XALIMA NEWS – Une audience à haut risque pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. C’est ainsi que se présente le procès du 2 mars prochain. En effet, dans la lettre adressée au procureur de la République par la défunte présidente du tribunal d’Instance de Dakar, cette dernière souligne un jugement évoqué par l’ex-Pm et qui n’existerai pas. Ce qui pourrait être constitutif d’un faux. Ce jugement existe-t-il vraiment? Abdoul Mbaye a-t-il en main le jugement? Si l’ex-Pm détient le document, cela changerait, en tout cas, la tournure de la procédure.
L’audience d’après demain jeudi 2 mars, qui verra la présence à la barre du tribunal de grande instance de Dakar de l’ancien premier ministre, pourrait révéler des secrets. Abdoul Mbaye clame toujours son innocence dans cette affaire. Toutefois, selon « Libération » dans sa livraison d’hier, la défunte président du tribunal départemental, dans une lettre adressée au procureur de la République, a écrit, qu’Abdoul Mbaye, pour le changement du régime matrimonial, de la communauté des biens à la séparations des biens, a invoqué un jugement rendu en 1994 et qui est inexistant. Un fait d’une gravité extrême puisqu’il suppose que l’ancien Pm a fait un autre faux sur un jugement de 1994 pour attester qu’il y a eu séparation des biens sur la décision du juge. Une autre charge pourrait donc s’ajouter aux infractions de l’ex-Pm. Car, il faut le souligner, Abdoul Mbaye a été condamné sur son divorce sur la base surtout du faux établi sur le certificat de mariage. Ce qui serait donc un faux de plus qui se greffe aux infractions imputées à l’ex-Pm.
Seulement, l’affaire pourrait avoir une autre tournure si l’ex-Pm détient le jugement par lequel le régime matrimonial a été modifié en séparation des biens.
Par ailleurs, Aminata Diack avait sollicité une expertise pour déterminer le passif et l’actif des biens. Ce qui avait obligé Abdoul Mbaye à riposter par une requête aux fins de rétraction soutenant d’abord qu’il faut trancher la question du régime matrimonial. Abdoul Mbaye pourrait tirer profit de cette demande.
Source: Les Echos
