La réponse salée d’Idrissa Seck aux jeunes de l’Apr

On ne peut comparer un pays où le taux d’alphabétisation est aussi bas que le Sénégal avec des pays qui ont longtemps cheminé (et qui n’ont pas fini de le faire) vers une véritable confrontation par débât d’idées. La pauvreté, l’inégalité dans l’éducation et la culture font que les débâts seront toujours tronqués. Ajouté à celà le fait que certains politiques, conscients de ce fait, slaloment dans la misère intellectuelle pour se faire un nom. Dans un pays où l’éducation religieuse est fonction de son adhèsion à la confrérie, le débât est impossible car risqué. Un politique (africain) honnête doit commencer, avec pédagogie et sincérité par faire l’inventaire de son parcours (si parcours il y a), démontrer la primauté de l’intérêt général sur la soif personnelle de pouvoir, respecter les institutions (le choix démocratique du peuple) … Rien n’empêche Monsieur SECK de diriger un parti, de se porter candidat (dans un pays pauvre dans les sens du terme). Mais il appartient aussi à la petite masse qui conserve une certaine mémoire de la société de poser comme préalable à tous d’être au clair avec des principes et valeurs que nous autres concitoyens ambitionnons pour notre pays. En 12 ans de règne, Abdoulaye Wade a failli à cette destinée, Macky Sall s’en éloigne. La société sénégalaise à beaucoup appris et ne se laissera pas berner. Nous serons vigilants.