Le policier, le gendarme et le citoyen

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Lorsque Marx Weber définissait l’état comme le seul instrument qui a « le monopole de la violence légitime », cette pensée était profonde tellement elle exprimait un des aspects les plus descriptifs de la fonction de l’état. Cette fonction suspecte et ingrate de l’état, lorsqu’elle est mal comprise par des autorités dont le niveau de culture étatique est sujet à caution, alors, c’est la voie ouverte à l’anarchie.
Il n’y a pas plus laid qu’une autorité qui répète des formules qu’il ne comprend pas. Quand la culture gouvernementale se résume au ressassement puéril de citations du genre « je ne regrette rien », « force doit rester à la loi » comme nous venons de l’entendre de la bouche de deux ministres de la république réagissant à l’affaire de Sangalkam, il y a lieu de penser que les sénégalais sont « exposés ». Il ya un niveau d’illettrisme inquiétant chez nos autorités. Lorsque les notions de violence et de force sont confondues par ignorance, les gendarmes et les policiers qui reçoivent des ordres sont dans un état d’esprit tel que les citoyens deviennent des cibles à abattre. Quand des ministres sont incapables d’aller au -delà d’une compréhension au premier degré des missions régaliennes de l’Etat ils se transforment tout bonnement en brutes qui n’hésitent pas

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