De moins de 11000 tonnes les années précédentes, le Sénégal a pu exporter 15 000 tonnes de mangue vers l’Union européenne cette année. Et ce, en dépit des contraintes logistiques et la menace de la mouche des fruits. C’est ce qu’a annoncé hier, mercredi 17 septembre 2014, à Dakar Cheikh Ngane, président de l’Interprofession horticole du Sénégal, lors d’un déjeuner de presse avec les journalistes économiques.
Les exportations de mangues du Sénégal, pour l’année en cours, vers l’Union européenne, en dépit des contraintes logistiques et la menace de la mouche des fruits ont connu un hausse. Ces contraintes auxquelles les agriculteurs sont régulièrement confrontés, n’ont pas empêché, au Sénégal d’accroître son tonnage. C’est ce qui ressort d’un déjeuner de presse avec les journalistes économiques sur la présentation du projet Cadre intégré renforcé (Cri) qui s’est tenu hier mercredi à Dakar, et dont l’objectif est l’intégration du Sénégal dans le système commercial international.
«Nous avons une production annuelle de 120.000 tonnes de mangue. Le record (des exportations) a été enregistré cette année avec 15.000 tonnes, mais avant cela (les années passées), c’était en dessous de 10.000 tonnes», a déclaré Cheikh Ngane, président de l’interprofession horticole du Sénégal. A l’en croire, «le Sénégal a connu des taux faibles d’exportation vers l’étranger comme l’année dernière, où il y a eu 11.000 tonnes, du fait que toutes les mangues produites ne sont pas destinées à l’exportation», a-t-il renseigné.
M. Ngane explique que «le Sénégal a connu des taux faibles d’exportation vers l’étranger comme l’année dernière, où il y a eu 11.000 tonnes, du fait que toutes les mangues produites ne sont pas destinées à l’exportation». «Le principal marché de l’exportation, pour le moment, est l’UE et elle n’accepte généralement que des mangues améliorées (kent et keitt), appelées mangues greffées au Sénégal, et ce sont les principales mangues qui sont destinées à l’exportation», a-t-il dit.
Selon ses explications, «ces variétés ont un potentiel de 30.000 tonnes à peu près. Je pense que c’est cela la principale raison. Il y a également le fait que la période de production de mangues au Sénégal commence du mois de mai à septembre et cette période coïncide avec l’hivernage».
Durant cette période, poursuit M. Ngane, «les agriculteurs sont confrontés à des contraintes logistiques. La principale période record, c’est le mois de juillet et c’est une date où les pluies s’installent. Et quand elles sont là, il y a plus de difficultés à sélectionner les mangues destinées à l’export», a-t-il fait savoir.
Toutefois, il n’a pas manqué de déplorer l’infection de la mouche des fruits. «Nous sommes également envahis par l’infection de la mouche des fruits», en expliquant que «toutes ces conditions font qu’exploiter 15.000 tonnes sur un potentiel de 40.000 tonnes de mangues exploitables n’est pas négligeable». «Je pense que nous sommes vers une bonne progression, et il faut retenir que toutes les mangues produites ne sont pas destinées à l’exportation de même que toutes les variétés ne sont pas destinées à la transformation industrielle», a-t-il ajouté.
Des informations positives sur le Sénégal n’intéressent personne. Il y aura peu de contributeurs aujourd’hui. Nous aimons bien dire que Sénégal dou déme. Le premier acte de citoyenneté devrait être de croire en son pays.
je confirme
cela me fait toujours plaisir de faire mes courses avec mes enfants et acheter les mangues qui viennent de mon pays
merci pour cette articles
AUX ENVIRONS DE 1920, UN HOMME ILLUMINE, QUI MALGRE LES ORAGES DU PRESENT AVAIT SON REGARD RIVE SUR LE FUTUR, AVAIT CONSEILLE A SES TALIBES A L’ISSUE DU GAMOU DE PLANTER DES MANGUIERS…EN CES TEMPS, L’ACAJOU ETAIT L’ARBRE LE PLUS REPANDU ET POPULAIRE AU SENEGAL….CONSEIL SUIVI PAR CES DERNIERS, D’OU LA POPULARITE ET LA PROPAGATION DU MANGUIER AU SENEGAL.
Tres vrai; j’ai entendu un vieux raconter cette histoire.
Je suis propriétaire de champs de mangue mais le marche est tellement desorganisé que je me fatigue pas à penser les exportés alors que je sais j’en tirerai plus de profit.
Comment faire ^pour les exportés au canada…svp
Le Canada est trop loin pour assurer une bonne conservation….Faut plutot regarder vers l’Europe.
Enfin un titre qui fait plaisir,,, beaucoup mieux des titres de politiqued