Dominique Strauss-Kahn, accusé de tentative de viol le mois dernier sur une femme de chambre du Sofitel de Manhattan, doit se présenter cette après-midi à 15h30 (heure française), devant la Cour suprême de New York. Et d’après l’un de ses avocats, Benjamin Brafman, l’ancien patron du FMI plaidera non coupable.
Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, risque jusqu’à vingt-cinq ans de prison s’il est reconnu coupable. Il est inculpé d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration. Assigné à résidence dans une maison du quartier de Tribeca, à Manhattan, il est contraint au port d’un bracelet électronique.
Dans une lettre adressée aux fonctionnaires du FMI le 22 mai, huit jours après son arrestation, Dominique Strauss-Kahn se disait confiant, même si l’accusation affirme que la plaignante a fait un « récit ferme et convaincant » de l’agression dont elle se dit victime.
Les avocats de DSK ont évoqué récemment des fuites dans la presse, qui pourraient compromettre le droit de leur client à un procès équitable. Certains journaux ont ainsi fait état d’examens qui auraient confirmé la présence d’ADN de leur client sur les vêtements de la plaignante guinéenne. Un courrier a été envoyé pour signaler ces faits au procureur de New York.
Ils ont par ailleurs évoqué des informations pouvant mettre en cause la crédibilité de la femme de chambre de 32 ans. Et la défense de DSK semble tout faire pour innocenter ce prestigieux client : TD International, une société de consultants de Washington dont le personnel comprend d’anciens officiers de la CIA et d’ex-diplomates américains, va ainsi se joindre à son équipe de défenseurs.
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