Commissaire Keïta, un homme qui aime dire non

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a pu rencontrer des hommes qui connaissent bien le commissaire Keïta et qui le dépeignent comme un homme qui ne lâche rien de ce qui touche à ses convictions et au sens qu’il se fait de sa mission de policier.

Notre source campe d’abord son homme dans un événement à son avis fondateur de sa personnalité, qui s’est déroulé dans les années 87 lors de la radiation des policiers. Cette source nous narre que lors de leur réintégration, nombreux policiers et gradés, avaient tenu des discours emplis de regrets quant à leur grève et sont restés tout penauds face aux humiliations subies lors de leur réintégration. Alors qu’il était recommandé et admis de mettre Hdes gendarmes dans les commissariats, le Commissaire Keïta prit la parole devant ses camarades médusés, et  refusa cette humiliation faite aux policiers de voir des gendarmes les commander. Il posa à cette occasion sa première image de «bagnkat», d’homme de refus. Des sources proches du dossier et même de Keïta, racontent volontiers qu’il a été suspendu, sanctionné ou muté plus d’une fois pour ces attitudes rebelles.

Pour notre source, il apparaît de ses conversations avec Keïta, qu’il n’a aucun doute quant à l’implication du Commissaire Niang dans ces histoires de drogue dure, et que la posture qu’il prend d’homme quasi misérable, sans le sou, est une posture trompeuse à souhait, celle d’un voleur qui joue au misérable, car sa simple nomination comme Dga de a police lui donne droit à de tangibles avantages.

Pour lui, s’ il avait accepté ces marchés avec les dealers nigérians, il aurait récolté au moins 500 millions. Cependant, Keïta admet auprès de notre source, qu’il n’a pas les mêmes éléments de preuve contre Codé M’bengue.

Quant au comportement du ministre de l’intérieur, Keïta raconte à notre contact qu’il se défend et préserve son statut, car il aurait dû faire remonter le rapport qu’il lui avait fait au début du mois de février. Il veut sauver sa peau, car n’ayant pas rempli son rôle qui aurait été crucial s’ il avait fait son boulot, lors de la nomination chaotique du nouveau Dgpn. De surcroît, il a échappé à la guillotine présidentielle lors de l’épisode de Oumar Sarr qui aura coûté son piste au commissaire chargé de la Police des airs et des frontières. Pour Keïta, le ministre manque de sincérité…

L’autre crainte de manipulation de sa part résiderait dans la désignation,  par le ministre, du commissaire Boye, pour mener l’enquête alors que ce dernier est un ami intime de Codé M’bengue, au point qu’ils ont donné mutuellement à leurs enfants, leurs prénoms. Gage de sincérité? Il en doute forcément.

Il demeure par ailleurs abasourdi par le manque de surveillance et de contrôle des saisies qui restent sous la seule responsabilité du patron de l’Ocrtis, ce qui peut être tentant pour peu qu’on manque de vertu et d’élégance. De là, selon lui, découlerait le système mis en place par le commissaire Niang.

En tous cas l’étau se resserre autour du commissaire Keïta qui risque d’être celui qui va payer pour tout le monde et qui doit démontrer que hormis quelques éléments, notre police est blanche comme neige.

Circulez! Y a plus rien à voir…

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