Latif Coulibaly sur la polémique sur les contrats pétroliers : «Un débat volontairement pollué»

Date:

Face à certains sujets agités dans l’opinion par certains acteurs de la vie politique nationale, il m’arrive de me demander à quoi servent réellement certaines joutes oratoires proposées par une bonne part des protagonistes engagés dans le débat public. Je m’interroge sur certaines motivations et me demande si c’est pour l’intérêt d’un débat contradictoire et utile à la démocratie que l’on prend part aux échanges. La volonté de prendre à défaut un adversaire politique, le désir ardent de le confondre peuvent-ils justifier l’emploi de certains procédés parfois déloyaux et malveillants par moments : un déni manifeste de la réalité et la construction de faits ne reposant sur aucun élément objectif ou tangible, autre qu’une vue lointaine, autrement altérée de l’esprit ?
C’est vrai que notre pays en la matière ne fait pas une exception à part qui en ferait la risée des nations démocratiques. Dans un pays servant de référence pour son modèle démocratique, en l’occurrence la France, Ramsès Keffi, éditorialiste réputé du journal Libération, s’indigne d’une «clochardisation du débat public qui, trop souvent, a des allures de discussions d’ivrognes…» Nous ne pouvons pas reprendre à notre compte ces mots de Keffi pour caractériser ce qui se déroule sous nos yeux au Sénégal, tant la caricature paraîtrait grossière et outrancière. Nous pouvons cependant nous interroger légitimement sur la nature et la consistance de la contradiction emportant le débat public dans notre pays. Je n’ai pu résister à la tentation de questionner la contradiction qui irrigue encore les propos des contempteurs du gouvernement, après le repositionnement juste et opportun que le Premier ministre a opéré au sujet des contrats pétroliers signés par notre pays. Il est utile de rappeler que ce repositionnement est heureux, car la déclaration du Premier ministre a, en effet, le grand mérite de poser les termes corrects du débat, tout en apportant les clarifications indispensables qui ont fini d’édifier l’opinion de façon précise sur les tenants et aboutissants de ces conventions.

Contrats pétroliers : Un débat volontairement pollué

Dans le flot d’arguments déployés par des contradicteurs apparemment soucieux de vérité, je retiendrai ceux de l’avocat Assane Dioma Ndiaye, l’une des figures de proue de la Société civile sénégalaise, qui veut placer, apparemment du moins, son propos  sur le terrain de «l’objectivité» et du souci de clarté, et encore… Interrogé par le quotidien Le Soleil, après la publication par le gouvernement de l’ensemble des contrats pétroliers, il déclare : «Le Premier ministre a donné des garanties de publication des contrats pétroliers et en a été exécuté. Il a respecté sa parole. Je pense qu’il y a deux aspects : il y a d’abord l’exigence de publication du contrat qui a été satisfaite (…) il y a des interpellations (…) le caractère imposable des transactions.» Précisant ses préoccupations, l’avocat poursuit : «En tout cas, nous Société civile, c’est sur ce dernier point qu’on n’a pas été servi parce que, d’après le ministre des Finances, les recherches et les explorations sont dispensées d’impôts, sont exonérées.»
Première précision à apporter aux propos de Me Ndiaye : les recherches dans l’industrie pétrolière et les explorations se confondent. Les deux concepts renvoient à la même réalité pratique. La deuxième précision, c’est lui dire que ce n’est pas le ministre des Finances qui dit, c’est plutôt la loi qui en dispose et le ministre ne fait que rappeler à bon escient les dispositions légales inscrites dans le droit positif sénégalais. Le ministre des Finances est obligé de les respecter, sous peine d’enfreindre des engagements irrévocables de l’Etat. Faut-il le rappeler, le combat de Me Assane Dioma Ndiaye a toujours été de faire respecter par l’Etat, en toute circonstance, ses obligations légales à l’égard de tous les sujets de droit, y compris les sujets de droit bénéficiant des contrats pétroliers, objet du débat.
Me Ndiaye, votre qualité de militant très engagé de la Société civile vous confère à la foi des libertés et des obligations. La lutte que vous menez comporte deux aspects qui sont consubstantiels à votre action. Il s’agit d’une part de votre liberté de critique, et d’autre part de votre devoir d’éduquer et d’informer le citoyen pour lui permettre de jouir pleinement et dans les meilleures conditions de son statut de sujet de droit. Vous êtes un sachant, vous connaissez parfaitement la règle de droit. Expliquez donc aux Sénégalais que c’est la loi qui a décidé que toutes les opérations conduites durant les deux phases de recherche et de développement, étapes préalables à l’exploitation du gaz et du pétrole sénégalais, sont exonérées d’impôts et de toutes autres taxes fiscales et parafiscales. Si la vocation d’éducation avait été parfaitement assumée, vous auriez sans peine expliqué à l’opinion que le gouvernement a simplement respecté ses engagements en vertu du principe sacro-saint de la continuité de l’Etat, en approuvant par arrêté n°12328 du 4 août 2014 du ministre de l’Energie, la cession totale à Timis Corporation des droits détenus par Petro Tim Limited résultant des contrats de recherche et de partage de production ainsi que les accords d’association relatifs aux blocs Cayar offshore profond et Saint-Louis offshore. Le 4 septembre 2014, la même autorité a approuvé la cession des droits détenus par Timis Corporation à Kosmos Energy. Il faut préciser que cette cession avait été décidée avant l’arrivée au pouvoir de l’actuel régime. La question posée est de savoir si des impôts sont dus sur ces différentes cessions à l’aune des dispositions fiscales en vigueur au Sénégal ? En l’espèce, ce sont les dispositions fiscales contenues dans la loi 98-05 du 8 janvier 1998 portant Code pétrolier qui sont seules susceptibles d’être convoquées ; les permis qui concernent les cessions opérées ayant été octroyés avant l’abrogation desdites dispositions par la loi 2012-32 du 31 décembre 2012, modifiant diverses dispositions législatives relatives aux régimes fiscaux particuliers, une question donc de l’application de la loi dans le temps, qui reçoit ainsi une réponse normale et universelle.
Me Ndiaye, il suffit de consulter les textes pour dire aux Sénégalais qu’en ce qui concerne les phases de recherche et de développement, la loi 98-05 du 8 janvier 1998, portant Code pétrolier précise clairement en son article 48 que : «Les titulaires de convention ou de contrat de services ainsi que les entreprises qui leur sont associées dans le cadre des protocoles ou accords visés à l’article 8, alinéa 4, sont exonérés pendant les phases de recherche et de développement de tous impôts, taxes et droits au profit de l’Etat.» De manière générale, l’exonération pendant la phase de recherche se justifie notamment par le niveau élevé des investissements pendant la prospection alors qu’aucune garantie de découverte n’est assurée. A défaut d’avoir fait cette consultation avant la déclaration du ministre des Finances, ayez au moins le souci de vérifier ce qu’il a dit pour apaiser les inquiétudes légitimes des Sénégalais que vous avez davantage aiguisées par la critique constructive. Nos concitoyens auraient été davantage rassurés si vous, le sachant, avez été vigilant en leur expliquant qu’aux termes des dispositions de l’article 48 précité, il s’agit d’une exonération totale d’impôts ; le terme «notamment» cité dans l’article n’ayant pour but que de préciser certaines exonérations et n’a, en l’espèce, aucune vocation à limiter la portée de celles-ci. De même, au regard de cet article, en plus du titulaire de la convention, la loi vise de manière expresse «les entreprises qui leur sont associées dans le cadre des protocoles ou accords visés à l’article 8, alinéa 4», s’il s’avère que ces opérations sont effectuées dans le cadre des phases de recherche et de développement. A cet égard, les dispositions de l’article 8, alinéa 4, précisent que : «Sont soumis à approbation préalable, conformément aux dispositions de l’article 56, tous protocoles ou accords par lesquels le titulaire d’un titre minier d’hydrocarbures ou d’un contrat de services promet de confier, céder ou transférer, partiellement ou totalement, les droits et obligations résultant dudit titre ou contrat.»
Aussi, l’article 56 du Code pétrolier dispose que : «Les titres miniers d’hydrocarbures, les conventions ou les contrats de services sont cessibles et transmissibles, sous réserve d’autorisation préalable, à des personnes possédant les capacités techniques et financières pour mener à bien les opérations pétrolières. Les demandes de cession et de transfert, sauf si ces opérations s’effectuent entre sociétés affiliées, doivent être adressées au ministre pour approbation. Cette approbation sera réputée acquise si le ministre n’a pas notifié son refus motivé dans les soixante jours suivant la réception de la demande.» La question posée s’agissant des cessions effectuées est alors de savoir si les sociétés Petro Tim Limited, Timis Corporation et Kosmos Energy à qui ont été cédés les droits relatifs au contrat de partage peuvent bénéficier des dispositions de l’article 48 du Code pétrolier. A ce titre, les cessions des titres miniers relatifs aux blocs Cayar offshore profond et Saint-Louis offshore effectuées entre Petro Tim Limited, Timis Corporation et Kosmos Energy ont été toutes approuvées par le ministère de l’Energie, conformément à l’article 56 du Code pétrolier. Ces cessions rentrent donc bien sous l’empire des situations juridiques prévues par l’article 8, alinéa 4 du Code pétrolier. De surcroît, elles ont été toutes effectuées pendant les phases de recherche et de développement. Sous ce rapport, conformément aux dispositions de l’article 48 dudit code, aucun droit aux impôts au profit de l’Etat ne peut être réclamé à ces sociétés sauf à violer les dispositions de stabilité fiscale bien positionnées dans les conventions et qui indiquent qu’«il ne pourra être fait application au contractant aucune disposition ayant pour effet directement ou par voie de conséquence de remettre en cause les droits économiques résultant du contrat et d’aggraver les charges et obligations découlant pour lui des régimes visés au chapitre 7 du Code pétrolier, tels que ces régimes sont définis par la législation et la réglementation en vigueur à la date de la signature du présent contrat sans accord préalable des parties».
Me Ndiaye, en poursuivant le débat avec vous, je ne peux m’empêcher de rappeler que le rôle de contre-pouvoir qui est celui de la Société civile est une nécessité pour tout dirigeant qui considère que la critique plutôt d’offenser compense ses manques et ses faiblesses. Ce rôle est davantage plus utile quand il est exercé avec une distance objective. Cette dernière dont il est question postule la conduite d’un processus qui met en valeur tous les points de vue qui concourent à rendre les termes d’un débat lisibles et utiles à la contradiction porteuse de progrès.
La position défendue par le ministre des Finances est légalement confortée par l’article 722 de la loi n° 2012-31 du 31/12/2012 portant Code général des Impôts qui précise que «les personnes admises, soit au bénéfice du Code des investissements, soit au bénéfice des lois relatives aux entreprises franches d’exportation ou aux entreprises agréées à la zone franche industrielle de Dakar ou des lois portant Codes minier et pétrolier restent soumises, pour la durée et la validité de leur agrément, au régime fiscal qui leur a été consenti selon les textes en vigueur, à la date dudit agrément».
Me Ndiaye, il est utile de rappeler que c’est sous l’impulsion du Président Macky Sall que le Sénégal a adopté en décembre 2012 une vaste réforme fiscale qui a, entre autres innovations majeures, conduit à revoir profondément le régime des exonérations en vigueur. C’est ainsi qu’à la faveur de la loi 2012-32 du 31/12/2012, toutes les dispositions fiscales contenues dans la loi 98-05 du 8 janvier 1998, portant Code pétrolier ont été abrogées et certaines d’entre elles rapatriées dans le Code général des impôts (Cgi) qui constitue aujourd’hui leur seul réceptacle. Cette nouvelle législation entre dans le cadre d’une politique tendant à asseoir une gouvernance plus efficace et plus transparente dans, entre autres, le domaine qui nous occupe. Vous ne pouvez pas l’ignorer, pourquoi vous semblez dubitatif quand le ministre des Finances ne fait que répéter ce que la loi dit ? C’est cela qui constitue le problème et explique en partie la faiblesse affligeante de ce débat.
Dites aux Sénégalais qui se montrent dubitatifs comme vous que dans les secteurs pétrolier et minier, les exonérations ont été fortement rationnalisées et ne concernent dorénavant, pour les phases recherche et développement, que les opérations strictement pétrolières ou minières. Désormais, les mutations de propriété ou de jouissance de titres miniers, lesquels s’entendent de tous droits d’exploration, d’exploitation et autres autorisations présentant un avantage économique, accordés dans le domaine des mines ou des hydrocarbures au Sénégal, sont appréhendées par l’impôt aussi bien chez le cédant que chez le cessionnaire. Aussi, si ces cessions avaient été régies par le nouveau Cgi, auraient-elles été taxées. Cette réforme qui a pour but de rationaliser les opérations fiscales procède d’une volonté politique résolue d’adapter notre système aux standards internationaux de la gouvernance fiscale marquée par la transparence et la lutte contre l’opacité. C’est tout le sens des engagements internationaux souscrits depuis 2012 par le Sénégal qui est membre du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales et, a signé et ratifié en 2016 la convention multilatérale de l’Ocde concernant l’assistance mutuelle en matière fiscale.
Par ailleurs, concernant une autre critique adressée à la déclaration du Premier ministre qui prétend que cette autorité a proféré des menaces à l’endroit de ses contradicteurs, l’on ne peut de ce point vue que déplorer la mauvaise foi manifeste de ceux qui soutiennent cette lecture ou cette interprétation tendancieuse à dessein. Quand le Premier ministre dit de façon claire que ceux qui continueront de diffuser sciemment de fausses informations s’exposeront à la rigueur de la loi pénale, il ne fait qu’appeler à la raison ou encore mettre en garde les auteurs de tels faits répréhensibles, comme prévus et punis par notre droit positif. Toute autre extension ne serait qu’un abus destiné à créer et à entretenir de l’amalgame, à défaut d’arguments pertinents et utiles à faire valoir !
Le Quotidien

22 Commentaires

  1. Bonjour

    Article très instructif, des arguments qui renvoient à des textes et articles très précis vérifiables par tout le monde. Cela n’a rien à voir avec ces inepties qu’écrivent les pourfendeurs et ennemis du Sénégal, je ne dis même pas de certains sénégalais, car on lit très bien entre les lignes de leurs texte, ou dans leurs lignes éditoriales qu’ils ne souhaitent pas voir le Sénégal se développer un tant soit peu, vivre dans la paix un minimum.

    Monsieur Coulibaly, je suis a peu près certain que personne n’apportera la critique au contenu de votre texte, personne. Les écervelés qui se reconnaitront rapidement vont attaquer votre personne, vont insulter, vont tourner autour du pot, du fait d’une éducation ratée peut-être, et d’un vocabulaire limité.

    Vous vous êtes limités au principe des exonérations pour clore le débat. Cela étant dit, il existe de nombreux autres arguments qui concourent au même objectif. En supposant même que ces exonérations n’existaient pas, si certains d’entre ces ennemis du Sénégal ont d’autres éléments concernant les sociétés évoquées, et des accords qui auraient été conclus hors de la juridiction du Sénégal, des sociétés telles que «  » »Petro-Tim Ltd – Timis Corp – Kosmos – Conoco Philips – TOG – FAR Ltd – Woodside Petroleum » », qu’ils le divulguent, sans faire comme Sonko, Adama Gaye, Birahim Seck, Pape Alé, avec des « Je connais tout, j’ai tous les secrets, j’ai toutes les preuves » mais sans jamais montrer ne fusse qu’un centimètre de ladite preuve

    Les hableurs réclamaient la publication des contrats signés par le Sénégal avec ses partenaires. Maintenant que c’est fait, l’on n’entend aucun commentaire sur le contenu des contrats réclamés, des contrats dont ils espéraient qu’ils ne soient jamais publiés afin qu’ils continuent à avoir des raisons d’alimenter la polémique, de polluer le débat.

    On a vite senti la panique de certains chroniqueurs, de certains sites d’information, de certains pseudo journalistes, de certains pseudo acteurs de la société civile. Vous avez parfaitement décrit le type de débat auquel cela ressemble, « un débat d’ivrognes ». Effectivement cela ressemble un peu à un débat entre des écervelés, des accidentés du cerveau. Et dès que quelqu’un intervient à ce débat avec du concrets, il est soit censuré, soit insulté.

    Le Sénégal continuera d’avancer, tant bien que mal, avec ou sans eux. A un moment donné, il faut se comporter en patriote, s’oublier, montrer de quoi l’on est capable pour sa patrie, lui souhaiter de se développer.

    Laissons la place aux insulteurs à présent. Ils sont fort heureusement un nombre résiduel qui a simplement la chance d’avoir un facile accès au net et aux forums. Mais si ils étaient majoritaires, le Sénégal se serait embrasé depuis fort longtemps, et c’est ce qui les énerve, c’est ce qui amplifie la bave qu’ils déverses sur d’autres citoyens

    MARVEL
    [email protected]

    • @marvel , Latif et toi composiez ce lot de porcs que nous nous ferons le malin plaisir de clouer au pilori une fois que ce pachyderme graisseux aura céder le pouvoir au peuple . Ne vous précipitez pas votre tour ne saurait trop tarder , Marvel jules tu retourneras t’exiler au Canada et encore , les papiers sont devenus difficile à avoir !!!Vraiment Latif quoique tu puisses dire , la crédibilité n’est plus ton apanage !! Les sénégalais depuis longtemps ont mis une croix sur tes interventions biaisées ! Tu vas à la soupe , donc bon appétit et laisse nous avec ceux qui veulent bien éclairer le peuple !!! Que n’as-tu dis à l’époque sur les wade ?? Étais-tu objectifs ? Tu voulais plutôt mettre en mal le régime précédent avec les masses populaires !!! et pourtant les mêmes pratiques font rage actuellement et tu fais le mort , bouche pleine point de paroles !!!! Tu es désormais dans la combine la plus outrancière qui n’ait jamais existé dans ce pays !!!

      • PARCE QUE POUR TOI MARVEL C’EST SOULEYMANE JULES DIOP. MALGRÉ L’EVIDENCE, TU CONTINUE DANS TA RUDESSE, A RESTER IDIOT. IL FAUT LUI FOUTRE LA PAIX IL N’EST PAS DE VOTRE NIVEAU. QUAND SOULEYMANE JULES DIOP A ENVIE DE DIRE QUELQUE CHOSE IL LE DIT. CE MARVEL EXISTE DEPUIS 19 ANS. MEME QUAND IL CONTREDIT SJD, VOUS DITES QUAND MEME SJD. FOUTEZ-LUI LA PAIX, PETIT CON.

    • Marvel tu es nul de meme que ton ami latif coulibaly et il le sait bien. Il y a eu bien transaction entre 2 entites pendant cette phase que vous evoquez ce que vous ne dites pas. Ne prenez pas les senegalais comme des ignorants, repondez aux questions posees par ces dignes senegalais que sont Sonko, Abdoul Mbaye et Birime Seck. Comment peut on faire une conference de presse sans prendre de questions. C’est lamentable. Il faut savoir que Latif doit se taire parceque personne ne l’ecoute plus de meme que toi Marvel. Rangez vos plumes car vous allez couler avec ce regime qui prend eau de partout.

  2. « L’obéissance à la loi n’est pas une preuve d’honnêteté », je donne deux exemples:
    1/ la législation sénégalais en produits pétroliers importés tolèrent un taux de soufre plus de 1300 ppm là où l’Europe et les USA imposent 10 ou 15 ppm. La Loi sénégalaise le permet c’est vrai, mais ceux qui importent du pétrole peuvent bien acheter du pétrole moins toxique mais ils préfèrent celui toxique qui leur revient moins cher et leur permet de faire d’immenses bénéfices.
    2/ La Loi octroie une caisse noire de 8 milliards au président de la république, argent dont il peut disposer sans avoir à rendre compte à qui ce ce soit. C’est légal mais malhonnête.
    Nous ne sommes pas des génies mais nous comprenons que:
    – Depuis 99, des prospections ont montré que notre pays montrait des signes de présence de grandes quantités d’hydrocarbures et Macky Sall était directeur de la banque de données de PETROSEN.
    – En 2000, la présence de gaz a été confirmée et avec l’alternance politique, Macky Sall est devenu directeur de PETROSEN.
    – En 2012, il devient président de la république et 2 mois après il octroie une licence à PETRO TIM de son frère Aliou Sall.
    – PETRO TIM « transfère  » 90% de ses parts à TIMIS CORPORATION.
    – TIMIS CORPORATION vend 60% à KOSMOS ENERGY.
    Nous sommes des cancres mais nous posons les questions suivantes?
    1/ Connaissant la richesse de son sous-sol, pourquoi l’Etat offre une licence à Aliou Sall, qui la transfère à TIMIS CORPORATION qui elle la vend à 200 milliards? Pourquoi l’Etat n’a pas traité directement avec KOSMOS? Ainsi au moins, l’Etat aurait gagné.
    2/ Comment nous faire croire que Aliou Sall n’a rien gagné dans la transaction entre PETRO TIM et TIMIS CORPORATION? A moins que PETRO TIM ET TIMIS CORPORATION soient en réalité deux entités jumelles avec un triumvirat gagnant: M.Sall, A; Sall et F. Timis.
    3/ Pourquoi Aliou Sall est le seul point focal dans tout ce qui se crée dans ce pays depuis 2012? BDK, Sahel Aviation, Petro Tim, et même dans la défunte Africa Energy?
    nous sommes en face de personnes qui font du business sur l’Etat, comme faisait Karim wade. Il est devenu difficile de voler dans le budget, alors, ces gens créent des sociétés ou entreprises qui captent tous les marchés de l’État. Pape Dieng l’a fait avec la SENELEC de même que Aida Ndiongue.
    Cela ramène à une conclusion: l’hypertrophie de l’institution présidentielle, la toute puissance du president de la république feront de sorte que n’importe quel president élu fera la même chose ou pire. la seule difference entre eux sera leur psychologie: d’hyènes pour certains, de ratel ou de crocodiles pour d’autres.
    Quant à notre cher Abdoulatif Coulibaly, il a critiqué wade pour bien moins que ce que nous voyons maintenant, mais on le comprend, il défend son propre bilan.

  3. Vraiment je me demande qui a besoin de lire ses inepties du menteur Latif Coulibaly avec son ami lèche cul de Marvel qui essaie d’anticiper sur les réactions de gens. En parmi tout ceux qui ont réagit sur cette affaire du pétrole tu ne choisis que Me Ndiaye pour le répondre? Pourquoi tu ne réponds pas à Alioune Gueye expert comptable qui a mis à nu (http://xalimasn.com/l-analyse-financiere-des-etats-financiers-de-kosmos-confirme-un-payment-a-timis-par-alioune-gueye/) les mensonges du premier Ministre sur les 60% d’intérêts participatifs pour les deux blocs (Cayar et Saint Louis Offshore) payé cash par Kosmos energy sur la base d’une démonstration très pertinente. n’en déplaise aux défenseurs du diable insulteurs lèche cul comme ce marvel.
    Monsieur Latif coulibaly tu dois savoir que tu n’es plus crédibles car tu as vendu ton âme au diables. Il y a vol et détournement de nos richesses pétrolières par Macky Sall et son frère essayer de le nier relève du nafehkisme de l’hypocrisie pur et simple. Pourquoi Alioune Sall et pas d’autres sénégalais? et ne me dites pas que les contrats ont été signés du temps de Wade c’est faux car le décret d’entérinement qui a validé ces contrat a été signé par Macky sall et ce dernier avait la latitude de ne pas le signer si ce contrat n’était pas en faveur du Sénégal comme il l’a fait sur les appels entrants en faisant perdre au sénégal plus de 70 milliards par année. En plus la société petrotim senegal a été créé par aliou sall après la chute de Wade même si on l’a effacé sur le site de l’apix ce qui est encore plus grave et montre la complicité de l’apix dans cette affaire.

  4. Merci Monsieur Coulibaby d’avoir répondu avec des arguments à cette polémique créée de toute pièce par des invidivus mus simplement la haine et la mauvaise foi.
    Dans ce vaste monde où il existe des centaines voire des milliers d’organisations de lutte contre la corruption où tout se sait, ces invidivus ne sont pas en mesure d’en saisir une seule avec leurs preuves contre ceux qu’ils accusent quotidiennement de tous les péchés d’Israël.
    Monsieur Coulibaby dites leur simplement que les hydrocarbures découvertes l’ont été par les efforts de Sénégalais aussi patriotes qu’eux et d’autres qui ont déployé des efforts considérables pour attirer des investisseurs qui ont dépensé des sommes considérables pour aboutir aux résultats qui les font jaser aujourd’hui. Au lieu d’avoir la reconnaissance pour services rendues à la nation, ils sont ,sur la base d’insinuations ,traîné dans la boue, pour certains d’entre eux du fait de la parenté et pour d’autres pour leur appartenance politique.
    Monsieur Coulibaby quand des individus qui prétendent défendre les intérêts de la nation et intellectuels de surcroît ne font pas la différence entre exploration et exploitation et exige la soumission au paiement d’impôts d’une compagnie investissant lourdement pour la recherche d’hydrocarbures, il n’y a aucune honte de les accuser de sous doués ou même de totos.

  5. Voici le document publié par le premier ministre, suite à sa promesse de publier tous les contrats sur pétrole.

    http://www.gouv.sn/IMG/pdf/CRPP_St-_Louis_Profond-2.pdf

    A noter que seuls ceux qui auront lu le document pourront comprendre les faussetés que je vais souligner.

    I- Le Contrat publié par le PM est un projet.

    1/ Dans le texte du contrat, dit signé par Karim Wade, il y a un article 35 alinéa 5 (article 35.5) qui dit:
    « La date d’effet sera la date du décret d’approbation du présent contrat ».
    Avec « sera », on comprend qu’au moment de la signature le décret n’existe pas encore. Et par cet article 35.5, le contrat lui même dit qu’il n’a aucune valeur parce que ne pouvant avoir d’effet que si le décret qui l’approuve est signé par le président Wade.
    Or, depuis Mathusalem, que l’armée de Macky s’échine à nous faire croire que c’est Wade qui a signé pour Aliou Sall, elle a tout publié sauf un décret signé par Wade et prouvant leurs dires.
    2/ Et ce n’est pas tout. Remontons aux articles 4.8 et 4.9 du présent contrat. Dans ces deux articles nous comprendrons l’importance de la date d’effet, c’est à dire la date de signature du décret présidentiel d’approbation de ce contrat. A l’article 4.8, le contrat oblige le contractant à ouvrir un bureau au Sénégal, mais seulement dans les 3 mois à partir de la date d’effet. Dans l’article 4.9, le contrat oblige le contractant à soumettre au ministre, pour approbation, le partenaire qu’il aura choisi comme « opérateur dans la conduite des opérations pétrolières », et là encore dans les 30 jours seulement à partir de la date d’effet.
    Or, même en occultant la définition que le contrat lui même donne à la « date d’effet », et qu’on la considère comme étant la date de signature du présent contrat, 30 jours après, ce serait le 17 février 2012 (en pleine campagne électorale), 3 mois après, ce serait le 17 Avril 2016 (sous la présidence de Macky. Sauf à défendre que tous ces délais ne se sont pas écoulés, et que les obligations du contractant ont été rapidement honorées, que le ministre, Karim Wade a approuvé le choix du contractant porté sur Aliou Sall, l’impossibilité s’affiche de façon flagrante.
    A défaut de fournir le décret d’approbation de ce présent contrat, il est nul et de nul effet, c’est le contrat lui même qui le dit. Il n’était qu’un projet intercepté et transformé.

    II- Le contrat brandi par le PM dément la défense soutenue par le même PM.

    Dans le même contrat, il y a l’article 5.1, et les suivants). Cet article dit:
    « La période initiale de recherche relative à la Zone Contractuelle sera de deux (2) Années Contractuelles »
    Entendons-nous bien. « Initiale » veut bien dire début, commencement. J’espère que le fanatisme ne va pas aller jusqu’à le nier. Une période initiale qui doit donc courir (en poussant le nihilisme jusqu’à faire de la date du contrat la date du décret inexistant) du 17 Janvier 2012 au 17 Janvier 2014. Si, avant expiration de cette période initiale (dont l’existence concrète est à prouver), si Macky Sall signe le 23 Août 2013 un décret, ce dernier peut-il être appelé « décret portant extension de la période initiale » ? Il faudra qu’on s’entende, sérieusement, sur le sens des mots. Il faudra que ce décret situe ce qu’il étend, à partir d’une hypothétique période initiale. Pour faire simple, on ne peut faire courir un délai de 2 ans dans une durée d’un an. Surtout que cette période initiale a une dimension d’essai, de test. Ce que tous les aliénas de l’article 5 prouvent.Or il n’y a pas eu d’épreuve du contractant entraînant une satisfaction qui fonde une extension de zone contractuelle.

    III- Autres observations
    1/ Quatre personnes sont sensées avoir signé le contrat avec Karim Wade. Or il est de règle, que quand on signe, en dernière page, un document de plusieurs pages, de parapher chaque page avant de signer la dernière. Dans le document publié par le PM, deux des personnes seulement ont paraphé toutes les pages. Ce qui, en règle habituelle, sous entend que deux des personnes ont signé sans avoir prouvé avoir lu toutes les pages.
    2/ C’est bizarre que dans la page de signature il n’y ait pas le cachet de Wade. C’est quand même sidérant de découvrir que nous étions dirigé par un président qui n’avait pas de cachet (de tampon comme disent mes parents). Et pourtant les écoles actuelles, envoyant les carnets de relevés de notes des élèves à leurs parents ou tuteurs, exigent que ces derniers retournent eux mêmes les carnets après signature. Pourquoi ? Simplement parce qu’il est loisible pour tout élève faussaire, et ayant de mauvaises notes, d’imiter la signature de son père (mère ou tuteur) et de retourner le carnet. Les écoles ont donc compris que la simple signature (sans cachet) ne prouve pas son auteur.

  6. « FAATALIKOU TOUTIE »
    Un Khalife si proche des délices, des grands bandits et de l’argent sale.
    Par Souleymane Jules Diop ? Chaupin ?

    Depuis son accession à la tête de la communauté mouride, Serigne Bara se distingue par des positions, des actions, des décisions, des démarches qui ne font plus aucun doute sur ce qui l’anime réellement.
    L’attrait de ce Khalife pour les délices de ce bas monde n’échappe plus à personne, même à ses talibés les plus aveugles. Son penchant politique non plus.
    D’abord les relations du Khalife avec la gent féminine. Bon nombre de témoins ou d’observateurs ont noté que le Khalife fait preuve de plus de retenue que ses talibés face à nos belles sénégalaises. Il serait d’ailleurs marié à 11 femmes, bien plus selon certaines sources, l’une des dernières étant juste venu solliciter les prières du Khalife pour trouver un mari. La Khalife lui a alors « Djébeul bopam », peut-être pour remplacer celle qu’il a répudiée, cette fameuse responsable PDS à la peau bien dépigmentée et qui s’était fendue d’une interview dans l’hebdomadaire « Week-end ». Le Khalife a alors rajouté une nouvelle talibé inconnue à son tableau de chasse.
    Le Khalife a également démontré qu’il n’a pas plus de sagesse et sang froid que ses talibés si l’on se souvient de la gifle administrée à un journaliste par le Khalife lui-même. Il a visiblement la même allergie que son fameux talibé franc-maçon du palais face aux journalistes indépendants.
    La Khalife n’est pas moins politicien que bon nombre de ces talibés prédateurs du landerneau politique qui viennent solliciter ses fameuses prières qui font office de piston, de recommandation, de caution, de promotion politique, et quelque soit le casier judiciaire de ces talibés spéciaux, les casseroles qu’ils ont trainées jusqu’à Touba, les objectifs criminels qui les animent. Ces fameuses prières sont dégainées encore plus vite lorsqu’il s’agit de malfrats de la mouvance wadienne ou qui veulent rejoindre cette mouvance à laquelle le Khalife ne cache plus son appartenance.
    D’ailleurs le Khalife a déjà adopté les mêmes pratiques anti-démocratiques que son talibé de président en tripatouillant les règles électorales, et opérant un coup de force lorsqu’il le faut. Nous l’avons constaté aux locales lorsque le Khalife impose sa liste unique. Résultat, son procédé provoque un taux d’abstention jamais égalé de plus de 80 % en signe de rejet de ses choix politiques. Le Khalife démontre également le manque de respect qu’il a pour la loi et les institutions en imposant son fils à une fonction normalement élective, montrant ainsi la voie à son talibé franc-maçon

    Les relations du Khalife vis-à-vis de l’argent et des biens précieux sont bien plus spectaculaires. Il semble y être attaché bien plus que ne le sont ses talibés, et quelque soit la provenance licite ou illicite de ces fortunes étalées à ses pieds.
    – Après le décès de Serigne Saliou, nous avons vu Serigne Bara inaugurer son accession au Khalifat par des « Diakhals » aussi somptueux que d’origine douteuse comme ce fameux Diakhal de 150 millions dont la provenance illicite n’échappe à personne car provenant d’un simple fonctionnaire à qui personne ne connaît une fortune légalement acquise.
    – Nous avons tous vu, lu ou entendu le Khalife recevoir en grandes pompes des cadeaux luxueux provenant de prédateurs confirmés tels que Abdoulaye Wade, Mbaye Jacques Diop, Karim Wade, Adama Sall, et tant d’autres vautours qui pratiquement tous recherchent auprès de ce Khalife bien spécial couverture ou caution à des actes politiciens ou de gangstérisme. La nature de ces cadeaux est révélatrice des goûts du Khalife, et de l’opinion que ces bienfaiteurs s’en font sur ce Khalife qui n’est aucunement détaché des délices et matériels de ce bas monde. Ces donateurs ne viennent pas avec des cadeaux qui ont une valeur spirituelle mais avec tantôt des bolides : une limousine américaine, une limousine 4×4, des 4×4 Touareg, une 4×4 Lexus – tantôt avec des hectares de terre détournées du domaine national – tantôt avec de très grosses enveloppes d’argent sale, mais vraiment très sale.
    Face à toutes ces richesses matérielles et pécuniaires, le Khalife n’a jamais donné l’impression de se questionner ou de s’embarrasser de leur origine dont l’illicéité ne fait de doute pour personne, surtout compte tenu des profils ou des casiers judiciaires de ces bienfaiteurs du moment qui repartent tous sans exception avec onctions, cautions, soutiens, recommandations, enrobés sous forme de prières pour la consommation publique.
    Les rapports du Khalife avec les grands bandits, les voleurs, les franc-maçons, méritent aussi d’être relevés. Même dans ses rapports ou dans le choix de ses hommes, nous constatons que le Khalife s’accommode très facilement de la présence des plus grands malfrats de ce pays, ou prend le soin de choisir ses collaborateurs ou représentants parmi ceux-là.
    Tous les grands bandits de l’alternance (voleurs, assassins, trafiquants de drogue, traîtres, transhumants, etc.…..) ont fait de Touba et du domicile du Khalife un point de convergence pour s’offrir ces fameuses prières complices du Khalife moyennant une part d’un butin mal acquis. Même Pierre Aïm, un prédateur qui figure sur la liste rouge de bon nombre de pays, avec qui aucun homme respectable n’oserait s’afficher, venu se réfugier au Sénégal sous le régime d’un des plus grand voleurs d’Afrique, voire du monde, s’est lui aussi offert des pauses photos et les fameuses prières de Serigne Bara parce que sous le coup d’accusations de détournements et de fraudes douanières. Serigne Bara n’ignore pas comme tous les sénégalais que ce même Pierre Aïm est très loin d’être à ses premiers crimes, comme entre autres ces fameux 7 milliards de Taiwan détournés par Pierre Aïm et le talibé franc-maçon, le pseudo mouride le plus cleptomane et le plus mythomane que le Sénégal n’ait jamais connu.
    Dans le choix de ses hommes, Serigne Bara s’est par exemple offert comme Responsable de sa Cellule de Communication un minable politicien du PDS, un opportuniste, un menteur et un prédateur confirmé de la trempe de Mamadou Seye, un vulgaire politicien qui a prostitué l’organe public qu’est Le Soleil
    Nous avons constaté tout dernièrement que Serigne Bara s’est choisi Mbackiyou Faye, et tout le monde a compris pour quoi, comme représentant des mourides dans la région de Dakar, un super voleur et minable transhuman, dénué de toutes morale, connu pour être l’exécutant de Abdoulaye Wade, de Pape Diop et dit-on d’un lobby mouride dont le chef a vite fait de se dévoiler. Ce Mbackiyou Faye vient de se distinguer par le détournement de plus de 75 à 100 milliards en foncier, un scandale qui continue de faire parler de lui. La décision du Serigne Bara d’en faire le représentant des mourides à Dakar n’est qu’une forme de protection et de caution à un super vautour afin de sécuriser cette manne financière volée à laquelle le Khalife a indubitablement une grosse part. Cela démontre le manque de retenue du Khalife face à l’argent, quelque soit ce qu’en penseront les talibés dont il semble n’avoir cure lorsque les délices et intérêts qu’il chérit tant sont en jeu. Cette opération de détournement et de bradage de fonciers appartenant aux pauvres sénégalais à laquelle le Khalife démontre qu’il est un des instigateurs et bénéficiaires est digne des plus grands malfrats et sans vergogne aucune, surtout lorsqu’ils y enturbannés en plus de cela. Les talibés ne doivent pas faire semblant d’ignorer le pourquoi de ce choix du Khalife sur Mbackiyou Faye qui n’est qu’une preuve de plus. Voilà un Khalife qui n’hésite pas à construire une mosquée avec de l’argent volé au vu et au su de tout le monde.
    Quelque soit ce qu’en pensent ses talibés ou fidèles, dont les moins aveugles se démarquent ou retournent aux véritables enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba qui sont totalement à l’opposé des manigances auxquelles l’on assiste de nos jours, le danger que représente ce Khalife pour le Sénégal ne fait aucun doute, un danger à la hauteur de celui de son ignoble complice franc-maçon logé au palais. Malheureusement il y’a encore trop de talibés suffisamment écervelés pour ne pas voir ce qui est limpide, comme il y’en a autant encore plus aveugles et abrutis pour ne pas voir le satanisme de dangereux comédiens tels que ce Bethio Thioune ou ce Modou Kara.
    Il suffit à tous ces talibés, de se demander pourquoi est-ce qu’ils n’ont jamais entendu dans la bouche de ce Khalife, ou de celle des autres soi-disant guides religieux, des prêches contre le vol, contre la drogue, contre le mensonge, contre les détournements de deniers publics, contre le gaspillage, bref contre tout ce qui a fait leur fortune aujourd’hui.

    SOULEYMANE JULES DIOP
    aka “MARVEL ‘’
    [email protected]

  7. @SOULEYMANE JULES DIOP AKA MARVEL
    tu t’époumones , on te comprend ! La chute de ce régime signe ta mort définitive . Malgré tes vociférations , rien n’y fera . Ce régime est FINI et toute cette famille ira croupir en prison . Te concernant tu as été conçu par un spermatozoïde saoul ( père alcoolique ) qui a fécondé une ovule chagrinée par un amour déçu , raison de ton fétide comportement qui ne prospérera pas !!! Tu as beau défendre ces carnassiers , leur chute est prochaine !!!

  8. « La seule condition pour que

    le mal puisse triompher, c’est que

    les bons ne fassent rien »

    Edmund BURKE

    Ce n’est ni par sentiment de haine ni par esprit de parti. Ce n’est pas non plus par soif de vengeance. Macky Sall a nourri pendant trois ans la horde de plumitifs du journal « Il est midi » qui ont fait déferler leurs baves injurieuses sur d’honnêtes citoyens et sur moi-même. Son homme de main, Ndiogou Wack Seck, dans ses meilleurs jours, avait même bénéficié d’un groupe électrogène acheté par la Primature que dirigeait Macky Sall, qui indiquait lui-même la voie à suivre en s’attaquant à des hommes honorables comme Mamadou Dia et Amath Dansokho. Malgré tout, quand ses frères libéraux se sont vengés de ses attaques et quand Abdoulaye Wade a voulu l’humilier, j’ai été parmi ses plus grands défenseurs, l’enjoignant de quitter le Pds. Je ne peux donc être accusé de parti-pris. C’est une nécessité qu’arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, nous exigions de chaque prétendant à la Magistrature suprême un minimum de vérité. Le leader de l’Apr en avait lui-même fait une exigence, qui avait convoqué le corps diplomatique accrédité à Dakar dans un hôtel, pour mettre en accusation son prédécesseur à la Primature, en violation flagrante de la présomption d’innocence.

    Nous sommes donc effarés de découvrir que pendant qu’Idrissa Seck était inculpé et envoyé en prison, pendant que les missions rogatoires enquêtaient à l’étranger pour trouver les preuves de sa culpabilité, se manigançait un gigantesque détournement de fonds publics sur lequel Macky Sall est aujourd’hui interpellé. C’était en effet pendant la même période de l’année, à l’été 2005, que sept milliards de francs taïwanais destinés aux populations démunies ont été détournés par Pierre Aïm, ami du président Abdoulaye Wade, qui a lui-même avoué qu’il avait mis un milliard de francs dans sa poche et logé le reste dans un compte d’un prétendu ami de Karim Wade, à la demande du chef de l’Etat. Poursuivi par la clameur, le chef de l’Etat avait fini par déclarer, dans un communiqué du Conseil des ministres, qu’un de ses amis lui avait « offert » de l’argent qu’il voulait remettre dans les comptes du Trésor. C’était la première fois que dans l’histoire de ce pays, un communiqué du Conseil des ministres, celui du jeudi 5 janvier 2006, contenait un mensonge aussi grave.

    Selon l’explication de Macky Sall, l’argent, celui de Taïwan bien sûr, a été restitué et distribué à différents ministres. Une explication qui ne peut pas suffire. Comment a-t-il été restitué, dans quels comptes, par qui, et pourquoi avoir versé de l’argent d’un obscur ami du chef de l’Etat dans des comptes du Trésor, sans aucune loi de finances rectificatives, sans dire dans quel compte cet argent a été viré ? Quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, il s’agit d’un détournement de fonds publics et Macky Sall ne peut pas s’en laver les mains avec ses réfutations captieuses. C’est trop gros pour être avalé et la réponse qu’il donne face à une affaire d’une telle gravité est simplement scandaleuse !

    Au même moment, toujours pendant l’arrestation d’Idrissa Seck, se déroulait un autre détournement sur lequel des preuves évidentes ont été fournies, au moins concernant le virement de 26 milliards de francs qui ont disparu dans la nature, qui devaient servir à la construction de villas présidentielles elles-mêmes introuvables. Mais là aussi survient un curieux retournement de situation. Interrogé sur la question de savoir s’il allait convoquer Karim Wade dans les mêmes termes, Macky Sall s’est rebiffé, déclarant que s’il devait le refaire, il demanderait l’avis d’Abdoulaye Wade avant de convoquer son fils, ne sachant pas que « c’était si important ». Monsieur ne se donne aucune limite, sur le chemin de la repentance. Il peut même accueillir Karim Wade dans une équipe qu’il va diriger.

    Il s’agit d’une absolution choquante. Et quand même on penserait qu’il en voudrait à celui qui lui a causé tant de souffrances, il dit que non. Le président aurait été « abusé ». Monsieur Sall est donc tombé des grandeurs, par ce qu’il avoue être une maladresse qu’il ne répétera plus. Que n’a-t-il pas ajouté un merci à ses bienfaiteurs puisque de ses propres aveux, il n’est redevable des honneurs qu’il a reçus et de sa haute fortune qu’à la bonté des Wade et à leur générosité.

    Soit ! Il doit au peuple qu’il appelle à l’élire, des réponses précises sur ses actes de gestion. Les Wade ne nous aideront jamais dans ce sens, puisqu’ils sont les instigateurs de tous ces scandales. C’est le cas de cette licence attribuée aux trafiquants de drogue de Ndangane Samba alors que Macky Sall était Premier ministre et Djibo Kâ ministre de la Pêche. Idrissa Seck a été interpellé sur sa gestion de la plus violente des façons, jeté en prison, alors que la moindre preuve de sa culpabilité n’avait été produite par ses accusateurs. Il serait donc injuste que l’on se taise devant tant de faits accablants et de mensonges évidents. A Macky Sall, nous demandons la vérité sur cette affaire. Nous ne pouvons déroger à cette règle sans être injustes. Il louait un modeste appartement à Derklé. Il possède maintenant une radio qui vaut 200 millions de francs, un appartement plus coûteux à Huston, une maison qui vaut un milliard de francs dans laquelle il vient de déménager avec un parc automobile que personne ne possède dans ce pays. Qu’il nous dise comment il s’est bâti cette fortune colossale en six ans. Nous osons aussi lui demander, lui qui a fait nommer sa sœur à l’ambassade du Sénégal à Paris, son frère à l’ambassade du Sénégal en Chine, son beau-frère au Consulat à New-York, s’il ne souffre pas des mêmes maux dont il accable l’actuel régime. Et que ceux qui ont eu la patience de me lire me disent s’ils ont vu dans mes écrits une volonté de nuire ou un souci de vérité. Qu’ils me disent, dans ce qui vient d’être dit, une seule chose qui ne méritait pas d’être sue par mes concitoyens. Qu’ils me disent ensuite si un homme qui figure dans un rapport d’une institution comme l’Onel, pour avoir voté de force dans une élection, sans pièce d’identité, qui a fait nommer les membres de sa famille dans nos ambassades et consulats alors qu’ils n’ont jamais été diplomates, qui, parti de rien, s’est bâti une fortune colossale en six ans, ne mérite pas que l’on s’interroge sur ses prétentions.

    SJD

    Auteur: Souleymane Jules Diop – Seneweb.com

  9. Rappel du palmarès de Latif Coulibaly.
    Publiant, dans Sud Quotidien, ce qu’il appelait le résultat de ses investigations sur le groupe Mimran de Richard Toll, il est arrivé à la conclusion que ce dernier importe du sucre comme un petit commerçant. La plainte de Mimran qui en suivit permit de prouver, au tribunal, qu’en fait d’investigation il ne s’agissait que d’un tissus de mensonge. Latif fut condamné à payer 500 millions à Mimran. Ce dernier ne réclama jamais cet argent, préférant maintenir ce verdict comme épée de Damoclès sur la tête de Latif. Résultat: 30 ans après, Latif et tous les groupes de presse dans lesquels il travailla se sont systématiquement interdit de parler de Mimran. Efficace, non, la méthode de Mimran. Après cela, on comprit que Latif travaillait pour un lobby de l’Unacois qui cherchait à forcer Diouf à ouvrir le marché sénégalais du sucre à leurs importations.
    – Lorsque la possibilité d’exploitation de l’or de Sabodola eut été inscrite dans les priorités d’Abdou Diouf, les « investigations » de Latif arrivèrent à la conclusion qu’un seul postulant mérite la confiance de l’état, un sénégalais, Hane, avec son Eximcor. Or Hane n’était qu’un sénégalais que des entreprises étrangères avaient mis en avant pour gagner. C’est comme exactement des mafiosi ont misé aujourd’hui sur Aliou Sall (et gagné).
    – Dans son combat contre Wade, les « investigations » de Latif aboutissent à des moteurs d’avion vendus par Wade. Tous les journalistes sénégalais sérieux ont compris que ce fut un gros mensonge. Les moteurs étaient à l’Aéroport quand Latif est arrivé au pouvoir avec son Macky.
    – Toujours dans son combat contre Wade, il trouve que l’autoroute de la Corniche a été surfacturée, en comparant son prix au kilomètre avec d’autres autoroutes, ceux qui savent, les spécialistes, n’eurent aucune difficulté à lui expliquer qu’un kilomètre d’autoroute avec œuvres d’art n’est pas le même qu’un kilomètre d’autoroute en rase campagne.
    Bref, quelle a été l’investigation exacte de Latif. Je veux juste savoir. Je pense plutôt que toutes ses investigations ont été payées, et par conséquent il y avait une conclusion obligatoire à laquelle Latif devait aboutir.

  10. Vraiment je me demande qui a besoin de lire ses inepties du menteur Latif Coulibaly avec son ami lèche cul de Marvel qui essaie d’anticiper sur les réactions de gens. En parmi tout ceux qui ont réagit sur cette affaire du pétrole tu ne choisis que Me Ndiaye pour le répondre? Pourquoi tu ne réponds pas à Alioune Gueye expert comptable qui a mis à nu (http://xalimasn.com/l-analyse-financiere-des-etats-financiers-de-kosmos-confirme-un-payment-a-timis-par-alioune-gueye/) les mensonges du premier Ministre sur les 60% d’intérêts participatifs pour les deux blocs (Cayar et Saint Louis Offshore) payé cash par Kosmos energy sur la base d’une démonstration très pertinente. n’en déplaise aux défenseurs du diable insulteurs lèche cul comme ce marvel.
    Monsieur Latif coulibaly tu dois savoir que tu n’es plus crédibles car tu as vendu ton âme au diables. Il y a vol et détournement de nos richesses pétrolières par Macky Sall et son frère essayer de le nier relève du nafehkisme de l’hypocrisie pur et simple. Pourquoi Alioune Sall et pas d’autres sénégalais? et ne me dites pas que les contrats ont été signés du temps de Wade c’est faux car le décret d’entérinement qui a validé ces contrat a été signé par Macky sall et ce dernier avait la latitude de ne pas le signer si ce contrat n’était pas en faveur du Sénégal comme il l’a fait sur les appels entrants en faisant perdre au sénégal plus de 70 milliards par année. En plus la société petrotim senegal a été créé par aliou sall après la chute de Wade même si on l’a effacé sur le site de l’apix ce qui est encore plus grave et montre la complicité de l’apix dans cette affaire.

  11. Vous inondez les sites de mensonges et quand on vous repond, vous insultez. Vois voulez que les senegalais vous lisent et ignorent les ecrits de Latif. Vous etes vraiment ridicules.Opposez a ALK, qyi se definit comme un politicien membre du gouvernement, pas un membre de la société civile des arguments. Et puis il faut lui accepter le droit de defendre le gouvernement dans lequel il siege.

  12. ALK, et si tu débattais avec les illustres Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye et Yérim? Ceux des Sénégalais qui vous suivront sauront reconnaître les leurs et identifieront vite les véritables pollueurs.

  13. pour convaintre on a besoin de courtoisie,serieux , discipline et de
    Constance dans les propos ,ce qui
    disqualifient Latif . Paye pour eclairer
    la laterne des senegalais qui veulent
    seulement avoir le

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE