le « Brexit » l’emporte, les marchés décrochent

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Le point sur les résultats

Le camp du « Leave » l’emporte avec 51,8 % des votes (résultats quasi définitifs :
Irlande du Nord (résultats définitifs) : 55,78 % en faveur du maintien
Ecosse (résultats définitifs) : 62 % en faveur du maintien
Pays-de-Galles (résultats définitifs) : 52,53 % en faveur de la sortie
Angleterre (4 circonscriptions restent à dépouiller) : 53,32 % pour la sortie

Les principales conséquences concrètes du « Brexit » pour les Britanniques sont :
Visas. La liberté de déplacement des ressortissants britanniques au sein des autres pays de l’Union européenne est compromise. Si un simple document d’identité suffisait jusqu’à présent pour se déplacer au sein de l’espace Schengen (bien que le Royaume-Uni n’en soit pas membre) la sortie du pays du bloc des 28 devrait désormais s’accompagner de la nécessité pour les ressortissants britanniques de demander un visa en cas de voyage en Europe continentale
Voyages. La chute de la livre face à l’euro va inévitablement réduire le pouvoir d’achat des Britanniques en vacances en Europe continentale. Le prix des billets d’avion va aussi augmenter, car ce sont des accords communautaires qui permettent à toute compagnie européenne d’opérer sans limite de fréquence, de capacité ou de prix dans l’espace aérien européen.
Travail. Il est probable que le « Brexit » s’accompagne de la délocalisation de nombreux emplois, notamment au sein des grandes banques ayant pignon sur rue à la City.

Les principales conséquences concrètes du « Brexit » sur le 1,3 million d’expatriés britanniques vivant dans d’autres pays européens, notamment l’Espagne (319 000), l’Irlande (249 000), la France (171 000) ou encore l’Allemagne (100 000) :
Retraite. Les revenus de retraites des expatriés vont fondre comme neige au soleil en raison de la forte dépréciation de la livre.
Santé. En France par exemple, les expatriés britanniques bénéficient du système médical national mais payé par la Santé publique britannique en vertu d’un accord bilatéral.
Un permis de travail pour les actifs britanniques vivant dans l’UE pourrait désormais être exigé.
Fonctionnaires européens. Le destin professionnel du millier de fonctionnaires britanniques travaillant pour les institutions européennes, notamment à Bruxelles, semble également plus incertain que jamais. Certains d’entre eux ont déjà songé à acquérir une seconde nationalité européenne, notamment belge.

lemonde.fr

1 COMMENTAIRE

  1. hahaha…Ces problèmes ne sont pas en réalité des problèmes pour les occidentaux. Le traitement vis à vis l’UE sera simplement au pire des cas comme un britannique qui veut voyager ou s’établir aux USA, Canada, Australie. Aucun britannique n’a jamais eu de problème pour aller vire ou s’établir dans ces pays. Le visa ne sera qu’une simple formalité pour eux, ce sera pas la même réalité pour un africain, indien, chinois ou latino qui veut décrocher un visa, s’installer, s’intégrer ou travailler dans ces pays. 1,3 millions de ressortissants sur une population de plus de 60 millions, vous voyez bien que eux ils ne misent pas sur l’immigration pour vivre décemment. Ces quelques ressortissants n’auront aucun problème et rien ne va changer dans leur vie, sinon que de simples formalités additionnels qui vont aboutir sans problème, comme elles aboutissent facilement s’ils veulent aller aux USA, Canada ou Australie. La grande Bretagne a les moyens de faire vivre toute sa population dans son pays (comptez les millions d’immigrants qui y vivent et y travaillent, vous verrez qu’ils ont les moyens de couvrir leur 1,3 millions de ressortissants chez eux). Ils ne sont pas fou en votant leur sortie de l’UE. D’ailleurs, leur inclusion dans l’UE n’était que partielle et non totale (leur monnaie était resté le livre et non l’euro). Il reviendrons simplement à leur case de départ avant l’UE, qui était quand même reluisante. C’est comme les américains ou les canadiens qui ne sortent que très rarement de leur pays pour immigrer ailleurs. Il faut analyser tout cela sous le prisme d’un pays développé, souverain, indépendant qui les moyens de ses ambitions et non sous le prisme d’un pays africain qui rêve d’aller en Europe, faute d’autonomie.

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