XALIMA NEWS – Le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé a relevé hier qu’entre 5000 et 6000 personnes séropositives, provenant de l’intérieur du Sénégal et des pays limitrophes, fréquentent les structures hospitalières de la commune. « Le nombre total de personnes qui fréquentent les structures de santé à Ziguinchor se chiffrent entre 5000 et 6000 malades porteurs de VIH/Sida. Mais, ce ne sont pas des sénégalais uniquement, il y a beaucoup de malades qui nous viennent des pays limitrophes », a expliqué le maire de Ziguinchor et repris par l’Aps. Il s’exprimait en marge d’une cérémonie d’inauguration du poste de santé de Santhiaba Ouolof, un quartier de la commune de Ziguinchor.
Cette inauguration consacre la fin des travaux de réfection entamés depuis deux ans par la municipalité. « Un total de 1800 personnes séropositives est déjà répertorié au niveau du district sanitaire de Ziguinchor. Un nombre aussi important est répertorié à l’hôpital régional, mais aussi à l’hôpital militaire de la région », a poursuivi M. Baldé, non sans rappeler les multiples efforts consentis par la municipalité pour une prise en charge correcte du Vih/Sida. « Nous sommes parrainés par la ville de Paris dans le cadre d’un programme de sensibilisation sur le VIH et de prise en charge des personnes vivant avec la maladie. Le conseil municipal de Paris a déjà voté un budget alloué à Enda Santé (ONG) qui a déjà pris contact avec les malades porteurs de VIH/Sida », rapporte Abdoulaye Baldé.
Devant un taux élevé de personnes vivant avec le VIH/Sida, le maire de Ziguinchor a donné des assurances pour la bonne prise en charge des malades et la bonne implication de la municipalité qui s’investit dans la recherche de solutions. « La prise en charge est correctement assurée par les médecins. La mairie accompagnée par la ville de Paris, vient toujours en appoint pour appuyer le malades dans la mise à disposition des médicaments en faisant en sorte que leur prise en charge soit complète », a-t-il fait savoir.
Par Abdourahmane DIALLO (Stagiaire)
Source: Les Echos