CPI : Me Sidiki Kaba cède la place à un juge Sud-Coréen

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XALIMANEWS : Le ministre des Affaires étrangères, Me Sidiki Kaba est à New York pour passer le témoin à un juge Sud-Coréen. Dans les colonnes du quotidien du Groupe Futurs Médias, il est revenu sur les 3 ans passés à la tête de la Cour pénale internationale(CPI).

«Je suis présentement à New- York. Je quitte la Cpi, au terme d’un mandat que je n’ai pas renouveler. Il y a eu de l’insistance pour que je puisse rester à la tête de la présidence. J’ai fait ma part et il faut céder la place à un autre. C’est ce que j’ai fait à la Fidh. On a voulu me retenir, mais j’ai cédé la place à un autre», a déclaré Me Sidiki Kaba.

«Donc, c’est à partir de ce lundi 4 décembre que l’assemblée des Etats signataires du statut de Rome organisera sa réunion que je vais présider, en présence du Secrétaire général des Nations-Unis, Antonio Kouthiéré», poursuit-il. Avant d’ajouter «c’était la première fois qu’un Africain était élu à ce niveau, pour représenter les valeurs de la justice internationale. Je serai amené à remettre une nouvelle élection qui aura lieu parce que j’aurais fait un mandat de trois(3) ans. C’est un juge Sud-Coréen qui sera élu à la tête donc de la présidence de l’Assemblée des Etats parties».

Le ministre des Affaires étrangères est revenu sur le bilan des trois(3) ans à la présidence de la Cpi. «L’adhésion de la Palestine aux Etats de Rome et de El Salvador également, mais il y a un travail à faire pour qu’il y ait l’universalité de la Cour pénale internationale, pour qu’il y ait des poursuites contre tous les ressortissants de tous les continents, parce que l’Afrique a dénoncé une justice sélective qui produit un impérialisme judiciaire. Il faudrait changer cette perception et que tous ceux qui commettent les crimes qui sont de la compétence de la cour pénale internationale ».

Me Sidiki Kaba de renchérir qu’il y a : «beaucoup de promotion de cette juridiction qui est une juridiction d’ultime recours qu’on utilise lorsque la justice n’est pas rendue sur place. C’est pourquoi chaque pays doit développer son système judiciaire pour pouvoir juger les crimes qui sont commis sur son sol et ainsi, la Cpi n’aura pas assez de travail, mais elle reste utile, si la justice n’est pas rendue aux victimes qui ont droit à la justice et à la réparation. Il faut espérer dans ce monde difficile qu’il y ait l’espoir d’une justice pour tous les êtres humains sans distinction».

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