Découverte sur l’insomnie : La citronnelle et le corossol, meilleures sources de substances sédative

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La journée a été longue et vous êtes fourbu. Pourtant, ça recommence. Il est trois heures et vous n’arrivez toujours pas à vous endormir. Vous êtes au lit depuis minuit sans réussir à fermer l’œil. Vos pensées se bousculent, mais le réveil continue inlassablement son tic-tac sur la table de nuit et les minutes semblent des heures. Vous donneriez n’importe quoi pour une bonne nuit de sommeil. Consolez-vous, il y a des milliers de gens comme vous.

Comment se manifeste l’insomnie ?

L’impression de mal dormir la nuit : difficulté d’endormissement, éveils nocturnes. Et de mal être le jour suivant : somnolence diurne, troubles de l’attention et de la mémoire, difficultés de concentration dans la journée…. Le patient se sent somnolent, asthénique, irritable, mal à l’aise dans son corps, gêné dans son activité intellectuelle.

Qu’est ce qui peut être à l’origine de l’insomnie ?

Il faut toujours rechercher une cause psychologique, une dépression, des troubles anxio-dépressifs qu’il faudra traiter. L’insomnie est un symptôme, ce n’est pas une maladie. Des causes organiques peuvent aussi entraîner une insomnie, comme un syndrome d’apnée du sommeil. Toutes les formes de stress peuvent causer une hyperstimulation du système d’éveil : bruit excessif, anxiété chronique, traumatisme psychique, hyperactivité intellectuelle ou physique.
Certaines affections psychiatriques peuvent être en cause : début d’une décompensation délirante, accès maniaque, syndrome dépressif grave masqué…
L’alcool est très souvent à l’origine de troubles du sommeil. Chez le sujet non éthylique, il facilite l’endormissement mais procure un sommeil de mauvaise qualité, léger et instable.
On peut aussi relever à l’origine d’une insomnie, une consommation excessive de café ou de thé ou bien un régime amaigrissant soutenu par des amphétaminiques.
Ainsi, la consommation abusive d’excitants (café, thé, alcool, tabac) ou le fait de manger trop ou pas assez le soir peuvent être responsables des difficultés à trouver le sommeil. Le manque d’activité physique ou au contraire une activité physique trop intense peut également être en cause. L’insomnie peut aussi être associée à certaines maladies organiques (asthme, ulcère…) ou à la prise de médicaments excitants (cortisone, bêta bloquants…) qui perturbent le sommeil. Il ne faut pas oublier des causes tout simplement liées à l’environnement : chambre bruyante ou trop lumineuse, sommier ou matelas de mauvaise qualité…

Quelles sont ses conséquences ?

L’insomnie a surtout des répercussions sur la vigilance, ce que l’on pourrait appeler le syndrome de l’insuffisance de sommeil, avec troubles de l’attention, de la mémoire, et somnolence. Cette somnolence diurne excessive peut être à l’origine d’accidents de voiture et d’absentéisme au travail. Enfin, des insomnies sévères sont épuisantes, la personne se sent très mal. Le risque principal est alors la dépression et les troubles anxio-dépressifs.

Il existe d’autres troubles du sommeil, comme le syndrome d’apnée du sommeil qui touche 2 à 4 % de la population. Ce syndrome se traduit par des arrêts respiratoires à répétition au cours de la nuit, avec pour conséquence un sommeil fragmenté et une somnolence diurne. Les complications cardiovasculaires, hypertension artérielle, risque d’infarctus cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, ne sont pas négligeables. La narcolepsie est plus rare, elle se caractérise par des accès de sommeil irrésistible pendant la journée. Cette maladie peut être très invalidante mais aussi très dangereuse si le sommeil survient au volant.

Des études récentes ont montré qu’une privation de sommeil prolongée (4 heures de sommeil pendant 6 nuits consécutives) chez des jeunes garçons de 20 ans, les transforme physiologiquement en individus de 60 ans ! En effet, leur taux de cortisol (hormone témoignant d’un certain stress) s’élève significativement, entraînant des problèmes d’hypertension, voire des pertes de mémoire.

Comment résoudre ce problème ?

Après le rhume, les troubles gastriques et les maux de tête, l’insomnie est la quatrième raison qui emmène les gens à consulter leur médecin. Un sondage portant sur 1000 répondants révèle que le tiers se plaint de se réveiller la nuit et de ne plus pouvoir rendormir.

Il n’y a pas si longtemps, les médecins prescrivaient automatiquement un ou deux comprimés pour faire tomber dans les bras de Morphée, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les chercheurs et les médecins font sans cesse des découvertes sur le sommeil. Ils savent mieux comment traiter les problèmes qui y sont associés.

En fait, il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour résoudre vous-même ce problème. Une seule thérapie peut suffire, mais il en faut parfois plusieurs. Cependant, dans tous les cas, la discipline est la clé du succès. Si le sommeil est un problème physiologique naturel, c’est aussi un comportement acquis.

· Fixez-vous un horaire de sommeil rigide sept jours par semaine. Le sommeil est une partie inévitable de toute journée de 24 heures. Il est impératif d’adopter des habitudes de sommeil aussi régulières que possible. Le secret est de dormir suffisamment pour passer la journée sans somnolence. Pour y arriver, essayez de vous mettre au lit à la même heure tous les soirs afin de régler votre rythme circadien, c’est-à-dire l’horloge biologique qui assure la régulation de la plupart des fonctions internes. Il est aussi important de vous laver à la même heure tous les matins.

· Ne restez pas inutilement au lit. En vieillissant, votre organisme a besoin de moins sommeil. La plupart des nouveau-nés dorment 18 heures par jour. A 10 ans, les enfants ne dorment plus que 9 ou 10 heures par jour. Les besoins varient d’un adulte à l’autre. En moyenne, les gens dorment de 7 à 8 heures par jour, mais certaines personnes n’ont besoin que de 5 heures de sommeil tandis que d’autres doivent dormir 10 heures. Le tout est de devenir un dormeur efficace. N’allez pas au lit que lorsque vous avez envie de dormir. Si vous n’arrivez pas à vous endormir en 15 minutes, levez-vous et adonnez-vous à une activité agréablement monotone. Lisez une revue ou un livre qui pourrait vous passionner. Tricotez, regardez la télévision ou faites votre comptabilité. Ne jouez pas aux jeux vidéo qui pourraient vous exciter et ne vous faites pas de tâches comme la lessive ou le ménage. Lorsque vous vous sentez fatigué, retournez au lit. Si vous n’arrivez toujours pas à vous endormir, recommencez le même manège jusqu’à ce que vous endormiez. Mais n’oubliez pas que vous devez quand même vous levez à la même heure le lendemain matin.

· Gardez du temps pour vous détendre avant d’aller au lit. La plupart des gens sont tellement occupés qu’ils n’ont pas le temps de faire le bilan de la journée avant de se mettre au lit. Une ou deux heures avant d’aller au lit, asseyez-vous pendant environ 10 minutes. Réfléchissez aux événements de la journée, considérez-les sous diverses perspectives, pensez à vos sources de stress et à vos problèmes, cherchez les solutions, planifiez la journée du lendemain, etc. Cet exercice libérera votre esprit des contrariétés et des problèmes qui pourraient vous garder éveillé lorsque vous vous glisserez sous les draps. Vous pourrez ainsi tourner votre esprit vers des pensées et des images agréables avant de sombrer dans le sommeil. Si la dure réalité vous poursuit, dites-vous que vous savez comment y réagir.

· Ne transformez pas votre lit en bureau ou en boudoir. Lorsque vous allez au lit, ce devrait être pour dormir. Si vous y faites autre chose, vous ne pourrez pas vous concentrer sur le sommeil. Lorsque vous êtes au lit, ne regardez pas la télévision, ne parlez pas au téléphone, ne querellez pas avec votre partenaire, ne mangez pas, etc. Réservez votre chambre à coucher pour le sommeil et les relations sexuelles.

· Evitez les stimulants après la tombée de la nuit. Le café et même le chocolat contiennent de la caféine, un puissant stimulant qui pourrait vous empêcher de dormir. Essayez de vous en priver après 16 heures. Ne fumez pas non plus, car la nicotine aussi est un stimulant.

· Ne prenez pas d’alcool le soir. Evitez l’alcool au dîner et pendant la soirée. Ne prenez surtout pas un dernier verre pour vous détendre avant d’aller au lit. L’alcool est un dépresseur du système nerveux central, mais il peut aussi perturber le sommeil. En quelques heures, habituellement au milieu de la nuit, son effet aura disparu, votre organisme entrera en état de manque et vous vous réveillerez.

· Prenez-vous des médicaments ? Certains médicaments, notamment les broncho-dilatateurs, peuvent perturber le sommeil. Si vous prenez régulièrement des médicaments sur ordonnance, demandez à votre médecin quel en sont les effets secondaires. S’il pense qu’un médicament est la cause de votre insomnie, il pourra vous prescrire un médicament de remplacement ou changer l’heure à laquelle vous devez le prendre.

· Examinez votre horaire de travail. Des recherches ont démontre que les personnes qui ont des horaires de travail alternant souvent d’un poste de jour à un poste de nuit souffrent de trouble du sommeil. Le stress occasionné par ces changements d’horaire cause une fatigue chronique qui s’apparente à la fatigue d’un décalage horaire et peut complètement perturber le fonctionnement des mécanismes du sommeil. Quelle est la solution ? Essayez d’obtenir un poste de travail régulier, même s’il s’agit d’un poste de nuit.

· Prenez un léger goûter avant d’aller au lit. Une heure ou deux heures avant de vous couchez, manger un morceau de pain et un fruit. Vous pouvez aussi boire un bon verre de lait chaud. Evitez les goûters sucrés qui excitent et les repas lourds qui stressent l’organisme. Une mise en garde : les personnes âgées doivent éviter de prendre beaucoup de liquides avant d’aller au lit. Le besoin d’uriner risque de les réveiller au milieu de la nuit.

Quelles sont les plantes au secours de l’insomnie ?

Les sédatifs pharmaceutiques sont efficaces. Ils ont l’inconvénient de créer parfois une dépendance et de perturber les cycles naturels du sommeil. Sans doute ne serez-vous nullement surpris d’apprendre que je préfère les options naturelles, qui sont relativement nombreuses.

1- Citronnelle Melissa officinalis). La citronnelle, également appelée mélisse est ratifiée pour ses propriétés s »datives et stomachiques. L’action sédative de cette plante est essentiellement attribuée à un groupe d’agents chimiques qu’elle contient, les terpènes. Diverses autres plantes, notamment le gingembre, le basilic et les clous de girofle, sont une meilleure source de certains de ces agents chimiques. Cependant, aucune d’entre elles n’offrent l’alliage spécifique présent dans la citronnelle et ne jouit d’une pareille réputation.
Je vous suggère de vous préparer une tisane à partir de deux à quatre cuillérées à café de plante séchée par tasse d’eau bouillante.

2 La corossol et Complexe à base de plantes. Tandis que je faisais des recherches pour identifier les plantes qui sont les meilleures sources de substances complexes sédatives, j’ai fait quelques découvertes surprenantes. De nombreuses plantes riches en substances chimiques soporifiques n’ont qu’une faible réputation en tant que somnifère dans la tradition populaire, voir parfois aucune réputation du tout. Il s’agit des plantes suivantes : gingembre, avec 11 substances sédatives ; basilic, thym, mandarine et tomate, qui en contiennent 9 chacune ; cannelle, menthe romaine, piment rouge, pour lesquelles on a recense 8, et menthe poivrée, avec 7 substances complexes sédatives.
Le corossol aide beaucoup les insomniaques à retrouver le sommeil

avec SAMBAMARA.COM

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