Karim Wade s’invite au Sommet de la Francophonie – Ses avocats vilipendent le régime de Macky Sall et la Crei

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Rimka s’invite à la table des chefs d’Etat de la Francophonie. A quelques jours de l’ouverture du sommet qui se tient du 28 au 30 novembre 2014, le Collectif des avocats du fils de «Wax waxeet Wade» a adressé une lettre ouverte aux chefs d’Etat et de gouvernement et au Secrétaire général de l’Oif. Et les conseils de Rimka n’y sont pas allés de main morte pour caricaturer le régime de SMS. Selon eux, la Francophonie «est également l’expression de valeurs communes fondées notamment sur le respect de la démocratie, des libertés publiques, de l’Etat de droit et des droits de l’homme». Or, disent-ils, «depuis plus de deux ans, certaines de ces valeurs sont sérieusement écornées au (Sunugaal) par le recours à des pratiques qu’une démocratie, unanimement considérée comme exemplaire depuis l’accession du pays à l’indépendance, ne connaissait pas».

Mes Jean-René Farthouat, Pierre Olivier sur, Demba Ciré Bathily et Mohamed Seydou Diagne citent, «les restrictions injustifiées à la liberté de manifestation, les interdictions d’aller et de venir ou de sortir du territoire national, les emprisonnements de dirigeants politiques sous des prétextes fallacieux». Ils ajoutent que «les autorités (sunugaaliennes) actuelles ont mis en oeuvre des procédures judiciaires qui, drapées dans des principes proclamés de bonne gouvernance, sont exclusivement inspirées par des considérations de politique politicienne et visent à entraver l’action de certains adversaires politiques». Tel est «particulièrement le cas des poursuites intentées à l’encontre de (Rimka), ancien ministre d’Etat, devant la Crei par suite d’une machination et d’un complot politique».

Ils ne s’encombrent d’ailleurs pas de fioritures pour soutenir que «l’unique objectif poursuivi par les hautes autorités (sunugaaliennes) est d’infliger sans fondement une peine privative des libertés, mais surtout des droits civiques et politiques dans le but évident d’empêcher (Rimka) de se présenter à la Présidentielle de 2017, car il est un candidat qui menace la réélection du Président (SMS)». Car estimant qu’«aucun commencement de preuve n’a été apporté ni au Sunugaal ni à l’étranger pour étayer les accusations portées contre (Rimka)». Ils expliquent que «pour justifier l’emprisonnement de (Rimka), son renvoi devant la juridiction de jugement et sa prochaine condamnation, les autorités (sunugaaliennes) ont créé de toutes pièces de fausses charges constituées à 99% de sociétés et biens immobiliers qui ne lui appartiennent pas, de faux comptes bancaires » etc.

Plus grave, poursuivent les avocats, «alors que les témoins cités par l’accusation déchargeaient totalement (Rimka), le Procureur spécial de la Crei a été démis de ses fonctions et limogé en pleine audience, le procès suspendu et renvoyé au 1er décembre 2014». Dans leur lettre ouverte, ils ne manquent pas de convoquer à dessein «les manifestations de partialité récurrentes et les propos xénophobes du président de la Crei demandant à deux bâtonniers de l’espace francophone assurant la défense de (Rimka) : ‘rentrez chez vous, vous n’êtes pas chez vous ici’ (…)» Avant de conclure qu’«au-delà de la situation personnelle de (Rimka), c’est le respect de l’Etat de droit qui est aujourd’hui mis en cause au (Sunugaal), c’est l’avenir de la démocratie et des libertés publiques qui se joue dans le pays».

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3 Commentaires

  1. Aliou Ndao avait plaidé à travers la presse par une conférence qui est restée dans las annales de l’histoire. 700 milliards disait-il. Et ensuite, chaque témoin audité dans l’enquête a vu la « meilleure » phrase de ses minutes (la meilleure dans le sens souhaité par le procureur) se retrouver à la Une de Libération, Quotidien, Observateur et Enquête. Les avocats de Karim ont bien fait d’écrire cette lettre. Il reste à constituer des dossiers de tout le déroulement de la farce judiciaire et de les envoyer aux médias des 77 pays. Un régime qui n’existe que par le mensonge médiatique se défait par la vérité médiatisée.
    Il suffit de prouver, document à l’appui, que les dits témoins à charge, sont des employés de la CREI dans les administrations judiciaires, pour que tout être honnête comprenne qu’il s’agit de la plus grosse bêtise humaine que des gens, qui se veulent pourtant réfléchis, tentent de nous faire prendre pour de la justice. Il suffit de montrer au monde que la CREI a mis en prison pour aller enquêter, qu’elle a inversé la charge de la preuve, qu’elle n’est même pas obligée de prouver la réalité de ses accusations, elle peut dire que l’Arc de Triomphe appartient à Karim, elle n’est pas obligée de le prouver, c’est à Karim de prouver que c’est faux, et c’est à elle accusateur qu’il faut le prouver; il suffit de montrer ces vérités au monde pour faire comprendre que toute personne qui dira qu’il s’agit de justice ne peut être qu’un corrompu ou quelqu’un à qui on a confisqué le cerveau

  2. De toute façon, lorsque la JUSTICE DE DIEU s’abattra sur vôtre Karim, vos prétendus plaidoiries ne pourront le tirer d’affaires. Vos prières non plus. Et ce sera plus tôt que vous ne pensez, chers Maîtres.

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