Débat sur la réforme de la CREI – L’association des Juristes africains s’invite dans la danse

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L’Association des juristes africains (Aja) préconise la réforme de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). S’exprimant hier, mercredi 30 décembre lors de la présentation d’un livre blanc sur le délit d’enrichissement illicite, publié par l’Aja en partenariat avec la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), le professeur Ogo Seck, président exécutif de l’Aja a indiqué que «l’enrichissement illicite est un délit inédit qui n’existe qu’au Sénégal». Cette nouvelle publication est intitulée «Livre blanc sur le délit d’enrichissement illicite (affaire Karim Wade).

Après la condamnation de Karim Wade, c’est autour du débat sur la réforme de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) de s’internationaliser. En effet, l’Association des juristes africains (Aja) a procédé hier, mercredi 30 décembre à la publication d’un livre blanc sur le délit d’enrichissement illicite, publié par l’Aja en partenariat avec la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho). Intitulé, «Livre blanc sur le délit d’enrichissement illicite (affaire Karim Wade)», ce document revient selon, le professeur Ogo Seck, président exécutif de l’Aja, sur les péripéties du procès de l’ancien ministre d’État, Karim Wade et la notion d’enrichissement illicite qui, selon lui «est très complexe».

S’exprimant lors de cette cérémonie de publication, le professeur Ogo Seck, estimant que «l’enrichissement illicite est un délit inédit qui n’existe qu’au Sénégal», a indiqué que l’Aja préconise, à travers cet ouvrage, «un réaménagement de la Cour de la répression de l’enrichissement illicite pour une meilleure administration de la justice».

«La publication de ce livre vise à aider l’opinion nationale et internationale à mieux comprendre ce délit d’enrichissement illicite qui n’est pas définit par le code pénal sénégalais. L’enrichissement illicite est un délit qui mérite d’être réaménagé et d’être réformé en même temps que la loi de 1981. Le délit d’enrichissement illicite doit être considéré comme un délit de droit commun jugé au niveau du tribunal correctionnel par une chambre spéciale chargée de la lutte contre la délinquance financière», a souligné le président exécutif de l’Aja tout en précisant que ce document ne remet pas en question l’autorité de la chose jugée.

«Nous ne cherchons pas à remettre en cause dans ce livre l’autorité de la chose jugée. Les personnes qui sont déjà jugées sont sous le coup de la loi qui est en vigueur. On ne peut pas remettre en cause les jugements qui sont prononcés contre eux. Il s’agit ici, des commentaires purement techniques qui visent à faire évoluer le droit. Ce sont des commentaires qui viennent des professionnels du droit : des avocats et des chercheurs, pour études le délit de l’enrichissement illicite qui est un cas inédite en droit puisque n’existant pratiquement qu’au Sénégal, avec une cour spéciale, une loi spéciale, des procédures spéciales et des fonctions spéciales», a ajouté encore le professeur Ogo Seck.

Sud Quotidien

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