certaine frange de l’opposition peut vite devenir une épine au pied de certains d’entre eux.
En effet, la réforme a donné lieu à un débat houleux sur les enjeux du recours qui devrait être introduit par l’ancien maire de Dakar Pape Diop et ses camarades de la Convergence Démocratique Bokk Gis-Gis. Certains ont nettement radicalisé leurs opinions, faisant croire à un deal supposé entre Macky SALL et l’ex président du Sénat visant à créer les conditions d’un second report des élections qui ne serait plus cette fois-ci les entrefaites du camp présidentiel.
Il est clair que cet argument, entretenu par certains encagoulés, ne saurait prospérer étant donné que Bokk Gis-Gis et l’Apr n’ont pas les mêmes orientations politiques, si l’on sait que l’ancien maire de Dakar a été la première cible de la CREI dans le cadre de la «chasse aux sorcière ouverte» à avoir essuyé les enchaînements des coups du nouveau régime, 15 jours seulement après l’investiture du président Macky SALL.
Mieux encore, dans le contexte actuel, le front de l’opposition que Pape Diop voudrait voir émerger contre les réformes introduites dans le code électoral en violation flagrante des dispositions de la Loi fondamentale et du Protocole de la CEDEAO, devrait être compris comme un combat de principe, un combat pour la démocratie et la justice, parce qu’il n’y a aucune raison de laisser déposséder le code électoral de sa quintessence par une décision arbitraire. Quand bien même il eut été facile de donner raison au gouvernement dans ce dossier, cela reviendrait à permettre à l’administration de faire n’importe quoi.
Comme le laisse suggérer le bon sens, ce flou entretenu par des hommes de l’ombre est à prendre avec beaucoup de précaution, de la même façon que les titres racoleurs et polémiques d’une certaines presse décidée à descendre l’ancien maire de Dakar depuis que celui-ci s’est résolu de s’ériger en bouclier aux dérives antidémocratiques du régime.
Quid des tireurs embusqués qui mènent une guerre sournoise au chef de file de Bokk Gis-Gis ? Sans aucun doute, la guerre contre l’ancien maire de Dakar n’a jamais cessé, même si celui-ci s’est toujours gardé de répondre aux invectives et provocations qui se sont multipliées dans les médias. Sauf que pour ce cas de figure, comme pour les autres du reste, les accusations fomentées sur la base d’affabulations rocambolesques, ont toujours été plus fumeuses les unes que les autres.
Nul besoin de rappeler qu’aucun grief n’a pu être trouvé dans les différentes gestions dévolues à Pape Diop dans ses fonctions politiques depuis l’avènement de la première alternance jusqu’en 2012. De la mairie de la ville de Dakar à l’assemblée nationale, de l’assemblée au Sénat, les provocations se sont multipliées dans les médias, pour calomnier uniquement, mais jamais le moindre point d’ombre n’a pu être décelé dans le parcours politique de l’ancien édile de Dakar.
Mieux encore, l’ancien maire de la ville de Dakar, Pape Diop, a totalement été «blanchi» par le procureur de la République des accusations portées à son encontre depuis le fameux rapport de l’Armp de 2008.
Son passage à la tête de l’hémicycle, remarquable à plusieurs points de vue, a permis d’entamer le processus de modernisation de l’institution parlementaire. Pour la première fois, sous le magistère de Pape Diop, l’Assemblée a pu acquérir le parc de véhicules destinés aux députés grâce au budget de la chambre qui était de 6 milliards seulement à l’époque, là où l’actuelle législature qui a porté son budget à près 15 milliards n’a pu renouveler son parc automobile que grâce à la présidence de la république.
L’objectif sournois poursuivi par ces encagoulés, couverts par l’anonymat, qui pour la plupart sont en grande difficultés et ont tenté de se donner un petit coup de projecteur histoire de ne pas se faire oublier, est d’installer un climat de suspicion sur la personne des leaders qui qui représentent un réel danger pour les échéances électorales à venir.
Mais bon, c’est le jeu. Parfois on gagne, parfois on perd. Ces personnages lugubres sont de sombres esprits ordinaires, ignares, dévorés par la jalousie envers leurs adversaires qu’ils cherchent à nuire et à rabaisser par tous les moyens. Il n’existe chez eux ni altruisme, ni générosité, ni empathie, ni souci d’autrui. Rien sinon un égoïsme débridé et une soif inextinguible de vengeance.

By Makhfouss

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