La laicite n’a pas sa place au Sénégal « La laïcité est un phénomène politique en France; rien à voir avec les religions » Par Ousmane Drame NYC USA.

Je voudrais partager avec vous mes sentiments sur des manipulations arbitraires dont le Sénégal est victime ; depuis des siècles de colonisation française. Pourtant une très grande nation dotée d’une culture et d’un passé historique très impressionnants malheureusement, une intelligence totalement travestie.
Le Sénégal a connu une double phase de colonisation physique et mentale.
Physique : La présence d’une armée coloniale bien équipée ; les rois et guides religieux abattus ou déportés ; les ressources naturelles ou humaines confisquées ; nos langues nationales et culture abolies et des esclaves sénégalais expatriés dans les chantiers de l’esclavage.
La colonisation des mentalités est la partie la plus scandaleuse, le type sénégalais ne fonctionne plus sans le support français, nos lois, la constitution et même le modèle de gouvernance sont importés de la France.
Je vous rappelle que nous n’avons rien de commun avec le type français et la France elle-même pour pouvoir partager les mêmes remèdes et lois ; la couleur de la peau, l’orientation géographique, la culture, les langues, la philosophie, la nourriture, la végétation et les habitudes ; rien ne se ressemble. Deux choses peuvent bien se ressembler mais ne fonctionnent jamais de la même manière.
Nous devons beaucoup réfléchir, surtout remettre les pieds sur terre pour la maitrise de notre responsabilité en tant que êtres humains et musulmans. Notre compagnie avec la France avant et après l’indépendance n’a rien servi au peuple sénégalais sinon la pauvreté, l’immigration et le d’espoir. Actuellement le Sénégal figure dans la liste des 16 pays les plus pauvres et endettés du monde publiée par les Nations Unies.
Origine de la Laïcité en France ; Une guerre contre l’Eglise française.
Selon un sociologue Turque ; La laïcité est un phénomène politique en France ; rien à voir avec les religions. Elle s’est construite en opposition par rapport à l’Église ». Or un phénomène politique se traduit par du juridique et non par des valeurs partagées.
« Les informations indiquées me parviennent des archives de la Révolution Française ».
La laïcité a apparu pour la première fois pendant la Révolution française, en août 1789 et en 1905. La popularité de l’Eglise catholique en coopération avec le Vatican faisaient la panique à l’Etat français. Une église garnie d’intellectuels, une administration transparente et un service social apprécié par l’ensemble des français. Les français se sentaient plus proche à l’Eglise et les religieux la majorité, avaient déjà tourné le dos à la République et les politiciens.
Le Comité de Salut Public – sous l’influence de Rousseau – prétendait que pour convertir la Nation française à la démocratie, « il fallait détruire ses préjugés, modifier ses habitudes, restreindre ses besoins, extirper ses vices, purifier ses désirs. »
Les « réfractaires » devaient démissionner de leur charge et plusieurs furent poursuivis comme criminels. Les Catholiques loyaux envers le pape seraient considérés comme des rebelles et des traîtres.
Les fêtes catholiques furent remplacées par des fêtes nationales et des célébrations publiques. Le « Culte des grands hommes » (Rousseau) remplaça la vénération des Saints. L’usage du mot « saint » fut défendu. Le gouvernement révolutionnaire décréta qu’« il n’y aurait d’autre culte public et national que celui de la liberté et de la sainte égalité. »
Le Prince de Talleyrand, homme politique et évêque, considérant cette période terrible de persécution, avoua : « Abstraction faite de mon propre rôle dans l’affaire, j’admets volontiers que la constitution civile du clergé… fut sans doute la plus grande erreur politique de l’Assemblée, indépendamment des crimes horribles qui s’ensuivirent. »
Un général républicain, Henri Clarke dans un rapport au gouvernement en 1796, il écrivait : « Notre révolution, en matière religieuse, est un échec complet. La France est devenue encore plus catholique romaine, et nous aurons bientôt besoin du pape lui-même pour nous assurer du soutien du clergé à la Révolution. »
Le cas de laïcité au Sénégal n’est qu’un scénario théâtral qui n’a pas de sens dans cette république de majorité et maturité musulmane. Le Sénégal n’est pas la France et l’Oma Islamique est pour autre chose que de conquérir un pouvoir temporel. Le chrétien est le cousin naturel du musulman, jamais dans ce pays une guerre entre ces parents. La culture de vie de la nation sénégalaise rejette la violence, nous sommes un pays tolérant, surnomme Rew-um Teranga.
La religion islamique n’est pas une création ni une fondation humaine, et elle n’est pas destinée à un peuple particulier. Son objectif est de véhiculer le sens de l’islam à l’humanité tout entière. Le christianisme est un mot dérivé de Jésus-Christ, le Bouddhisme est tiré du nom de son fondateur Bouddha; aussi le judaïsme est né au milieu d’un peuple connu de Juda, et le judaïsme est tiré de ce nom.
Prêt pour la Révolution des Mentalité et vive le Sénégal indépendant.
Vive l’Unité Fédérale et Révolutionnaire des Etats D’Afrique.
Ousmane Drame NYC USA.
[email protected].