Le Parlement du Sénégal est ‘’trop soumis » à l’influence du chef de l’exécutif, relève le diagnostic de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) rendu public, jeudi à Dakar, au cours d’une conférence de presse.Selon le document de la CNRI dont l’APS a obtenu une copie, le parlement ‘’n’exerce pas toutes ses prérogatives dans le vote des lois et dans le contrôle efficient de l’action du gouvernement ».
‘’Son rôle en matière d’évaluation des politiques publiques est peu ou pas assuré. A de maintes occasions, on a pu noter un usage abusif de la majorité parlementaire conduisant à une rupture de confiance entre le peuple et ses représentants’’, indique le document.
Il ajoute les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, théoriquement indépendants les uns les autres »ne sont en fait ni séparés, ni équilibrés’’.
»Ils sont caractérisés par la prédominance d’un président de la République qui peut décider de tout, sans que sa responsabilité soit réellement engagée par les décisions qu’il prend ou les actes qu’il accomplit’’, mentionne le document. Une large concertation citoyenne sera initiée au niveau national par la CNRI, en vue de recueillir »les avis et suggestions‘’ sur les changements à apporter à la Constitution, a annoncé jeudi son président Amadou Makhtar Mbow.
APS
Très belle brochette de citoyens sénégalais de très haut rang intellectuelle qui feront de notre pays ce qui y a de meilleur en matière de réforme de nos institutions.
Je regrette simplement qu’il n’y ait que deux femmes au moment où on parle de parité dans toutes les instances électives!
Monsieur Amadou Macktar M’bow aurait pu frapper les esprits en y mettant une plus grande dose de femmes intellectuelles qui ne manquent pas dans notre pays, quand bien même rien ne l’y obligeait dans ce cas qui ne rentre pas le champ D’APPLICATION de la parité.